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Fanfiction Castle

Fanfiction Castle
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1 novembre 2015

Salut à tous ! Je suis très contente de vous

Salut à tous ! Je suis très contente de vous annoncer que je reprends cette fanfiction :) !! Alors voilà la suite ! N'hésitez pas à laisser des commentaires :) !! Merci !! 

Chapitre 8

      Roger donnait ses instructions et montrait tranquillement à Castle les étirements journaliers que devaient effectuer sa muse. Castle répétait les mouvements avec application, scrutant le visage de Kate à la recherche du moindre signe de douleur. Il ne rencontra que l'adorablement effrayant air boudeur de la jeune femme. Pourtant, elle gardait le silence. Castle décida qu'il était temps d'arrêter et le kinésithérapeute quitta l'appartement pour le plus grand bonheur de l'écrivain. Il s'installa près de Kate.

- Qu'y-a-t-il, Kate ? Mon idée te déplaît ?

Il avait l'air inquiet que ce soit réellement le cas. Le lieutenant soupira bruyamment mais ne répondit pas. Visiblement, elle trouvait cette question des plus inadaptées.

- Kate, insista-t-il anxieux.

- Bien sûr que ça m'embête, râla la brunette en roulant des yeux,exaspérée.

Ces quelques mots blessèrent l'auteur de romans policier. Il faisait tout cela pour elle ! Rien que pour l'aider, elle ! Il pinça les lèvres de frustration. Kate se redressa sur les coudes. 

- Cela n'a rien à voir avec toi, Castle, tenta de se rattraper Katherine devant l'air peiné de son écrivain. 

- Tu ne veux pas de moi pour t'aider à faire tes exercices mais ça n'a rien à voir avec moi, s'exclama-t-il de manière sarcastique. 

Son interlocutrice souffla d'agacement. Mais pourquoi ne la comprenait-il pas ? C'était trop dur de se mettre à sa place ne serait-ce qu'un instant ? 

- Si je te dis que ça n'a rien à voir avec toi, s'énerva-t-elle en tapant du poing sur le matelas. 

Richard se releva. 

- Je t'attends dans la cuisine, déclara-t-il en se dirigeant vers la porte. 

Un sentiment de panique prit brutalement possession de Kate. Allait-il l'abandonner ? 

- Castle, s'écria-t-elle précipitemment pour le retenir. 

Il ne pouvait pas partir. Pas comme ça. Il se stoppa mais refusa de se tourner vers elle. Il ne voulait pas qu'elle lise dans ses yeux toute sa déception, son amertume. A chacun de ses refus, il souffrait davantage mais toujours il revenait tendre l'autre joue à la jeune femme. Cela devenait pathétique. Katherine prit cela pour de la réticence. Il ne voulait plus revenir près d'elle... 

- Castle, murmura-t-elle, je... 

Elle déglutis difficilement. Elle devait se livrer à lui si elle ne voulait pas le voir partir. 

- Je peux t'expliquer, chuchota-t-elle de manière presque inaudible. 

L'écrivain ne bougea pas plus. 

- Je me sens... comme un poupée, dit-elle les yeux rivés sur les muscles tendus du dos si parfait de l'homme qu'elle aimait. Comme un pantin. 

Castle fit volte-face, surpris. Ses yeux se plongèrent dans le regard inquiet de la jeune femme. 

- Je... Vous êtes tous là mais... c'est dure de vous laisser agir autour de moi parce que je ne veux pas vous inspirer de la pitié... Mais c'est inévitable ! Vous voulez tous m'aider et cela montre pour vous votre amitié... Mais pour moi ça signifie que je ne peux pas me débrouiller seule ! J'ai besoin de quelqu'un pour m'aider dans tous les actes de la vie quotidienne. Et ... Je ne suis plus qu'une poupée entre vos mains ! 

- Comment peux-tu penser cela, répondit un Richard totalement estomaquée. Tu n'es pas une poupée ! Pas du tout ! Personne ne te voit comme tel ! 

Il vint s'asseoir sur le matelas à ses côtés et posa une main douce sur l'épaule de la jeune femme. Il y exerça une légère pression. 

- Mais c'est comme ça que je l'ai ressentis quand Roger et toi, vous vous êtes mis à parler de moi, à me faire faire des mouvements sans même me demander mon avis, pleura-t-elle brusquement. Je n'ai pas eu mon mots à dire, Castle, lorsque VOUS avez décidé de ce que je ferai tous les jours ! Ou plutôt ce que TU me feras faire tous les jours ! 

Il en resta cois. Il avait fait preuve d'une énorme indélicatesse alors qu'il faisait de son mieux pour qu'elle se sente mieux. Malheureusement, il n'avait pas pensé à ce qu'elle ressentirais sur le moment. Enfin si... Mais il pensait qu'elle serait heureuse de le voir s'impliquer ainsi pour elle. Il était complètement à côté ! Et Castle en avait honte. Il n'osait même plus la regarder en face. Il avait fait fait tout ce qu'elle ne voulait pas qu'on lui fasse et cela dès le premier jour. Il était vraiment en dessous de tout ! Totalement ! 

Les larmes de son aimée tombaient sur les draps. Kate était à fleur de peau depuis l'accident. Tout était hors de contrôle et c'était la pire chose possible pour une maniaque du contrôle comme elle. Elle était forcée de s'en remettre aux autres, de lâcher prise. C'était beaucoup. C'était trop rapide. Elle n'était pas prête pour une telle chose ! Mais qui l'était ? Kate détestait être la demoiselle en détresse et ajourd'hui elle avait pleinement acquis ce rôle, pour son plus grand déplaisir. 

C'est avec beaucoup d'hésitation que Richard la prit dans ses bras. 

- Je suis désolée, Kate, chuchota-t-il. Je te promets de faire attention pour que ça ne se reproduise plus. 

Il avait la gorge nouée et cela s'entendait. Il n'avait jamais voulu qu'elle se sente comme un poupée de cire ! Jamais ! Au contraire, il voulait qu'elle voit que la vie de son fauteuil pouvait valoir la peine d'être vécue !  Cela commençait de la pire manière possible. 

Le lieutenant Beckett sécha ses larmes, honteusement. Elle détestait se sentir si faible, si pleurnicharde. Mais que pouvait-elle faire maintenant ? Pas grand chose, elle en était certaine. Elle se sentait misérable tellement cette situation lui était insuportable. Elle si indépendante devenait totalement dépendente des autres et c'était quelque chose de presque insuportable pour elle. Aujourd'hui, à l'instant, elle s'était sentie humiliée. Vraiment. Cela lui démontrait qu'elle avait eut bien raison de garder le monde loin d'elle. Un monde qui ne voyait qu'un handicap physique. Une poupée. 

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24 mars 2015

Chapitre 7 On frappa à la porte. Le lieutenant

Chapitre 7

        On frappa à la porte. Le lieutenant Beckett se redressa brusquement. Elle s'éloigna légèrement de son écrivain favori alors que ce dernier la regardait reculer à regret. Le corps chaud de Kate contre-lui lui manquait déjà... Mais il se leva pour aller accueillir leur si inattendu visiteur. Sur le paillasson se tenait un homme, la quarantaine bien installé. Pourtant se dégageait de sa personne une aura impressionante d'élégance délicate. Il portait particulièrement bien sa barbe négligée depuis plusieurs jours et ses cheveux roux rajeunissait les traits de son visage. Quelques rides se cachaient au coin de ses yeux. Un sourire avenant aux lèvres, il s'adressa à l'écrivain dès qu'il ouvrit sa porte. 

- Bonjour, je suis Roger, kinésithérapeute, précisa-t-il en tendant la main à son hôte. 

Ce dernier la saisit,hésitant. 

- Roxane m'a prévenue que Kate serait ici pour les prochaines semaines alors je me suis permis de passer pour notre rendez-vous habituel, expliqua-t-il en entrant sans attendre d'y être invité. 

Castle fronça les sourcils et referma sa porte, mécontent de ne pouvoir la lui claquer au nez. Cet homme lui semblait profondemment antipathique. D'ailleurs il se dirigea droit vers Katherine. Cette dernière était surprise de le voir. Il lui décocha un sourire charmeur qui irrita davantage le protecteur de la jeune femme. 

- Je pense que nous serions plus à l'aise dans une chambre, déclara-t-il soudain en se tournant vers Castle. 

Se dernier lui sourit aimablement alors qu'intérieurement, il le maudissait abominablement. Mais c'est en souriant qu'il indiqua sa chambre qu'il avait mise à la disposition de son lieutenant préférée. Kate regagna son fauteuil et alors que Castle allait le pousser, le très serviable Roger se gliça habilement entre le fauteuil et lui. Il posa ses mains sur les épaules de Katherine. 

- Vous nous montrez le chemin, demanda-t-il tout sourire. 

Castle bouillait intéreurement. Alors c'est avec beaucoup de joie qu'il vit la femme de son coeur repousser les mains du kinésithérapeute. Il les guida jusque la chambre. Roger laissa Kate y pénétrer pour qu'elle puisse se préparer tranquillement. La porte se referma derrière elle. Les deux hommes gardèrent un moment le silence. 

- Alors, ça fait longtemps que vous exercez ce métier, demanda subitement Castle après s'être raclé la gorge bruyemment. 

- Pas mal de temps, oui, répondis Roger d'un faux air désinvolte. 

- Et cela vous plait toujours autant, continua Castle, curieux. 

Roger allait répondre lorsque Kate fit son apparition, habillée d'un short noir qui mettait en valeur ses magnifiques jambes. Sans s'en rendre compte, elle interrompit les deux hommes. La séance de kiné débuta alors. Les mains douces de Roger parcourait incésemment les longues jambes de Kate. Aucune parcelle de peau n'étaient oubliée par ses doigts experts. Castle sentit un fort sentiment de jalousie le prendre. Il détestait voir cet homme passer ainsi ces mains sur les cops de sa muse. Il dû donc prendre sur lui pour supporter cette torture. De plus, les exercices faisaient souffrir la femme de ses rêves, et pour cela, il souhaitait mettre son poing dans la figure de ce Roger. Bien sûr, Kate ne se plaignait pas mais lui, il souhaitait se plaindre pour elle. 

- Vous êtes sûr qu'elle n'a pas trop mal, finit-il par demander lorsque Kate grimaça pour la énième fois. 

Roger, que sa présence ennuyait, lui répondit plutôt séchement. 

- Si c'était le cas je l'aurais remarqué ! 

- Mais quand même, Kate semble avoir mal est... 

- Castle, vous n'êtes pas kinésithérapeute, soupira Kate. 

L'écrivain se tut. Mais il regarda attentivement chaque geste que faisait Roger. Chaque parcelle de peau qu'il touchait, à quelle moment, pourquoi... Tout se gravait dans l'esprit de Castle. 

- Et vous venez combien de fois par semaine, demanda-t-il. 

- Deux fois, répondit Roger tout en massant les cuisses de Kate. 

Que deux fois, pensa Castle étonné. Ce n'était pas avec des exercices deux fois par semaine que sa muse allait retrouver l'usage de ses jambes ! Mais s'il disait ça, Kate allait encore lui dire qu'il n'était pas kiné... Mais il ne fallait pas avoir fait des études de kiné pour se rendre compte que c'était insuffisant !! Le bout des doigts de Roger passèrent légèrement sous le short de Kate. Dès que cette vision d'horreur fut réalisé par le cerveau de Castle, se dernier tira le kiné par l'épaule. 

- Je crois que ça suffit pour aujourd'hui, dit-il séchement. 

Kate leva les yeux au ciel mais au fond, l'intervention de son écrivain la rassurait. Dès qu'elle avait senti les doigts de Roger s'aventurait si loin, elle s'était sentis gênée. Et elle devait avouer que la présence de Castle l'avait rassuré... Il était attentif à chaque mouvement et l'enveloppait d'un regard doux et réconfortant dans lequel elle pouvait se perdre des heures. Elle ferma les yeux alors que Castle et Roger quittaient la pièce. 

- Je vous propose un café, demanda Castle plus par politesse que par réel envie de lui en offrir un. 

- Ce serait avec plaisir. 

Roger s'installa au bar. Castle mit en route la cafetière. 

- Vous ne pensez pas que Kate a besoin de plus travailler, questionna l'auteur de roman policier. 

- Si seulement j'avais le temps, déplora Roger. Vous savez, c'est un plaisir de s'occuper de femmes comme Kate... 

Oui, ça j'ai vue, pensa Castle en servant le café. 

- Elle est souple et musclée donc normalement elle devrait progresser rapidement. Mais je n'ai pas assez de temps à lui consacrer car j'ai beaucoup de clients qui attendent de moi des miracles ! Et oui, j'avoue que je devrais la voir davantage car là, nous stagnons et ses douleurs s'intensifient avec le manque d'activité. Mais je n'ai pas d'autre solution à donner vous savez, je...

Une idée commença à germer dans l'esprit de Castle. 

- Mais si vous me montriez ? Je veux dire que si vous me montriez les exercices que Kate doit faire tous les jours, je pourrais les lui faire faire... Et vous n'auriez pas à vous déplacer plus ! 

Roger sembla réflechir à la proposition. 

 - ça me semble faisable, finit-il par déclarer. Allons en parler à Kate ! 

Les deux hommes se levèrent d'un seul mouvement pour gagner la chambre. Ils y entrèrent sans prendre le temps de frapper. Kate, assise sur le lit, tentait vainement de remettre son jean. A leur entrée, elle rougit violemment et leur lança un coussin à la figure. Les deux hommes battirent en retraite en se confondant un excuse. Roger avait un sourire ironique et Castle rêvait de le lui effacer d'un coup de coude. Finalement, l'écrivain finit par se glisser dans la chambre, refermant la porte sur le kiné. Kate s'acharnait sans beaucoup de succès. Il s'approcha d'elle doucement. 

- Laissez-moi vous aider, murmura-t-il, la faisant sursauter. 

Il s'assit à ses côtés mais Kate refusa son aide jusqu'à ce qu'elle soit forcée de se rendre à l'évidence. Elle n'y arrivait pas. Castle posa délicatement ses mains sur celle de Kate. 

- Laisse-moi faire, chuchota-t-il en l'attirant vers lui. 

Kate soupira et détourna les yeux, exaspérée par sa propre incompétence. Castle remonta doucement le jean de sa muse et lui mit avec douceur la braguette et le bouton. Il posa ensuite son menton sur le haut du crâne de Kate. 

- Je vais être ton kiné, s'exclama-t-il soudainement avec sa voix guillerette de petit garçon. 

Cette exclamation eut l'effet escompté puisque la jeune femme oublia sa gêne pour laisser place à la surprise. 

- Mon kiné? 

Roger entra à ce moment là pour expliquer plus en détails le projet. 

15 mars 2015

Salut à tous :) ! Je vous donne la suite des

Salut à tous :) ! Je vous donne la suite des avantures de notre duo préféré !! N'oubliez pas de me laisser votre avis...

Chapitre 6

        Castle avait emmené Kate jusque dans son appartement. Bien sûr, elle avait protesté mais il l'avait convaincue que c'était la meilleures solution. Roxane et lui avait préparé sa valise et Kate leur avait  donné les diectives. Castle sourit en poussant vigoureusement le fauteuil de sa bien-aimée. Il était tellement heureux de pouvoir veiller sur elle. Le sourire aux lèvres, il baissa les yeux vers la jeune femme. Son sourire s'effaça. Le lieutenant Beckett avait la tête baissée sur ses genoux et triturait anxieusement ses doigts. Elle avait son beau visage fin caché par ses longs cheveux châtains. Castle posa sa main sur son épaule, la faisant sursauter. Elle leva ses grands yeux verts vers lui et tenta un pâle sourire qui ne le convainc qu'à moitié. L'écrivain enveloppa alors sa muse de son regard rassurant et cette dernière se détendit légèrement. Il la guida jusque son appartement. Il profita de la montée en ascenseur pour prendre la main de Katherine dans la sienne. Elle serra instinctivement la main de son accolyte. 

        Castle s'arrêta devant la porte et chercha dans sa poche ses fourbes clefs qui ne manquaient jamais de se cacher dans les plus petits replis de sa veste. La main du lieutenant Beckett serra violemment les accoudoirs de son fauteuil. Ses jointures blanchirent et sa lèvre inférieur subit, impuissante, l'assaut de ses dents blanches. Dès que la porte s'ouvrit, une boule d'énergie rousse se jeta sur Castle. 

- Alexis, commença-t-il alors que sa fille le pressait de questions sur l'état de Kate. 

Martha arriva à la rescousse en demandant à sa petite-fille de laisser son père entrer. La jeune fille s'exécuta en souriant. Castle se décala laissant apparaitre dans l'embrasure de la porte Kate, assise dans son fauteuil. Elle semblait légèrement ennuyée de se retrouver ainsi, l'objet de toute l'attention. Alexis et Martha restèrent un moment bouche bée. 

- Euh... Bonjour, murmura Kate du bout des lèvres. 

Avant même que la jeune femme ne réalise ce qui se passait, Alexis la serrait dans ses bras. 

- Kate, on s'est fait tellement de soucis ! Je suis si contente que tu es décidé de venir nous voir et...

Martha posa sa main sur l'épaule de sa fille, la coupant ainsi dans son élan. 

- Et si tu la laissais entrer, proposa-t-elle en passant derrière Kate afin de pousser son fauteil, peut-être qu'elle pourra nous parler de la valise que Richard a dans la main ! 

Le lieutenant Beckett se sentit rougir ce qui fit sourire les Castle davantage. Castle expliqua que Kate venait s'installer au loft le temps de sa convalescence. Il en profita pour présenter Roxane aux deux rouquines. Martha embrassa chaleureusement Kate en la débarrassant de son manteau. Cette dernière était touchée par tant de générosité et de gentillesse à son égard. 

- Merci de bien vouloir m'accueillir, murmura-t-elle. 

- C'est un plaisir, chérie, s'écria Martha avec emphase. 

Castle leur proposa alors de visiter le loft. Roxane fut très enthousiatses à cette idée. Castle les mena donc dans la cuisine puis dans le salon. Puis, il les mena dans son bureau et dans sa chambre. Une fois arrivé, il expliqua à Kate qu'elle pourrait dormir danc sa chambre le temps de son séjour. Il lui montra la salle de bain attenante et le dressing, un grand sourire aux lèvres. Le lieutenant Beckett tenta vainement de lui rendre son sourire. Depuis que cette visite avait commencé, l'angoisse ne cessait de monter en elle. Son esprit pragmatique était focalisé sur les escaliers et le deuxième étage que l'écrivain allait sûrement vouloir leur montrer. Et voyant que la visite du rez-de chaussez touchait à sa fin, son anxiété était sur le point d'atteindre son paroxisme. Et ce fut le cas lorsque le petit groupe s'arrêta en bas des escaliers. La respiration de Kate était saccadée mais elle tentait de se maîtriser. Elle pinça les lèvres en regardant son ami monter les deux premières marches et expliquer qu'ils venaient de refaire l'étage. Il lui adressa un petit clin d'oeil en s'exclamant qu'elle devait absolument voir ça. Les trois filles se regardèrent, angoissée. Comment pouvait-il dire ça aussi calmement ? Elles jettèrent un regard à la jeune femme qui ne parvenait plus à cacher sa détresse. L'écrivain se dirigea droit vers elle en souriant. Kate le regarda, effrayée. Mais l'homme lui adressa un sourire réconfortant. Kate ferma les yeux un instant, terrassée par son angoisse. Elle sentit alors les mains de Castle se poser délicatement sous ses genoux et dans son dos. Elle rouvrit les yeux, surprise. Castle la transporta doucement vers l'étage tout en continuant ses explications. Elle passa alors ses bras autour de son cou et déposa sa tête sur son épaule. Lorsque Catsle sentis Kate se détendre contre lui, il sourit, laissant en suspens une phrase à peine commencée. Cela n'échappa pas aux deux rouquines et à Roxane et elle s'échangèrent un petit regard espiègle. Kate découvrit le première étage entièrement repeint avec des couleurs pâles qui tiraient sur le violet clair. Castle lui montra ensuite la chambre d'ami que lui-même allait occuper les prochaines semaines. Kate se sentit honteuse de le chasser ainsi de sa chambre. Mais le sourire de l'écrivain et la lueur que brillait dans ses yeux l'empêchèrent d'y penser plus longtemps. Elle avait oubliée comme elle aimait son air espiègle et les paillettes de ses yeux bleus.

        Le petit groupe redescendis et gagna le salon. Castle déposa doucement sa muse dans le canapé et arrangea des coussins pour qu'elle se sente à l'aise. Kate déposa sa tête sur l'épaule du consultant. Elle ferma doucement les yeux et s'endormie sans réellement s'en rendre compte.

         La jeune femme ouvrit les yeux et étouffa un baillement. 

- Excuse-moi, je t'ai réveillé, chuchota son écrivain préféré. 

Kate remarqua qu'il n'avait pas bougé depuis qu'elle s'était endormie. Elle le lui fit remarquer. 

- Et bien, mademoiselle, il se trouve qu'une charmante jeune femme m'a pris pour un coussin. 

Elle allait rétorquer quemque chose lorsqu'il continua. 

- Mais je ne m'en plaint pas, car son air paisible était tellement adorable que je n'ai pus m'arracher à sa comtemplation. 

Le lieutenant Beckett rougit et détourna la conversation sur un autre sujet. Cette manoeuvre le fit sourire. 

- Kate, Alexis a prévue que nous allions pique-niquer à Central Park. Cele ne te dérange pas, lui emanda-t-il subitement. 

Le coeur de Kate fit un bond dans sa poitrine. Elle resta un moment silencieuse avant de secouer la tête. Castle sourit. Alexis arriva quelques minutes plus tard pour leur annoncer que tout était prêt. Catle aida Kate à s'installer dans son fauteuil et tout le petit groupe quitta le loft. Castle jettait des coups d'oeil fréquent vers sa muse alors qu'il poussait son fauteuil. La jeune femme avait une respiration irrégulière et plus ils avançaient, plus elle s'agrippait aux accoudoirs. Castle sentait l'angoisse de Katherine augmenter inexorablement. Elle respirait la panique. Il finit par se stopper. 

- Martha, Alexis, emmenez Roxane pique-niquer. Je ne me sens pas très bien alors Kate et moi, on va rester au loft. 

Les deux rouquines, inquiètes, tenèrent de protester mais il parvint habilement à les convaincre de profiter de leur pique-nique. Puis, l'écrivain ramena le lieutenant au loft. Cette dernière garda le silence. Elle savait pertinnemment que Castle n'avait rien. Elle s'assit dans le divan et son protecteur vint l'y rejoindre. Il lui tendit un verre d'eau mais elle ne le saisit pas pour ne pas lui montrer ses mains encore tremblantes. Son accolyte le posa alors sur la table du salon. Il prit les mains de sa muse entre les siennes. La jeune femme tenta de fuir son regard. 

- Kate, parle-moi, murmura-t-il. 

Elle se mordit la lèvre inférieure. Le lieutenant ne tenait pas à révèler ce qui l'angoissait tant. Castle prit son visage entre ses mains at la força à le regarder. Elle le repoussa. Il soupira et se leva pour faire les cents pas. Elle le regarda marcher de lon en large devant elle. Finalement, il se rassit. Elle fixa un point invisible devant elle. 

- Kate, d'habitude tu es la première à courir au devant de tes peurs. Et c'est ce que je crains et admire chez toi. 

La jeune femme tressaillit et une larme roula sur sa joue. 

- Je n'ai pas peur, se buta-t-elle néanmoins. 

L'écrivain essuya tendrement la perle salée qui roulée sur la joue de sa muse. 

- Kate, soupira-t-il. Nier ses peurs ne les efface pas...

- Je n'ai pas peur, répéta-t-elle fermement. 

Castle resta un moment silencieux. 

- Tu peux tout me dire, chuchota-t-il. Mais tu le feras quand tu le voudras. 

Sur ce, il se leva. Il allait la laisser pour gagner la cuisine lorsque des doigts froids saisirent son coude. Il se stoppa, surpris. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse aussi vite. Il se tourna vers elle. Son regard rencontra les grands yeux verts larmoyants de Kate et son coeur s'emballa. 

- C'est vrai que tu m'admires lorsque je vais au devant de mes peurs ? 

Castle hocha la tête et se rassit près d'elle. Kate resta un moment silencieuse. 

- Je te trouve forte et courageuse, chuchota-t-il en caressant la joue de Kate. 

- Cette fois, tu dois me trouver chétive et peureuse, déplora-t-elle. 

Il la laissa se reprendre et continuer. Elle lui fit face, les yeux pleins de larmes.

- Je n'y arrive pas, Castle, pleura-t-elle. J'ai beau essayer à chaque fois que je mets un pied dehors c'est pareil ! Cette sensation horrible que tous les yeux son fixer sur moi. Je me sens mal... J'ai l'impression de me noyer... Les sons sont étouffés... Je... 

Le déclic se fit dans l'esprit de l'écrivain. Katherine Beckett avait peur du regard des autres... Leur pensées, leur jugement... Cela l'effrayait au point de la rendre malade lorsqu'elle sortait. Il voulus la prendre dans ses bras mais elle le repoussa. Elle renifla et pinça les lèvres. 

- Kate... 

- C'était tellement plus facile avant, reprit-elle en pleurant. Du haut de mon mètre 75, tout me paraissait plus facile. Maintenant, je dépends entièrement des autres ! Je suis incapable de me débrouiller par moi-même... Mes peurs ont l'air tellement plus grandes, plus énormes. 

Castle la pris dans ses bras et la serra contre lui. Elle se blottit contre lui. Il ne pouvait qu'imaginer que pour elle tout devait paraître plus difficile. Juchée sur ses talons hauts, Kate était le genre de femme qui impressionnait, celle que les hommes n'osait pas aborder, celle qui paraissait inaxessiblement proche. Elle respirait l'autorité et la force subtile. Elle était envoutante et belle. Incroyablement belle. Il serra encore plus fort le corps tremblant de Kate dans ses bras. 

- Kate, lui chuchota-t-il en l'embrassant sur le haut du crâne, être indépendante c'est aussi savoir appeler à l'aide quand on en a besoin. 

La jeune femme releva la tête vers lui. Il lui sourit. 

- Je vais t'aider combattre ta peur du regard des autres. T u verras, ça va s'arrenger. 

Il l'embrassa tendrement sur le front  et Kate se blottit dans ses bras où elle trouvait chaleur, force et réconfort. 

 

8 mars 2015

Coucou ! Voilà la suite...Avec du Caskett !!

Coucou ! Voilà la suite...Avec du Caskett !! J'espère que ça vous plaira

Chapitre 5

Beckett, allongée dans son lit, attendait l'arrivée de Roxane. Elle tapotait impatiemment le matalas du bout de ses doigts. Finalement, elle jta un coup d'oeil agacé au réveil et avança son fauteuil roulant. Elle réussti aux prix de maint effort à y prendre place et partit directement en direction de la salle de bain. Elle parvint à se glisser dans l'eau chaude du bain qu'elle se fi couler et soupira de soulagement. Elle sourit en remarquant ce qu'elle avait réussi à faire seule. Finalement, le départ de Josh n'était pas une mauvaise chose... Elle inspira pronfondémment l'odeur de cerise qui régnait dans la salle de bain. Son sourire s'élargit. Elle entreprit alors de se frotter doucement. Le lieutenant Beckette avait toujour adoré les bains. Depuis sa tendre enfance il s'agissait pour elle d'un moment de bien être qui avait une place à part dans le déroulement de la journée. Mais ce qu'elle préférait encore, c'était dévorer ses romans faoris dans l'eau revigorante et ordorante. Après de longue minute passés à se prélasser paresseusement dans son bain, la jeune femme entreprit de se redresser pour gagner son fauteuil. Dès qu'elle peit apuis sur ses bras, une douleur lancinante lui transperça le bas de dos. Elle gémit et se laissa retomber dans l'eau. Le liquide transparent coulait doucement et le niveau baissait. Kate ferma les yeux un instant. Elle avait oublié de prendre les pillules que Roxane avait déposé la veille sur sa table de nuit. La douleur allait en sintensifiant. Elle serra les dents et tenta une nouvelle fois la manoeuvre. La douleur la terressa. La respiration de Kate était de plus en plus irrégulière. Elle se mordit violemment la lèvre inférieur et tendit la main vers la petite table près du bain. Encore un petit effort... Un long gémissement accompagna le mouvement désespéré de la jeune femme. Enfin, ses doigts entrèrent en contact avec le petit objet technologique. Elle composa en respirant difficilemment le premier numéro qui lui passa ar l'esprit. Elle entendit sonner. La douleur lui coupe subitement le souffle et les larmes aux yeux elle se força à expirer lentement. 

- Allô ? 

Elle n'arrivait pas à articuler le moindre son. Et ce portable n'était pas le sien mais celui que Roxane lui avait laissé en cas de problème. 

- Allô, s'agaça son interlocuteur. 

Un râle s'échappa d'entre ses lèvres et elle réussit à prononcer quelques mots. 

- Castle, gémit-elle d'une voix affaiblie. 

Au son de cette voix désespérée, l'écrivain bondit et attrapa sa veste. 

- J'arrive, Kate, hurla-t-il en s précipitant vers la porte. 

Sa mère et sa fille, inquiètes, lui jetèrent un regard interloquée. Il leur fit signe qu'il leur expliquerit er quitta le loft en claquant la porte. L'homme dévala les escaliers et courut de toutes ses forces vers l'appartement de Josh où l'élue de son coeur résidait depuis l'accident. Son coeur battait extrêmement fort dans sa poitrine et son esprit tournait à plein régime. Les scénarii les plus effrayants se frayaient un passage jusqu'à son esprit et jusque dans son coeur. L'écrivain accéléra encore. Il grimpa les marches quatre à quatre, incapable d'attendre l'ascenseur. Il ouvrit la porte violemment et sans prendre le temps de la refermer, il hurla le nom de la jeune femme. Seul le silence lui répondit. Son regard effrayé parcourut la pièce à un rythme effréné. Des plaintes assourdies parvinrent bientôt à ses oreilles. Castle se précipita dans cette direction et entra dans la salle de bain. La main de Kate agrippait violemment le bord de la baignoire. Les gémissements étaient ici, beaucoup plus audibles. A la vue du corps de la jeune femme, Castle se sentit gêné. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise dans un entrevue ultérieure et saisit une serviette éponge. Il prit ensuite le lieutenant dans ses bras. La jeune femme passa instinctivement ses bras autour de son cou et y enfouit son visage. Castle se dirigea vers la chambre à coucher l'allongea avec tendresse dans le grand lit. Il rabattit doucement les couvertures sur le corps tremblant de la jeune femme. Les doigts de Katherine s'agrippèrent à sa chemise. Il les détacha un à un en lui chuchotant des phrases de réconfort. Le lieutenant pleurait e douleur et chaque larme  déchirait le doeur de l'écrivain assis à ses côtés. Il lui caressa les cheveux d'un geste tendre. La souffrance qu'il lisait sur les trait déformés fu visage de sa bien-aimé provoquait en lui les dégât d'un tsunami. Il déposa un baiser sur le front humide de Kate et lui chuchota d'autres phrases qu'il espérait réconfortantes. Petit à petit, les gémissements s'espacèrent pour complètement disparaître. La respiration saccadée de la jeune femme s'aipaisa et les larmes cassèrent de sillonner les joues du lieutenant Beckett. Cette dernière, les yeux fermés, respira profondemment. La crise était passé. Castle continua néanmoins de la rassurer en lui caressant la joue du bout des doigts. La jeune accidentée se détendit au contact des doigts de l'écrivain sur sa peau. C'est à ce moment que l'aide-soignate fit son entrée. Castle leva brusquement la tête. La nouvelle venue les regarda, étonnée et suspicieuse. Kate tourna doucement la tête vers la porte où se tenait toujours la jeune femme. Elle lui adressa un pâle sourire. L'aide-soignate pénétra dans la pièce en demandant des explications. 

- Vous êtes en retard, asséna Castle d'un air furibond. 

Kate ferma les yeux en grimaçant alors que la jeune blonde regardait sa montre. 

- Pas du tout, répondit-elle après un moment de réflexion. Je suis même en avance. 

Ce fut au tour de l'écrivain de garder le silence. Il jeta ensuite un regard énéervé sur le lieutenant Beckett. Encore une fois, elle en avait fait qu'à sa tête. Mais en se souvenant de l'état dans lequel il l'avait trouvé, il renonça au sermon, estimant qu'elle avait été assez punie. Il changea alors de sujet. 

- Où est Josh, demanda-t-il en pensant qu'il n l'avait pas encore vu. 

- Parti en mission humanitaire au Bengladesh, déclara Roxane en ouvrant les rideaux d'un coup sec. 

Castle réagit instantanément à cette révélation. Son exclamation indigné résonna dans la chambre. L'écrivain ne pouvait pas concevoir qu'un homme, un chirurgien de surcroît, laissa sa petite-amie seule dans un moment pareil. Comment un homme ne pouvait-il pas voir qu'il y avait autant de gens à sauver ici que dans les pays pauvre ? S"il voulait sauver quelqu'un, il auraut mieux fait de venir en aide à sa petite amie. Castle allait laisser sa colère éclater lorsque la main de Kate se posa sur son avant-bras. 

- Tout va bien, Castle, mumura-t-elle. Je suis capable de me débrouiller seule. 

- Oui, ça vous venait de le prouver, grommela-t-il, reportant, bien malgrès lui, sa rancoeur sur la jeune femme. 

Cette dernière retrira sa main et détourna la tête, refusant de croiser une nouvelle fois le regard furibon de son acolyte. Castle devina, avec raison, qu'il venait de la blesser. Il se maudit intérieurement. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de dire une chose pareille? Roxane remarqua la tension qui régnait dans la pièce. 

- Alors, que voulez-vous mettre, aujourd'hui, s'exclama-t-elle avec entrain comme si elle n'avait rien entendu de leur échange précédent. 

Kate leva les yeux vers la blondinette. Elle n'en avait cure mais fit mine de réfléchir intensémment. Castle comprit le message silencieux qu'on lui adressait et quitta la pièce. Il se laissa tomber dans le canapé et se prit la tête entre les mains. Il regrettait déjà son observation malheureuse. Il décida donc d'attendre sa muse dans le salon afin e lui présenter ses excuses. L'attente lui parut interminable et il en profita pour faire une petite excursion dans l'appartement de son rival. Il ouvrit un placard au hasard et tomba sur du café moulu. Un petit sourire apparut sur les lèvres de l'écrivain. Il avait un idée qui devrait rendre le sourire à la jeune femme qu'il attendait. Lorsque Kate passa la porte de la chambre, assise dans son fautueil, il lui sourit. Elle partu étonnée de la trouver ici mais garda le silence. Castle saisit la tasse de café qu'il avait préparé et s'avança vers elle. 

- Le café de madame est servi, s'exclama-t-il sur un ton formel tout en lui adressant un clin d'oeil fugace. 

Lorsque les doigts de Kate entrèrent en contact avec la céramique chauffée par le liquide chaude, un sourire se dessina timidement sur le visage morose de la jeune femme. Elle le remercia avant de porter le breuvage aner à ses lèvres. Kate savoura sa première gorgée. La jeune femme leva les yeux vers l'écrivain qu'elle appréciait tant. 

- Je suis désolé, Kate, murmura-t-il. 

Le visage de son interlocutrice perdit le sourire qu'elle avait si difficilement retrouvé. Castle comprit qu'il n'était pas encore pardonné. 

- Mes mots ont dépassés ma pensées, Kate, je...

- Je vous remercie pour vore aide, Castle, le coupa-t-elle sans oser le regarder. 

L'écrivain, interloqué, garda un moment le silence. Il prit quelques minutes pour comprendre que par ces mots, Kate venait de le congédier. Son coeur se serra lorsque son esprit assimila la nouvelle. Il passa maladroitement sa main sur ses joues rasées de près avant de saisir son manteau. 

- Au revoir, Kate, chuchota-t-il en l'embrassant sur le haut du crâne. 

La jeune femme se laissa faire sans rien dire et le suivit des yeux jusqu'à ce que la porte d'entrée l'arrache de sa vue. Castle resta un moment immobile devant la porte de l'appartemment. Il plongea fatalement les mains dans les poches de son jean et entreprit de descendre les escaliers. Le rythme n'avait rien à voir avec celui de l'allée. L'écrivain avançait doucement , ruminant sa peine dans son esprit et dans son coeur. 

- Castle, cria soudain quelqu'un derrière lui. 

L'homme se retourna vers la jeune femme le surplombant. Roxane dévala les escaliers pour le rejoindre sur le pallié. Elle lui sourit. 

- Ne l'abandonnez pas, je vous en prie, s'exclama-t-elle. 

Castle ne répondit rien. Que pouvait-il faire de plus maintenant ? 

- Elle essaye d'être forte mais elle s'effondre. Ne la laissez pas tomber ! 

Elle se rapprocha de l'écrivain. 

- Rattrapez-là avant que ça ne soit trop tard, le supplia-t-elle. 

Castle secoua la tête. Il ne pouvait pas l'aider si elle ne le voulait pas. Il tourna les talons et reprit sa lente descente aux enfer. Roxane, bras ballants, le contempla avec désespoir. C'était une jeune femme qui prenait son boulot très au sérieux. Elle s'occupait du corps mais aussi de l'esprit de ses patients. 

- Vous êtes la seule personne qui puisse l'aider, lui cria-t-elle, désemparée. 

L'écrivain continua son chemin sans se retourner. Les larmes aux yeux, il se forçait à s'éloigner. Soudain, il se stoppa net. Bras ballants, il regardait fixement devant lui. Puis, il se retrourna brutalement et courut vers l'appartement qu'il venait de quitter. Il ouvrit la porte violemment et se précipita vers la chambre. Il pénétra rapidement dans la pièce. La porte claqua contre le mur faisant sursauter Kate. La jeune femme, assise sur son lit, se retourna précipitemment. Elle prononça le nom de l'écrivain avec soulagement. Ce dernier se jeta aux pieds du lit avant de saisir les mains de Kate dans les siennes. 

- Katherine Beckett, laissez-moi être vos jambes ! 

Le lieutenant le regarda sans comprendre. Ses grands yeux verts reflètaient l'incompréhension qui l'habitait. Castle remit doucement une mèche de cheveu de Kate derrière son oreille. Le jeune lieutenant garda un air totalement éberlué. 

- Kate, chuchota-t-il en déposant une main sur sa joue droite. Vous ne pouvez pas vous enfermer ainsi. 

Il caressa doucement sa joue de son pouce. 

- Laissez-moi être vos jambes, répéta-t-il. 

Kate posa sa main sur celle de l'écrivain toujours située sur sa joue. Elle tira son autre bras vers lle et lui fit signe de s'asseoir à ses côtés. Le consultant s'exécuta sans la quitter une seule seconde des yeux. La jeune femme triturait les draps de ses doigts. 

- Je n'ai rien à vous offrir, Castle, finit-elle par dire tout en continuant de fixer les draps du lit. 

L'écrivain la saisit délicatement par les épaules. 

- Katherine, murmura-t-il. Vous me donnez déjà tellement...

La jeune feme leva les yeux vers lui et se laissa lentement porter par l'océan de ses yeux. Puis, elle secoua doucement la tête en levant les yeux au ciel. 

- Je suis votre muse, je sais, soupira-t-elle en détournant la tête. 

Castle prit son visage entre ses mains et la fit le regarder. Leur regard s'accrochèrent. 

- Vous êtes tellement plus que cela, commença-t-il d'une voix douce et grave. 

Le lieutenant contemplait le regard azurée de l'écrivain. 

- Vous êtes ma raison de vivre, Kate, déclara Castle tendrement. 

Une douce chaleur se répendit dans le corps de Kate. 

- Que puis-je répondre à cela, dit-elle avec une voix dans laquelle transparaissait son émotion. 

- Dîtes oui, Kate, répondit-il pleine d'espoir. 

Le coeur de lieutenant et de son ombre si fidèle battait à l'unisson. Ces organes vitaux fonctionnaient à un ryhtnme élevé dû à leur angoisse et à leur émotion. Tous les deux avaient conscience qu'ils étaient sur le point de franchir une nouvelle étape dans leur relation. Ils se contemplaient silencieusement, se livrant à une de leur discussion muette qu'ils seraient les seuls capables de retranscrire. Finalement,  Kate saisit les mains de Castle. 

- Oui, murmura-t-elle en le regardant intensément. Oui. 

Ce simple mot était une victoire incroyable pour Castle qui se sentait pris d'un sentiment d'euphorie. Par cette simple syllabe, si lourde de sens, Katherine Beckett venait d'admettre qu'elle avait besoin de Castle à ses côtés. Mais elle venait également, peut-être sans le savoir, de pousser leur relation vers une autre direction. 

2 mars 2015

Coucou ! Voilà la suite ! J'espère que cela vous

Coucou ! Voilà la suite ! J'espère que cela vous plaira ! Et n'oubliez pas de me laisser vos petits commentaires qui me font toujours plaisirs ;) ! 

Chapitre 4

        Josh fit son entrée dans l'hôpital où il exerçait depuis près de 6 ans maintenant. Il enfila sa blouse qu'il arborait toujours avec fierté. On pouvait y lire Docteur Davidson Chirurgien Cardiaque. Cette petite étiquette faisait la fierté du jeune homme. Il passa une main dans ses cheveux noirs en se dirigeant vers la chambre d'un de ses patients. Il se lava les mains avec le gel prévu à cette effet avant d'entrer dans la pièce. 

       Toute la matinée, les visites s'enchainèrent. Ils devaient osculter de nouveaux patients, évaluer des facteurs de risques, rassurer des familles, expliquer des opérations... C'est donc épuiser qu'il se laissa tomber sur une chaise de la cafétéria pour une pause bien méritée. Ses pensées dérivèrent automatiquement vers Kate... Sa Kate avait besoin de lui... D'ailleurs, c'était la première fois qu'il avait autant l'impression de compter à ses yeux. Ils avaient commencés à sortir ensemble d'une manière plutôt étrange. En effet, Kate se trouvait à la soirée d'un de ses amis. En fait, Kate était l'amie de la petite-amie de son copain qui avait organisé la fête. La jeune femme était présente mais semblait s'ennuyer au plus au point. Assise dans un coin, elle attendait visiblement que le temps passe. Elle faisait tourner habilement son verre de vin entre ses doigts. Josh se souvenait parfaitement de tout ce qui s'était passé ce soir là. Il s'était approché d'elle en lui sortant son plus beau sourire. Elle le toisa sans plus de réaction. Il arrêta immédiatement son numéro de charmeur. La beauté de Kate était la première chose qu'il avait remarqué. Il s'était assis près d'elle et elle n'avait pas esquisser le moindre geste pour l'en empêcher. 

- Vous semblez vous ennuyer, fit-il remarquer. 

- Je n'aime pas tellement les fêtes, lui répondit-elle maussadement. Surtout quand je n'y connais personne. 

- Et bien maintenant, vous connaissez quelqu'un, rétorqua-t-il. 

Elle avait souri et ils avaient pris le temps de discuter. 

- Pourquoi ne partez-vous pas puisque cette soirée vous ennuie, demanda-t-il subitement. 

- J'ai promis à mon amie de rester sauf si je suis appelée par le boulot, soupira-t-elle. 

A cette phrase, Josh avait compris que les promesses étaient très importantes pour elle. Et cette découverte l'avait touché d'une manière qu'il n'avait pas comprise. 

- Vous êtes lieutenant, c'est ça, demanda-t-il. 

Elle acquiesça. Il avala son verre de vin d'un traite puis se leva et entreprit de déboutonner son jean. Le lieutenant Beckett bondit de son siège afin de lui faire cesser ses enfantillages. 

- Exhibitionisme, déclara-t-il avec un clin d'oeil en dévoilant son caleçon. 

Kate leva les yeux au ciel avec un petit sourire qu'elle ne parvint pas à dissimuler. 

- Je me vois dans l'obligation de vous emmener au poste, monsieur Davidson, s'exclama-t-elle en lui passant les menottes. 

Tout deux quittèrent la petite fête. Une fois éloigné, Josh lui demanda de le libérer. Elle ne répondit pas et l'emmena au poste où elle l'enferma dans un cellule. 

- Que faites-vous, s'alarma-t-il enfin. 

- Je suis désolée, je dois vous mettre en garde à vu pour trouble à l'ordre public. 

Elle tourna donc les talons alors qu'il l'appelait. Il ne vit donc pas le petit sourire qui flottait sur son visage. 

Puis, il lui avait pardonné son coup d'éclat lorsqu'elle l'avait libéré en abandonnant les charges. Il l'avaient courtisée et ils avaient fini par se mettre ensemble. Pourtant, elle n'avait jamais parlé de lui à ses coéquipiers, ni à personne. Josh soupira. Une main compatissante se posa sur son épaule. 

- Des soucis avec ta copine, demanda Darnell, un médecin du sport qui était l'ami du chirugien. 

Josh le salua avant de lui répondre qu'avec l'accident, rien n'était plus pareil. 

- En bien ou en mal ? 

- Je ne saurais le dire, déplora-t-il. D'un côté, ça pousse notre relation vers quelque chose de nouveau. Elle a constemment besoin qu'on veille sur elle. Elle ne se rend pas compte que son état peut empirer, qu'elle a eu de la chance... Et elle est tellement têtue. Et c'est ce que j'aimais chez elle. Mais en ce moment, c'est difficile. On ne sait plus trop ou on va tous les deux. Et c'est vrai que je l'aime. Mais j'aimais cette indépendance dans notre relation. Chacun était indépendant. 

- Mais ce n'est plus le cas, l'insita-t-il à continuer. 

- Non. 

Il sembla réfléchir un instant. 

- Elle n'est plus tout à fait indépendante. Elle a besoin de moi. Beaucoup. Et parfois, j'aimerais juste qu'elle retrouve cette façon qu'elle avait avant de... je ne sais pas... juste cette autonomie à tout point de vue que je lui reprochait parfois mais qui était finalement le ciment de notre relation. Je ne l'avais pas remarqué avant. Mais ce n'est pas de sa faute. Et je sais que je suis injuste de la rendre responsable de tout ça... 

Il soupira: 

- Je ne sais même pas pourquoi je t'embête avec tout ça... 

Darnell posa sa main sur le bras de son interlocuteur. Ce dernier leva enfin la tête vers lui. 

- T'inquiète pas, ça va s'arranger, tenta-t-il de le réconforter. 

- Non, non, ça ne peut pas s'arranger, s'énerva-t-il en retirant violemment le bras de son ami. Je lui ais promis de ne pas l'abandonner alors que je sais bien que ce n'est pas possible. Je me suis inscrit il y a plusieurs mois pour partir en mission humanitaire au Bengladesh et... 

Il se prit le tête entre les mains. 

- ... le pire c'est que je pouvais annuler... Mais je ne l'ai pas fait...

Darnell finit par se lever et administra une claque dans le dos de son ami en lui conseillant de parler à sa petite amie. Ce dernier secoua la tête, le coeur lourd et les yeux embués. 

       Josh rentra chez lui encore plus tard que d'habitude. Il trouva Kate endormie dans le canapé. Il s'approcha d'elle et s'agenouilla à ses côtés. Il manqua d'écraser un livre qu'il reconnut immédiatement. Il pesta en le ramassant. Puis, il tourna de nouveau la tête vers Kate. Son visage paisible lui serra le coeur. Il caressa tendrement ses cheveux et embrassa ses fines lèvres roses. La jeune femme se réveilla doucement. 

- Josh, chuchota-t-elle, en passant tendrement ses doigts sur sa joue. 

Il tenta de sourire mais ce ne fut pas un grande réussite. Les larmes roulèrent sur ses joues. Kate se redressa et essuya les perles salées avec ses doigts. 

- Qu'as-tu, murmura-t-elle en lui déposant un doux baiser sur la joue. 

Il la serra contre lui et s'assit sur le divant près d'elle. Elle vint se blottir contre lui. 

- Kate, il faut que je te parle sérieusement, finit-il par chuchoter après un long moment de silence. 

Elle plongea ses yeux verts dans les siens, patiente. 

- Je pars en mission humanitaire au Bengladesh dans cinq jours, dit-il d'une traite. 

La jeune femme mit quelques minutes à comprendre ce qu'il venait de lui dire. Elle resta sans voix, immobile. 

- Je suis désolé, ajouta-t-il en voulant lui prendre le visage entre les mains. 

Elle recula. 

- Tu ... 

Elle se mordit la lèvres inférieures et ses yeux se remplirent de larmes. 

- Kate, Roxane sera là et... 

- Tu as raison, le coupa -t-elle sans l'écouter davantage. Vas-y. Roxane et moi, on va très bien s'en sortir. 

Les larmes avaient disparues des yeux de Kate qui le fixait intensément. Elle serrait les poings et ses ongles rentraients dans ses paumes de mains. Intérieurement, elle était dévastée. Il lui avait promis... Elle l'avait cru. Mais il n'avait fait que mentir. Elle déglutit difficilement. Josh se leva, il voulut l'embrasser mais elle détourna la tête et il gagna la chambre en silence. Elle fixa la porte et laissa les larmes couler sur ses joues. 

 

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22 février 2015

Désolée pour le retard ! Voilà la suite !

Désolée pour le retard ! Voilà la suite ! 

Chapitre 3

        Castle s'était endormi, allongé sur les chaises de l'hôpital. Le père de Kate le contemplait en réflechissant. Le bouquet de perse-neiges tomba sur le sol en un léger bruit lorsque l'écrivain bougea. C'est ce qui décida l'homme à s'approcher du fidèle compagnon de sa fille. Jim Beckett hésita un instant avant de secouer énergiquement l'épaule de Richard Castle. Ce dernier mit quelques minutes avant de réagir. Il se passa une main sur le visage afin d'émerger complètement. Le consultant se redressa mais resta assis sur l'une des chaises. Le père du lieutenant Beckett s'installa à ses côtés. Tout les deux restèrent longtemps silencieux. 

- Vous devriez aller la voir, finit par déclarer Jim. 

Catle s'attendait à tout sauf à ça. Il avait tellement craint que l'homme lui annonçe que Kate refusait de le voir ! Un soupir de soulagement s'échappa de son être entier. 

- Vous venez de me montrer à quel point vous teniez à ma Katie, murmura-t-il en regardant fixement son interlocuteur. 

Il resta silencieux, sondant le visage fatigué de Castle. 

- Allez-y, ajouta-t-il. Et ne l'abandonnez pas maintenant ! Elle n'a jamais eu autant besoin de vous. 

Sur ces quelques mots, Jim se releva et se dirigea vers la machine à café sans un regard en arrière. Castle se releva lentement et épousseta son pantalon. Il réajusta nerveusement sa veste avant de ramasser ses fleurs. Il se dirigea d'un pas incertains jusque devant la porte de la chambre de la jeune femme devenue la maîtresse de son coeur. Il posa ses doigts sur la poignée en s'humidifiant anxieusement les lèvres. Il devait avoir un tête affreuse. L'écrivain tenta de rendre sa tignasse un peu plus discipliné. Lorsqu'il estima que le résultat devait être satisfaisant, il se râcla la gorge et frappa trois petits coups à la porte. Une voix masculine l'invita à entrer. Castle s'exécuta soucieusement. Ses yeux se posèrent immédiatemment sur Kate. Elle avait le temps pâle et les yeux fatigués. Mais malgré cela, un petit sourire se dessina sur son visage. Ses cheveux châtains tombaient en une cascade désordonnée sur ses épaules. Castle déglutit et lui tendit le bouquet de fleurs qu'il avait prévu de lui offrir. Katherine Beckett tourna la tête vers l'horloge accrochée au mur sur sa droite. 3h00. 

- Castle, dit-elle d'une voix cassée, vous êtes bien le seul homme capable de trouver des fleurs à cette heure. 

Elle les prit délicatement dans ses bras et plongea son nez dedans. A cet instant, aux yeux de l'écrivain, elle était plus belle que jamais. Une petite lueur de joie dansait dans les jolies yeux verts de la jeune femme. Il sourit attendrie devant la vision qu'elle lui offrait. Kate releva la tête vers lui et l'invita à s'asseoir en tapotant le matelas à sa gauche. L'homme s'assit précautionneusement près d'elle. Il plongea ses yeux bleus dans le regard de la jeune femme. 

- Ce ne sont pas n'importe quelles fleurs, Beckett, objecta-t-il doucement. Ce sont des perse-neiges, des fleurs qui fleurissent lors de la saison la plus rude de l'année. Elles combattent la froideur de l'hiver et n'en ressortent que plus belles et plus fortes. 

Kate resta sans voix, aspirée par le regard azurée de l'homme. La bouche entrouverte, elle ne répondit rien. C'est à cet éloquent silence que Castle comprit que son message était passé. Elle avait saisi la signification de ses fleurs blanches. L'écrivain, à travers l'acte anodin d'offrir des fleur, lui transmettait un message de courage. Et cet acte, bien plus significatif que de simples mots, trouvaient aisément un chemin jusque son coeur. 

- C'est très gentil à vous, déclara une tierce personne, provoquant le retour à la réalité de Kate et de Castle. 

Josh, assis à la droite de Kate, passa un bras possessif autour des épaules de cette dernière. Pourtant, le lieutenant Beckett ne quittait pas Castle des yeux. Josh, afin d'attitirer son attenton mais également dans le but de "marquer son territoir", déposa de doux baisers dans le creux du cou de Katherine. Celle-ci daigna enfin lui accorder son attention. Elle lui murmura quelques mots à l'oreille et il l'embrassa tendrement. Castle resta de marbre alors qu'au fond de lui, un cataclysme faisait rage. Il se contenta de prendre la main de Kate dans la sienne. Les doigts de la jeune femme exercèrent une légère pression sur la main de l'écrivain, qui ravi, ne put s'empêcher de sourire. Ce qui, bien entendu, n'échappa pas à Josh. Les deux hommes s'affrontèrent du regard tandis que Kate essayait de trouver une position plus confortable. Finalement, d'un même geste, ils arrangèrent les coussins de la jeune femme, qui les remercia d'un sourire. 

- Vous allez bien, demanda Castle en dessinant affectueusement sur la main de Kate des cercles concentriques avec son pouce. 

A cette question, Katherine détourna les yeux. Catsle se gifla mentalement. Bien sûr que non qu'elle n'allait pas bien ! Elle venait de découvrir qu'elle était incapable de marcher ! Qui pouvait aller bien après cela ? Il voulut se rattraper mais Kate s'était déjà reprise. 

- Je vais bien, déclara-t-elle d'une vois ferme qui aurait pu tromper Castle s'il ne la connaissait pas aussi bien. 

C'était exactement la même réaction que lorsqu'elle avait du faire face au sniper sevissant à New-York. Exactement la même voix, exactement les même mots. Pas de doute possible, le lieutenant Beckette était loin de bien aller. 

- Je pourrais quitter l'hôpital d'ici quelques jours, ajouta la jeune femme d'un ton qui se voulait détaché. 

L'écrivain acquiesça. 

- C'est une très bonne nouvelle, Beckett. J'en suis ravie. 

Il se tut un instant, cherchant la meilleure façon d'avançer la suite. Il inspira profondemment. Cela n'allait pas être facile à dire. 

- Je présume que vous n'irez pas à votre appartement, commença-t-il du bout des lèvres. 

Castle avait conscience qu'il marchait sur des oeufs. Katherine baissa les yeux sur les draps du lit. 

- Vous pouvez venir à la maison, continua-t-il, Alexis et Mère seront ravies de vous voir. Et vous ne seriez jamais seule. Nous pourrions veillez sur vous et... 

- Kate viendra chez moi, le coupa Josh brusquement. Je suis chirurgien, vous savez. Alors je pourrais m'occuper de ma petite-amie au mieux. Elle ne manquera de rien, je vous l'assure. 

Kate pinça les lèvres. La réponse de Josh ne semblait pas lui avoir plu. Elle se tourna vers lui, mécontente. 

- Merci Josh, dit-elle d'un ton sec, mais je suis tout à fait capable de prendre des décisions pour moi ! Alors ne répond pas à ma place ! 

Elle se tourna ensuite vers Castle qu'elle remercia d'un ton radoussi sans même écouter les excuses que baraguoinnait son petit-ami le chirurgien. Cette petite victoire de l'écrivain le rendait intérieurement euphorique. Il sourit donc à Kate. C'est à ce moment qu'une infirmière fit son entrée, demandant aux deux hommes de partir afin de laisser sa jeune patiente se reposer au calme. Josh déposa un baiser sur le front de Kate sous le regard envieux de Castle. Puis tout deux quittèrent la chambre de la jeune femme. 



 

        Kate était partie vivre dans l'appartement de Josh depuis quelques jours déjà. Le chirurgien veillait sur elle avec l'aide d'une aide-soignate nommée Roxane. La jeune femme s'était coupée du monde et refusait catégoriquement de sortir. Elle passait ses journées soit dans le canapé, soit dans son fauteuil roulant à lire des centaines de livres.Mais surtout à relire les polars de son écrivain préféré...

Kate faisait distraitement tourner sa cuillère dans sa tasse. Elle regardait les rayons du soleil danser allégrement sur le canapé de cuir blanc. La dénommée Roxane préparait le dîner en la surveillant du coin de l'oeil. Le lieutenant Beckett n'était pas quelqu'un dont il était très dur de s'occupper. Elle était extrêmement râleuse mais passait le plus clair de son temps, immobile dans son fauteuil à ruminer ses idées noires. L'aide-soignate se sentait triste pour la jeune femme, enfermée dans sa bulle de solitude. C'est pourquoi elle avait demandé aux amis de Kate de venir lui rendre visite. Et pour que la surprise soit totale, elle ,n'avait pas informé la principale interressée. La jeune blonde sourit à l'idée de la surprise qu'elle organisait pour la jeune femme. Elle l'appela gaiement pour dîner.

- Je n'ai pas faim, marmonna le lieutenant sans même jeter un regard dans la direction de son interlocutrice.

Roxane soupira. Elle allait encore devoir se battre pour faire avaler quelque chose à la jeune accidentée. Elle s'approcha donc de Kate et posa une main sur son épaule. C'est à ce moment que l'on frappa à la porte. L'aide-soignante dissimula son sourire derrière un faux air surpris. La détective ne s'y laissa pas prendre et demanda immédiatemment des explications.

- Une surprise pour vous, s'exclama la blondinette surexcitée.

La jeune Beckett ne sembla pas enchantée par cette nouvelle. Roxane se précipita vers la porte et laissa entrer Ryan, Esposito, Castle, Lannie ainsi que Gates. A leur vu, Kate se sauva vers la salle de bain sans laisser à personne le temps de faire le moindre mouvement.La jeune femme refoulait difficilement ses larmes. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure et le sang coula le long de son menton. Ses yeux s'embuèrent momentanément. Elle leva les yeux vers le plafon, la gorge nouée.

Dans le salon, les hôtes étaient restés immobiles, saisis. Roxane présenta ses excuses au petit groupe attéré avant de gagner précautionneusement la salle de bain. Elle passa doucement la porte et s'avança vers la jeune femme.

- Kate, commença-t-elle d'une voix douce qui se voulait appaisante.

- Faites-les partir, la coupa-t-elle. Tout de suite. 

Le ton du lieutenant était sans appel. Roxane resta silencieuse, consternée. Lannie ouvrit doucement la porte et se faufila à l'intérieur de la pièce.

- Kate, chuchota-t-elle.

Le jeune femme sentit les larmes revenir. Elle ferma les yeux.

- Lannie, va-t-en, supplia-t-elle. Va-t-en.

La jeune légiste s'arrêta dans l'embrasure de la porte.

- S'il-te-plait, Kate, ne me repousse pas, murmura Lannie d'une voix tremblotante.

La détective pinça les lèvres.

- Va-t-en, Lannie. Et emmène-les !

La voix de la jeune femme resta claire, sans aucune émotion. Les larmes roulèrent sur les joues de la jeune métisse. Elle porta la main à sa bouche, étouffant un sanglot. Roxane se précipita vers elle et la guida vers la pièce principale où le reste du groupe les attendait. Dès qu'ils virent l'expression du visage de leur amie, ils comprirent ce qui venait de se passer. Esposito serra la jeune légiste contre lui.

- Elle ne veut pas nous voir, sanglota-t-elle.

La jeune femme répéta cette unique phrase plusieurs fois. Castle voulu aller voir le lieutenant qu'il aimait mais Roxane s'interposa.

- N'insistez-pas, s'il-vous-plait. Revenez une prochaine fois.

Le petit groupe quitta l'appartement de Josh avec regrets. Lannie était en larmes et restait inconsolable. Sa meilleure amie venait de la jetter dehors et refusait de la voir. Elle n'arrivait pas à s'en remettre et ne le pouvait pas.

Kate les regarda partir de sa fenètre. Elle les suivit longtemps des yeux.

- Vous avez eu tord, mademoiselle Beckett, s'exclama Roxane en secouant doucement la tête.

Le lieutenant la fuslla du regard.

- Fichez-moi la paix, rétorqua-t-elle avant de se réfugier dans une autre pièce.

        Dès qu'Esposito, Ryan, Lannie, Catsle et Gates quittèrent l'appartement de Josh, ils regagnèrent le Precint doucement. Gates leur ordonna de se réunir dans son bureau. Ils l'y suivirent, dépités. Chacun prit une chaise en silence. Le capitaine attendit que tout le monde se soit installé pour prendre la parole.

- Nous n'allons pas abandonné un de nos équipiers, s'exclama-t-elle avec force. Chaque jour nous allons frapper à cette porte et demander à voir le lieutenant Becktett. Et à force de persévérence, nous finirons par venir à bout de cette tête de mule !

L'exclamation finale fit naître un timide sourire sur les lèvres de ses spectateurs. Mais ce petit discours venait de redonner espoir au petit groupe.

- Et nous nous réunirons ici tous les trois jours pour faire le point, ajouta Gates d'un ton ferme.

Tous acquiescèrent vigoureusement. Ils n'allaient pas abandonner aussi facilement !  

Mais au fils des semaines, l'espoir s'amenuisait. Chacun revenait bredouille et Kate résisitait toujours. Personne n'avait réussi à la voir. Les visages étaient de plus en plus graves. L'optimisme les désertait. 

       Un soir, Castle revint chez lui, plus déprimé que jamais. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vu Kate. Cette dernière s'enfermait et lui paraissait chaque jour plus inaccessible. Sa princesse s'était elle-même enfermée dans sa tour et même si aucun dragon n'en gardait l'entré, il ne parvenait à y pénétrer. Il prit sa tête entre ses mains. Il était tellement triste qu'il était incapable de pleurer. Il n'entendit même pas sa fille s'asseoir près de lui. Elle posa sa tête sur son épaule et il la serra instinctivement contre lui. Alexis devinait parfaitement ce qui minait son père. Mais elle ne supportait pas de le voir se morfondre. Néanmoins, elle le comprenait. Elle aussi s'était cassée les dents sur la détermination de Kate. Et après avoir souffert après plusieurs échecs, elle avait abandonné, déprîmée. C'est ce que tous avaient fini par faire. Abandonner et atteindre que Beckett leur fasse un signe. Tous sauf Castle. Lui continuait de frapper à la porte et de déposer des perse-neiges sur le paillasson. Mais cela commençait à le détruire. Ces refus systématiques avaient fait s'évaporer tout espoir du coeur de l'écrivain. Il soupira bruyamment. 

- Arrête de te faire souffrir comme ça, murmura la rouquine en se redressant. Il faut que tu arrêtes avant que tu ne sois plus capable de t'en remettre !

- Non, je ne peux pas l'abandonner, rétorqua Castle. Je ne peux pas la laisser seule dans un moment pareil ! C'est sa peur et son désespoir qui la poussent à agir comme ça mais il faut qu'elle sache qu'elle n'est pas seule ! Je suis là et je serais toujours là pour elle ! 

Alexis plongea ses yeux bleus dans ceux de son père. 

- Crois-moi, papa. Elle sait que tu es là mais elle a peut-être besoin d'espace pour se reconstruire ! Vas-y une dernière fois puis laisse-la. Laisse-la faire appel à toi lorsqu'elle s'en sentira capable. 

C'est quelques mots eurent le don de faire réfléchir l'écrivain et il finit par les trouver vraiment sensés. Sa petite fille était vraiment devenue quelqu'un d'incroyable et il en était tellement fier.

       C'est ainsi que le lendemain, il prépara un panier pique-nique et pris pour la dernière fois la direction de l'appartement de Josh. Il savait que ce dernier travaillé et laissait sa petite-amie au bon soin de l'aide-soignant. Cette jeune femme prenait son travail très au sérieux et cela avait le don de rassurer Castle. Il frappa donc à la porte et Roxane lui ouvrit. 

- Je suis désolée, elle ne veut pas vous voir, dit-elle encore une fois. 

L'écrivain lui demanda de le laisser entrer. La jeune blonde accepta. Il pénétra dans la cuisine et y déposa le panier. Puis, il alla se poster devant la porte de la salle de bain, où s'était de nouveau réfugiée Katherine. Il appuya son front contre le panneau de bois. 

- Je sais que tu es là, Kate, et je ne te forcerais ni à me réponre, ni à aller pique-niquer avec moi. Mais si tu as envie de faire l'un ou l'autre, il est temps de me le dire. 

Il attendit avec espoir quelques minutes mais personne ne lui répondit. Sa gorge se noua et il patienta avant de reprendre la parole. La douleur dans son coeur et dans son ventre était indescriptible. Elle lui échappait et il n'y pouvait rien. 

- Très bien, reprit-il. Je respècterai ton choix. Mais sache que si un jour, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, tu as besoin de quelque chose, tu peux m'appeler. Je répondrai toujours et je viendrai le plus vite possible. Et cela parce que je te l'ai promis, Kate. Always.

De l'autre côté de cette porte, Kate avait enfoui son visage entre ses mains. Elle tentait de maîtriser sa respiration. Une énorme boule s'était formée dans sa gorge. Elle déglutit difficilement.

- Castle, gémit-elle.

Lui, ne l'entendait pas. Mais il resta le front contre la porte. Il se laissa glisser contre le mur et sans le savoir, tout les deux avait le front appuyé au même endroit. Seul le bois verni séparait les deux âmes en peine. Finalement Castle se redressa et chaque pas qui le menait vers la sortit faisait saigner son coeur et celui de Katherine. Pourtant, elle ne fit pas un geste pour le retenir et se mordit violemment la lèvre inférieure lorsque la porte d'entrée claqua. Roxane se précipita dans la salle de bain où elle trouva Katherine recroquevillée sur elle-même. Toutes les deux savaient que Castle ne reviendrait pas et elles savaient que le lieutenant avait fait fuir tous ses proches.

- Ca ne peut pas continuer comme ça, Kate, s'exclama Roxane en saisissant son portable. 

Elle composa le numéro de Josh. Ce dernier répondit dès la troisième sonerie. L'aide-soignate tendit le téléphone à Kate qui le saisit maladroitement. 

- Ecoute Kate. Je désapprouve totalement ce que tu fais mais tu le sais déjà et ça ne t'empêche pas de continuer sur cette voie. Mais on en parlera ce soir ! J'ai une opération importante à faire alors je te laisse. Je t'aime. 

Et il raccrocha. Beckett rendit son téléphone à Roxane et reprit le livre qu'elle avait abandonné. Des fleurs pour ta tombe...



Josh rentra tard le soir et Kate était déjà assise dans leur lit. Il se dépêcha de la rejoindre. Assis près d'elle, il entreprit de la raisonner. Mais encore une fois, elle ne voulut rien savoir. 

- Ecoute; Kate. Evite d'être invivable avec Roxane, OK ? 

Le lieutenant Beckett leva le yeux au ciel. 

- Je ne suis pas invivable, s'énerva-t-elle. Je ne lui demande rien ! 

- Mais si, tu es invivable Kate, s'écria Josh. A cause de toi, Roxane m'appelle une fois par jour minimum ! Mais tu n'es pas le centre du monde, Kate ! Il y a d'autres personnes qui ont besoin d'attention ! Et je travaille, moi ! J'ai besoin de me concentrer pour faire mon boulot ! Je ne peux pas passer mon temps à m'inquiéter pour toi ! Il est temps que tu te prennes en main et que tu te débrouilles ! 

Le chirurgien venait de hurler cela. Il faisait de grands gestes et avait à peine pris le temps de respirer. 

- Mis je ne te demande rien à toi non plus, cria Kate à son tour. 

- Très bien, dans ce cas, je vais aller dormir dans le canapé, se fâcha davantage Josh. Tu as vraiment un don pour me taper sur le système Kate ! 

- Très bien, je ne te retiens pas ! 

- Pourquoi ça ne l'étonne pas, railla-t-il. 

Kate le fusilla du regard. Le sous-entendu n'était pas passé inaperçu. 

- Tien, tu n'as pas absolument besoin d'avoir le dernier mot aujourd'hui, continua-t-il. Parce que d'habitude c'est toujours le cas ! Je comprends pas pourquoi je m'entête à rester avec une tête de mule pareille ! 

Il prit rajeusement ses coussins. Et se dirigea vers le canapé. 

- Bonne nuit Kate ! Je n'ai pas le coeur a passer la soirée à me disputer avec toi ! Peut-être que demain tu te rêveilleras moins têtues et moins égoïstes ! 

Elle saisit le bras de Josh. 

- Josh, s'écria-t-elle, brusquement paniquée. Ne m'abandonne pas ! 

Il se dégagea et tourna le dos. 

- Josh, l'appela-t-elle jusqu'à ce que la porte claque. 

La jeune femme regarda le lit vide à ses côtés. Elle était seule. Totalement seule. Et même ses propres jambes l'avaient abandonnés. Elle tenta de bouger, de se lever. Mais elle ne parvenait à rien. Un hurlement de frustration s'échappa d'entre ses lèvres. Elle jeta ses coussins à travers la chambre. Elle défit son lit totalement, à force de tirer rageusement dans les couvertures. Puis, elle hurla de colère et de désespoir. 

- Pourquoi, cria-t-elle. 

Elle s'énerva sur ses jambes qui refusaient de coopérer. Elle tenta le tout pour le tout et avant même de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se retrouva par terre en un bruit sourd, totalement emmêlée dans ses couvertures. Elle tenta de s'en sortir mais c'était de pire en pire. Elle était totalement incapable de se dépêtrer seule de tout cela. Elle eut un rire amer. Quelle métaphore ! A partir de maintenant, tout ce passrerait ainsi, elle serait incapable de se débrouiller seule pour se défaire des noeuds que faisait la vie. Elle se laissa tomber sur le sol et contempla le plafond. Son impuissance la désolait. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Kate les laissa couler. Elle ne pouvait les retenir plus longtemps. Elle se mit à sangloter de plus en plus fort jusqu'à ce que ces sanglots lui déchirent la gorge. Elle était seule, abandonnée et diminuée. Elle pleurait tellement qu'elle n'entendit pas Josh revenir. Elle remarqua sa présence seulement lorsqu'il la prit dans ses bras. Elle s'accrocha désespéremment à lui. 

- Pleure, mon petit coeur, pleure. Cela va te soulager. 

Il lui caressait tendrement les cheveux. 

- Ne m'abandonne pas, sanglota-t-elle en enfouissant son visage dans son cou. 

Il la berça doucement en lui chuchotant des paroles réconfortantes. 

- Ne m'abandonne pas. 

Elle ne s'arrêtait plus de pleurer. Toutes les larmes qu'elle avait refoulée jusqu'ici coulaient maintenant en un torrent indomptable. Elle trampait le pyjama de Josh de perles salées. 

- Je t'en prie, le supplia-t-elle en s'accrochant davantage à lui. 

La plus grande peur de Kate était l'abandon. Elle avait tellement mal vécu l'abandon forcé de sa mère. Et maintenant ses jambes l'avaient abandonnés, elle aussi. Et elle avait elle-même provoqué l'abandon de ses plus proches amis. La gorge nouée de voir celle qu'il aimait dans cette état, Josh dût prendre sur lui avant de pouvoir lui répondre. 

- Je ne t'abandonnerais pas, Kate, chuchota-t-il en la serrant contre lui. 

- Promet-le,hoqueta-t-elle en levant la tête vers lui. 

- Je te le promet, jura-t-il en la regardant droit dans les yeux. 

Kate, sanglotante, se lova dans les bras de Josh. Ce dernier la transporta jusque dans le lit où il s'allongea à ses côtés. Il la garda tout contre lui en caressant son visage. La jeune femme finit par s'endormir, le visage baigné de larme. Josh lui essuya doucement les joues et l'embrassa tendrement sur le front. 



 

       Le lendemain matin, Kate se réveilla doucement. Elle tatonna doucement pour trouver le corps chaud et réconfortant de son petit ami mais elle ne trouva que le vide. Elle se releva brusquement. Sa place était déserte et froide depuis longtemps. Kate passa anxieusement sa main dans ses cheveux enmêlés. Elle tourna la tête vers la table de chevet où trônait un énorme bouquet de roses rouges. Au milieu se dressait fièrement une carte blanche. Elle la saisit rapidement. 

Bonjour mon petit coeur, 

Je suis parti à l'hôpital. Je rentre bientôt. 

Sois sage, 

Je t'aime, mon amour 

La jeune femme jeta la carte à l'autre bout de la pièce et enfouit son visage dans le coussin de Josh où il restait quelques effluves de son parfum. 

 

 

 

15 février 2015

Chapitre 2 Tous attendaient les résultats.

Chapitre 2

        Tous attendaient les résultats. L'angoisse se lisait sur les visages de chacune des personnes présentes dans l'hôpital. Un silence pesant régnait. Chacun était plongé dans ses sombres pensées. Et toutes ses pensées étaient tournées vers Beckett. Soudain, le bruit d'une porte battante les fis lever la tête. Le nouveau venu vint s'asseoir près d'eux après les avoir gravement salués de la tête. Il avait le teint pâle, le coeur opressé, l'air tendu. Le père de Kate vint lui serrer courtoisement la main. 

- Des nouvelles, Josh, se risqua-t-il à demander. 

L'homme secoua négativement la tête. Ses longs cheveux noirs accompagnèrent doucement ses mouvements. 

- Pas pour le moment, réussit-il finalement à articuler. 

Tous reprirent leur occupation première, à savoir, l'attente angoissée. Castle, lui, fixait le mur blanc qui se dressait face à lui. Les images de la dernière fois défilaient dans son esprit. A l'époque, Kate venait de se faire tirer dessus par un sniper. Et on l'avait accusé, lui, de tous les maux dont elle souffrait. L'écrivain passa sa main sur son visage et prit une profonde inspiration. Que n'aurait-il pas donner pour avoir rattrapé la main de la jeune femme quelques heures auparavant ! Il déglutit difficilement. La main de sa fille vint se poser sur son bras. Il tourna doucement la tête vers elle et contempla son doux visage pâle. Il chercha dans les yeux de sa fille le courage de lui sourire et de la serrer paternellement contre lui. Il passa doucement sa main sur sa joue et l'embrassa sur le haut du crâne. Son petit diable roux... Il avait tant besoin de lui maintenant... Et elle aussi avait besoin de lui... Alexis adorait Kate et cette dernière lui avait donné de nombreux conseils sur des sujets typiquement féminins. Des sujets qu'elle n'avait jamais osé aborder avec son père... La jeune fille se mordit anxieusement le pouce lorsqu'elle se redressa. Son père laissa son bras posé de manière protectrice sur ses épaules de jeune fille. Cette présence la réconfortait d'une manière qu'elle n'aurait pu d'écrire. 

       Lannie, Ryan et Esposito était un peu plus loin. Lannie, assise sur le banc, discutait à voix basse avec Martha. Cette dernière tentait de réconforter la jeune légiste qui montrait des signes évidents d'impatience et d'angoisse. Esposito, quant à lui, faisait les cents pas dans le couloir, se maudissant d'avoir laissé son amie, seule, poursuivre un tueur. Il tapa soudainement et violemment contre le mur en grommelant un "fait chier". Ryan l'invita alors boire un café un peu plus loin. Tous les deux disparurent au bout du couloir. Et le silence et l'attente reprirent. Personne n'osait bouger. Personne n'osait parler. Mais les cerveaux, eux, tournaient à plein régime. 

       Au bout d'une attente qui sembla aux yeux de tous un supplice interminable, une jeune femme s'approcha d'eux. Tous se dressèrent comme un seul homme, attendant le verdict. Impressionnée, la nouvelle venue resta un moment pantoise. Mais elle se reprit rapidement pour leur délivrer les nouvelles tant attendues. Toutes les personnes présentes se rassemblèrent autour de la jeune femme. 

- Katherine Beckette souffre d'un traumatisme cranien léger. Il n'y a rien de grave là-dedans. Il faut la surveiller quelque temps pour être certains que des complications ne fassent pas leur apparition. Elle risque de souffrir de migraines quelques jours mais ça ira. Et elle vient de se rêveiller donc....

Un souffle de soulagement parcourut l'assemblée. Tous se sourirent. Rien de grave...

- Quand pourra-t-on la voir, demanda Castle d'un ton pressant. 

- Avant d'aller la voir il faut que vous sachiez quelque chose, les coupa-t-elle anxieusement. 

Ils reportèrent leur attention sur la jeune infirmière. La peur de Castle augmenta brutalement. 

- Votre amie souffre d'une paraparésie partielle. Nous l'avons découvert à son rêveil. 

Lannie porta les mains à sa bouche, effrayée. Comme elle possédait pas mal de connaissance en médecine, elle était la seule à avoir compris le jargon médical de la jeune blonde. Esposito, énervé par son incompréhension, demanda de manière plutôt brutale à l'infirmière d'être plus précise. 

- Et bien, commença-t-elle, cela signifie que votre amie ne peut pas effectuer certains mouvements. Dans son cas, elle est totalement paralysée des jambes. 

Elle laissa aux proches de Kate le temps  d'assimiler la nouvelle. Le coeur de Castle avait bondit dans sa poitrine lorsqu'elle avait prononcé cette terrible phrase. Sa Kate était paralysée des jambes... Cette nouvelle le touchait encore plus profondemment qu'il ne l'avait cru possible. Le père de Kate pressa la jeune infirmière de questions. 

- Cela n'est que temporaire, et avec des séances de Kinésithérapie et le soutien de sa famille, elle pourra remarcher. Mais cela risque de prendre plusieurs mois... Et il faudra que vous fassiez tous preuve de beaucoup de compassion et de compréhension car elle risque de ne pas être facile à vivre pendant ces quelques mois. Et vu sa réaction lorsque le verdict est tombé, elle va vraiment avoir besoin de vous à ses côtés. 

Tous hochèrent la tête de concert. Ils allaient l'aider et être pour elle d'un soutien indeffectible. Josh demanda s'ils pouvaient la voir. 

- Elle doit déjà vous en faire voir de toutes les couleurs, ajouta-t-il. 

- Et bien, elle n'a pas été tendre mais elle a toutes les raisons d'être énervée et désespée, sourit la jeune femme. 

Elle leur confirma ensuite qu'ils pouvaient rendre visite à Kate dès maintenant. 

- Mais seuls deux personnes peuvent entrer, précisa-t-elle. 

Le père de Kate et Josh furent les deux premières personnes à aller voir le lieutenant Beckett. Castle se laissa lourdement tomber sur une chaise, la tête entre les mains. Il tentait d'imaginer ce que Kate avait pu vivre lors de son éveil. Il avait dû être difficile pour elle de réaliser qu'elle était incapable de bouger. Et le verdict avait dû la faire entrer, soit dans un crise de larmes, soit dans un colère noire. Castle penchait plutôt pour la deuxième option... Martha et Alexis lui proposèrent de rentrer se reposer avec elles et de revenir le lendemain. Il leva la tête vers les deux rouquines le surplombant. 

- Partez sans moi, reposez-vous, déclara-t-il. Et ne m'attendez pas. Je ne quitterais pas cette hôpital sans avoir vu Kate et pour la voir, j'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra.

8 février 2015

Voilà, je commence ma fic ! Accident de Parcours

Voilà, je commence ma fic !

Accident de Parcours

Chapitre 1

Elle courrait vers la porte en donnant des ordres. Il était derrière elle, comme son ombre. Comme toujours. Dans le feu de l'action, elle ne le remarquait à peine, pourtant il restait là. Elle réajusta son gilet par balles et le vit, les yeux rivés sur elle. Elle le prit à part. 

- Vous, vous restez ici ! 

Il tenta de protester mais elle était déjà passé à autre chose. Ses long cheveux caressèrent sa joue lorsqu'elle fit volte-face pour se placer devant la porte. Elle fit un geste à Esposito et ce dernier se mis en position. Ils se consultèrent des yeux et lorsqu'elle hocha la tête, il enfonça la porte en hurlant "Police de New-York, les mains en l'air ". Elle entra à sa suite, l'arme au poing et le coeur battant. Elle n'avait qu'une chose en tête : sauver Penny. La petite fille de six ans avait été enlevée par leur tueur la veille. Elle devait la retrouver avant qu'elle ne rejoigne les autres victimes, pas plus âgés qu'elle, allongées dans la morgue. 

- Kate, par ici, chuchota Ryan en lui faisant un signe de la main. 

La jeune femme le rejoint rapidement. Il lui fit signe qu'il fallait monter. Elle prit naturellement la tête des opérations. Les gars étaient derrière elle, prêts à la couvrir au moindre bruissement. Le lieutenant Beckett montait lentement les escaliers et se plaça prêt de la porte. Derrière, des bruits de pas retentissaient. Les gars se placèrent près d'elle et les renforts se mirent en position. Ryan enfonça la porte, réitérant l'action d'Esposito. Tous se précipitèrent dans la pièce. La petite fille était assise sur un vieux matelas, baillonée et terrifiée. Un mouvement attira l'attention de Kate. 

- Il se tire, hurla-t-elle en se lançant à sa poursuite. 

Elle courut vers le fuyard et dévala les escaliers à sa suite. Soudain, un bruit attira son attention. Il provenait d'au-dessus d'elle. La jeune femme compris mais trop tard ce qui se passait. Un jeune homme se réceptionna habilement derrière elle. Son rythme cardiaque accelèra brutalement lorsque l'homme qu'elle poursuivait se tourna vers elle, un grand sourire aux lèvres. Un complice... Aucun indice n'avait laissé présager que ces actes atroces étaient commis par deux tueurs ! La jeune femme braqua son arme sur le premier puis sur le deuxième et cela pendant quelques minutes. Kate ne savait pas comment réagir mais elle se reprit rapidement. 

- Rendez-vous sans résister, dit-elle. C'est fini. 

A peine avait-elle fini sa phrase que l'un des hommes l'attaqua. Elle allait tirer mais l'autre la désarma d'un coup de pied. Elle se lança donc dans un combat singulier désespéré. Malgré ses années de pratique et le fait qu'elle était très douée pour les arts martiaux, elle ne pouvais pas faire le poids contre ses deux gros colosses. Deux hommes bien musclé qui l'attaquait sans ménéagement... Elle se fatiguait rapidement. Son souffle ératique en était un indice non négligeable et il n'echappa pas à ses deux attaquants. Le lieutenant de police pria pour que ses camarades viennent l'aider. Elle commençait à faiblir sous les coups féroces. Elle n'avait plus qu'une chose à faire. 

- Esposita, hurla-t-elle en repoussant violemment l'attaque d'un des assassins d'enfants qu'elle poursuivait depuis plusieurs jours. 

Cet appel à l'aide fit sourire ses deux agresseurs. Elle n'allait pas tenir très longtemps et malgré sa fierté, elle le savait. Ses pieds se rapprochaient inexorablement du bord du pallier et elle commençait à être en équilibre précaire. Un aire de panique apparut sur son visage. Les deux hommes jubilèrent en la voyant, elle, lieutenant de police de New-York, ployer sous leurs assauts répétitifs. Ils ne virent pas qu'il n'y avait rien d'honorable dans le fait d'attaquer une jeune policière, seule, alors qu'ils étaient deux colosses musclés. Kate commençait à désespérer lorsque la voix de ses coéquipiers raisonna au dessus d'elle. Elle appela de nouveaux. Ils se précipitèrent vers elle pour lui venir en aide et lorsqu'ils arrivèrent à se hauteur, ils furent les mieux placés pour la voir basculer en arrière. Un éclat  de terreur pur passa dans son regard et elle tenta de se rattraper sans résultat. Castle, qui n'avait, de nouveau, pas respécter ses consignes, tendit la main vers elle mais leurs doigts se frôlèrent seulement. Il ne put donc que regarder la jeune femme qu'il aimait tomber et dévaler les escaliers. Il resta pétrifié, regardant le corps de la femme tant désirée, rebondir sur les marches de l'escalier. Le cri de Katherine Beckett raisonna dans la cage d'escalier. Lorsque Castle reprit contact avec la réalité, il remarqua qu'Esposito et Ryan avait menotté les tueurs et se précipitaient vers leur supérieure. Il les poussa pour arriver le premier auprès d'elle. Il prit délicatemment son corps inanimé dans ses bras et hurla qu'on appelle une ambulance. Il passa sa main dans les cheveux ensanglantés de l'élue de son coeur et serra la jeune femme, inerte, contre lui. 

- Tien bon, ma Kate, tout va bien se passer...

 

8 février 2015

Bienvenue dans mon blog de fictions Castle et

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        Bienvenue dans mon blog de fictions Castle et Beckett ! Au programme, de l'action et du caskett, de l'humour et du caskett, de l'amour donc du caskett, pas de suspens mais du caskett.... Vous l'aviez compris, je suis une fan de caskett ! J'espère que vous aussi ! Si c'est le cas, j'espère que vous aurez autant de plaisir à lire que moi à écrire .... 

 

 

 

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