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Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
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21 mars 2016

Voilà la suite ! Chapitre 18 Elle était prête,

Voilà la suite ! 

Chapitre 18

      Elle était prête, enfin. Et, elle attendait impatiemment que Castle vienne la chercher. Angoissée, elle se mit à se ronger les ongles. C'était long tout de même... Et si... La porte s'ouvrit ! Kate sursauta légèrement. Cela inquiéta un peu son acolyte. Il fallait qu'il paraisse calme et confiant. Calme et confiant, se répéta l'écrivain en inspirant profondément. Son idée n'était pas mauvaise, il en était certain... Il fallait juste que Kate voit les choses comme lui... Cela ne semblait pas si simple ! 

        Il lui adressa son grand sourire charmeur, celui qui exaspérait Kate autant qu'elle l'adorait. Elle se prit à lui sourire aussi. Il se plaça derrière elle et elle leva la tête vers ses yeux bleus... 

- Qu'as-tu prévu, souffla-t-elle en s'y noyant malgré elle. 

Il sourit simplement davantage. Elle pénétra enfin dans le salon... Et ouvrit de grands yeux, surprise. Des bougies éclairaient d'une manière chaleurese cette belle pièce. Et au centre trônait le canapé, convertit en lit pour l'occasion, drapé d'un magnifique et soyeux tissu écru. Elle huma délicatement la fragrence sucrée d'orange, de jasmin et de pêche mélangés... Exquit ! Un petit sourire s'imprima sur le visage de la jeune femme qui ferma délicatement les yeux. 

- Est-ce que madame est prête, demanda une voix profonde près d'elle. 

Castle, les manches de sa chemise savamment pliés, un léger bouton retiré, la laissant contempler une parcelle de peau pâle aussi prometteuse qu'un ciel azuré, la regardait avec un air avenant et sérieux, et même un brin solennel. Elle hocha doucement la tête, conquise par cette mise en scène des plus attirante. 

- Je vous invite à prendre place, susurra-t-il en lui désignant la couche du plat de la main. 

Elle avança machinalement son fauteuil mais eut un léger doute, une fois près du grand matelat. L'écrivain le sentit à son regard, soudainement hésitant, à ces gestes, particulièrement incertains, et à cette lèvre inférieure, assaillit férocement par ses dents blanches ; elle n'était plus que doutes. Il posa une main appaissante entre ses omoplates. 

- Allongez-vous, madame, mettez-vous à l'aise, la séance va pouvoir commencer. 

Elle inspira profondément mais sourit en voyant le clin d'oeil fugace qu'il lui adressait avec espièglerie. Elle se hissa sur la couche, s'allongeant précotioneusement sur le drap doux et lisse, inspirant son odeur fraîche. Elle obéit lorsque Castle lui intima de fermer les paupières et sentit alors les doigts froids de Castle courir sur la peau de son visage. Une odeur de citronelle se fraya un chemin jusque ses narines et elle se détendit légèrement. Les doigts de Castle courraient sur sa peau et massaient chaque parcelle à laquelle il pouvait avoir accès. Une douce musique de chute d'eau et de piano envahit chaque recoin de la pièce... Kate se laissa aller complètement, s'abandonnant aux doigts experts de l'écrivain. Ce dernier délaissa son visage pour s'occuper de ses longues jambes, particulièrement bien mises en valeurs par le short sombre qu'elle portait. Le lieutenant semblait particulièrement détendue. Tout cela commençait très bien. 

Le maître du macabre, mu en spécialiste des massages relaxants, frotta un noix de crème entre ses mains avant de les déposer sur les membres inférieures de sa jeune patiente. Il la massa avec soin et amour, caressant toniquement chaque cellule de son épiderme. Puis, il enchaîna subtilement avec les exercices de kinesithérapie. Il ne cessait de contempler le visage de Kate, à la recherche de la moindre crispation. Mais elle restait totalement calme, appaisée. Il étira les muscles de sa partenaires avec douceur, lui massant jusque ses orteils délicats. Un soupir échappa à la brunette, qui se laissait charmer par le bien-être l'habitant. Elle ne pensait à rien, rien d'autre que cet instant de bonheur. Elle était simplement bien. Elle entrouvrit les yeux et rencontra ceux, si bienveillant, de sa moitié, sourire aux lèvres. Ses lèvres s'étirèrent en une réponse inaudible. Elle exprimait son bien-être par un sourire. Castle en fut touché. 

Il aida ensuite Kate à se retourner pour s'allonger sur le dos, et il continua son petit manège, heureux de voir que tout se passait pour le mieux. Puis, il remonta délicatement le tee-shirt de la jeune femme, qui se tendit légèrement. Il dévoila son dos, gracieux, et le massa à son tour, avant d'y déposer des pierres chaudes. Un murmure fut la seule réponse qu'il eut... Mais c'était tout ce qu'il attentait. Il la contempla et passa une main dans ses cheveux, massant ensuite son cuir chevelu. La respiration calme, elle était silencieuxe et appréciative. Il avait créé tout cela pour elle... Rien que pour elle... Castle prit soin de ne blesser Kate d'une quelconque manière, notamment avec les pierres. Il avait craint qu'elle ne soit trop chaudes... Mais tout semblait parfait ! Sa dulcinée se sentant comme un poupée entre ses mains lors des éxercices fait de manière "classique", l'avait blessé... Pour elle ! Elle était tellement à ses yeux ! Ce massage, cet instant, c'était lui montrer que se laisser dorlotter, se laisser guider par autrui dans ses mouvements physiques, ce n'était pas si étrange, finalement. Il voulait lui montrer qu'elle n'avait rien d'un pantin, elle était une femme désirable ! Et il semblait avoir atteind son objectif... 

La session prit fin bien trop vite au goût de Kate, qui émit un râle de mécontentement. Cela fit rire Castle. Elle qui pleurait pour ne pas faire ses exercices, râlait maintenant pour ne pas les voir s'arrêter ! Elle se redressa sur les coudes et tourna la tête vers lui. Elle avait les joues légèrement rougis. Elle semblait ne pas vouloir le laisser se stopper.

- Même les mailleures choses ont une fin, Kate, sourit-il.

Une moue boudeuse étira le visage de la jeune femme mais elle sembla se résigner en un baillement.

- Allez, au lit, s'exclama-t-il en ébouriffant les cheveux de Kate. 

Elle grogna mais regagna son fauteuil docilement. Roxane s'empressa de venir l'aider.

- On inverse les rôles, demain, Castle, murmura le lieutenant, taquine. Je ne suis sûrement pas la seule à avoir besoin d'exercices !

Elle loucha sur le ventre de l'écrivain avec un air des plus éloquent. Il plaqua ses mains dessus.

- Eh ! Je ne suis pas gros, s'offusqua-t-il. Et je fais de l'exercice !

Il avait rajoutté la deuxième partie de la phrase en la voyant partir, riant aux éclats. Il soupira en souriant à son tour. Cette femme allait le faire devenir chèvre ! Et Dieu, qu'il l'adorait ainsi ! Il remit le salon en ordre, sifflotant doucement, juste heureux d'avoir atteind son but. Et elle savait ce qu'il avait fait... Sa dernière remarque le prouvait ! C'est donc, le coeur en joie qu'il regagna sa propre chambre et... 

Il était sans voix. Sur son lit... Sur ses draps sombres... Une guirlande de lumières formait un seul petit mot. Pas besoin de signature, il savait que c'était elle. Et elle lui disait merci... 

Finalement, ce soir, il utiliserait la chambre de sa fille... 

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19 mars 2016

Voilà la suite ! :) Chapitre 17 Castle avait

Voilà la suite ! :) 

Chapitre 17

         Castle avait craqué. Et il se giflait intérieurement pour cela. Il devait être le roque dans cette relation, et il avait craqué. Même pas une semaine ! Trois jours ? Pas encore... Il serra Kate contre lui. Peut-être que c'était trop... Il l'embrassa sur le front avant de la laisser seule dans la chambre. Elle avait besoin de se reposer et de réfléchir un peu. Et lui aussi...

         Kate ne voulait pas qu'il s'éloigne Son coeur battait la chamade lorsque le corps chaud de Rick se détacha du sien. Elle aurait voulu le supplier de ne pas l'abandonner ainsi. Pourtant, elle ne dit rien. Elle le regarda partir, la gorge nouée. Se recroquevillant dans le lit double, elle enfouit son visage dans les coussins. Elle ne souhaitait pas penser à cette matinée apocalyptique. En quelques heures, tout avait de nouveau basculé... Du "je me sens mieux" au "je sombre plus"... Elle se sentait à la fois vide et malheureuse. Elle voulait disparaître, ne plus être là ... Et y rester toujours... Frustrée, elle cria dans ses oreillers. C'était trop dur ! Elle se sentait dépassée. Il fallait qu'il revienne. 

- Ne m'abandonne pas... 

       Castle la contemplait de l'embrasure de la porte. Il la gardait à l'oeil tellement sa réaction précédente l'avait retourné...choqué. Jamais il n'aurait pu prévoir cela... SA Kate... Non, il ne pouvait pas penser qu'elle se sente mal à ce point ! C'était avec elle-même qu'elle devait se réconcilier et ensuite, seulement ensuite, avec le reste du monde ! Il passa une main sur son visage, anxieux. Il sentait l'idée germer dans son esprit. Mais serait-elle prête ? Il l'espérait. Quittant la pièce, certain que la jeune femme ne chercherait pas à bouger, il saisit son téléphone. 

        Kate tentait de garder une respiration calme et maîtrisé lorsqu'un éclat de voix la fit sursauter. Castle était de retour. 

- Roxane est là, annonça-t-il. 

La brunette hocha la tête doucement et regarda la blondinette faire les valises. Un sentiment de panique la prit. 

- Pourquoi elle fait ma valise, demanda-t-elle d'une petite voix. 

Castle vint, lentement, s'asseoir près d'elle. Cela n'était pas de bon augure. Elle serra les draps dans ses poings alors que sa repiration se faisait plus difficile. La chassait-il ? Il posa sa main doucement vers son épaule. 

- Tu verras, chuchota-t-il avec un petit sourire. Tu verras. 

Elle n'en était pas plus rassurée. 

- Tu viens avec moi, s'enquit-elle, finalement, le souffle ératique et la voix à peine audible. 

Castle fut étonné par cette question. Avait-elle si peur qu'il la laisse tomber ? Visiblement... 

- Bien sûr. 

Aucun mot n'aurait pu davantage la rassurer. Elle ferma les yeux de soulagement. 


 

        Il venait de l'installer dans sa ferari rouge. Elle semblait toute intimidée, assise dans le siège avant. Castle s'installa derrière le volan alors que Roxane prenait place à l'arrirère. Il s'inquiétait de la voir si silencieuse. Kate était immobile et plutôt calme. Il craignait que ce soit le calme avant la tempête. 

- J'ai prévenu ton père que nous partions quelques jours, annonça-t-il tout en faisant rugir le moteur. 

Elle hocha la tête pour toute réponse. Elle lui avait demandé à de nombreuses reprises où il l'emmenait mais il avait refusé de répondre. Elle avait même menacée de ne pas le suivre et c'est à cet instant qu'il l'avait soulevée en riant pour l'installer dans l'auto, sans faire cas de ses protestations. Elle semblait bouder un peu. Cela le fit sourire. Elle se tourna vers la vitre, ignorant son sourire goguenard. Il contempla sa silhouette élancée alors qu'ils quittait la ville. Direction... Inconnue pour une certaine demoiselle, qui était de mauvaise humeur ! Castle était rassuré de la voir s'exaspérer. Il la préférait énervée plutôt que passive ou dépressive. Tant qu'elle s'énervait, l'espoir restait ! 

Le trajet se passa dans le calme. Roxane et Rick discutaient de temps en temps. Kate, elle, continuait de faire étalage de ces talents de "boudeuse" et ne participa aucunement à la conversation. Les deux autres échangèrent un regard angoissé. Etait-ce réellement une bonne idée de la retirer ainsi d'un endroit qu'elle connaissait bien pour un autre ? Ils ne savaient pas vraiment, mais pouvaient tenter le coup ! Roxane veillait sur la jeune femme, tentant de la convaincre de cesser ses enfantillages. Rien n'y fit. Elle fut intraitable. 

Le petit groupe fit une pause sur une air d'autoroute. Kate s'éloigna dans son fauteuil. Richard la rattrapa rapidement. 

- Kate ! Tu vas où, s'inquièta-t-il. 

Elle soupira. 

- Au toilette, Castle ! 

L'homme rougit et demanda à Roxane de l'accompagner. Le lieutenant leva les yeux au ciel en grommelant mais l'aide soignante la suivit sans y faire attention. Elle était vraiment de mauvaise humeur. Castle sortit de quoi les restaurer en attendant le retour des deux jeunes femmes, qui ne tardèrent pas à revenir. La brunette n'avait pas l'air d'avoir retrouver un semblant de bonne humeur et était même encore plus énervée. Castle consulta Roxane du regard. 

- On va dire qu'on était pas trop de deux, grimaça-t-elle avec un regard inquiet vers Beckett. 

Cette dernière la fusilla du regard. L'écrivain se dit qu'il devait la dérider... Et cela allait sans doute être bien compliquée ! Il lui propsa un muffin qu'elle refusa d'un signe de tête. Il sortit alors toute sorte de gâteau pour tenter de contenter sa muse mais rien ne semblait la faire changer d'avis. Roxane avait l'impression de retrouver la Kate du tout début et cela l'inquiétait de plus en plus. Castle se mit à chercher d'autres choses pour satisfaire Kate et l'aide soignante posa une main sur son épaule. 

- Arrêtez, Richard. 

Il la regarda, surpris et tenta de protester. 

- Kate, ça suffit, morigéna la blondinette en saisissant le muffin. Tu as de la chance d'avoir un homme attentioné pour veiller sur toi, arrête de le faire tourner en bourrique ! 

- Je ne vous demande pas votre avis, siffla l'accidentée avec un air énervé. Et c'est toujours Beckett pour vous ! 

Roxane sentit les battements de son coeur s'accélérer. Elles étaient bien de retour à la case départ. Elle soupira, enroula le muffin dans un sopalin qu'elle déposa sur les genoux de Kate. 

- Mangez. 

Le ton employait était très autoritaire et cela surpris Rick qui la connaissait comme une femme douce. Mais ce qu'il ignorait, c'est que Kate et elle avaient des rapports compliqués dès le début, ce qui avait forcé l'aide soignante à trouver une certaine forme d'autorité. Katherine Beckett ignora totalement la jeune femme et croisa les bras. 

- Vous n'avez pas mangé ce midi, je l'ai accepté, rappela Roxane, séchement, souhaitant la faire réagir. Maintenant, vous mangez. 

Richard voyait que sa tête de mule préférée n'était pas décidée à obéir et comprit que tout cela ne mènerait à rien. Mais lui aussi s'inquiétait beaucoup pour sa muse. Il fallait qu'elle mange quelque chose...Elle était déjà si maigre... Il s'agenouilla face à elle et posa ses main sur les accoudoirs du fauteuil. Elle le fixa, sans rien dire. Il lui sourit, saisit un petite cuillère en plastique et préleva avec attention un morceau de la sucrerie. 

-Vrroum Vrroum... 

Les sourcils de Kate s'arquèrent de surprise et de mécontentement. 

- Une bouchée pour Papa Jim, continua Castle, l'air rieur, en faisant tourner la cuillère pour faire l'avion. 

Il se stoppa devant la bouche de la jeune femme et la regarda, attendant une réaction. Crie, pleure, râle, pensait-il, mais réagit ! Kate semblait déstabilisée mais finalement, un petit sourire étira ses lèvres. Castle en fut surpris. Mais ce qu'il le surprit encore davantage, ce fut la vision de sa muse adorée, ouvrant simplement la bouche pour laisser "l'avion" entrer à "l'aéroport". Elle lui prit ensuite la cuillère des mains pour manger son muffin, toujours en silence. Castle la contempla en souriant avant de se redresser et d'aller rejoindre Roxane. 

- Je ne sais pas comment vous faites, sourit-elle en regardant, elle aussi, Kate manger. 

Castle rit. 

- Honnêtement ? Moi non plus, rétorqua-t-il. Mais elle et moi, on adore se taquiner. Depuis toujours. Elle ne l'a fait que parce qu'elle savait à quel point j'étais certain qu'elle ne le ferait pas ! 

Il la rejoignit rapidement et s'assit à même le sol à ses côtés, dégustant son propre muffin. 


        Ils arrivaient à destination. 

- Tu m'emmènes chez toi, s'exclama-t-elle avec surprise. 

Il rit. C'était ses premiers mots depuis leur départ... 

- Tu n'y étais pas déjà, questionna-t-il, légèrement moqueur. 

 Elle le toisa avant de soupirer. 

- Ta villa des hamptons, murmura-t-elle. Est-elle aussi majestueuse que tu nous l'a laissé entendre ? 

- Tu me le diras dans quelques minutes, sourit-il. 

Il avait hâte d'avoir son avis. Et s'il pouvait l'impressioner... Mais Richard savait bien que Kate n'était pas le genre de femme impressionnée par l'argent. Et il adorait cela chez elle ! Kate dissimula un petit sourire. Elle allait dans la villa de Rick... Et cette dernière se dressa devant elle, encore plus grande que dans son imagination. La jeune femme ouvrit de grands yeux... 

- C'est tout à toi, demanda-t-elle. 

- Oui, répondit-il fièr comme un gosse devant son nouveau jouet. 

Elle paraissait étonnée par la grandeur des lieux. Il l'aida à s'installer dans son fauteuil, alors qu'elle gardait les yeux rivés sur la maison. La réaction faisait sourire son ami. 

- Alors, s'enquit-il alors que l'expression du visage de Kate valait toute les réponses. 

- Pas mal, mumura-t-elle avec un petit haussement d'épaules qui se voulait désinvolte. 

Mais personne ne fut dupe : elle était impressionée. Castle fit fièrement faire le tour de la maison à ses invitées. Les extérieurs étaient splendides et l'intérieur tout aussi beau. Kate se retrouva rapidement installée dans le canapé, les coussins savament agencé autour d'elle. Elle sourit distraitement. Et son écrivain favori revint avec du café. Elle saisit la tasse, laissant la chaleur parcourir ses doigts. 

- Demain, je pense qu'on pourrait profiter de la piscine, proposa-t-il d'un ton calme. 

Le sourire de Kate s'effaça brutalement. Elle avala une gorgée de café pour dissiper sa gêne. 

- Je n'ai pas de maillot de bain, pretexta-t-elle pour annuler. 

Roxane sortit alors de la chambre où elle rangeait leurs affaires. 

- Je ne sais pas pourquoi on parle de maillot ici, mais si, tu as un maillot de bain. 

Le visage de Kate blémit. Son alibi venait de tomber à l'eau. 

- Je ne veux pas, avoua-t-elle alors, le nez plongé dans son café. 

Castle hocha simplement la tête. Il ne devait pas la brusque. 

- Très bien, pas de baignade pour mademoiselle Beckett ! Maus tu as interêt à paticiper au barbecue ! 

- Avec des chamallows, demanda Kate, sourire aux lèvres. 

L'écrivain prit un air offensé. 

- J'ai dit barbecue mademoiselle Beckett et pas de barbecue sans chamallows ! 

Elle sourit devant l'air scandalisé du maître du macabre et avala avec délice une gorgée de son café. Finalement, c'était pas si mal comme idée ! Elle avait l'impression d'avoir laissé derière elle un énorme poids... Un petit soupire lui échappa et elle s'appuya de tout son poids sur les coussins, soulagée. Elle remarqua alors Castle et ses cachoteries, chuchotant avec Roxane. 

- Que me cachez-vous, demanda-t-elle en se redressant suspicieuses. 

Les deux complices lui sourirent simplement. Castle l'embrassa sur le front en lui murmurant qu'elle le saurait très vite et Roxane l'emmena rapidement dans la chambre d'amis. La jeune blonde se mit tout de suite en tête de retirer les bottes du lieutenant qui la laissa délasser ses chaussure sans bouger. Elle semblait réfléchir quand Roxane lui annonça qu'elle devait mettre son short. Elle ne répondit pas et l'aide-soignante releva la tête vers elle, déléssant les lacets. 

- Roxane, chuchota la brunette, toujours pensive. 

Pourtant, elle ne continua pas sa phrase. Au contraire, elle fronça simplement les sourcils et tapota les accoudoirs de son fauteuil, l'air nerveuse. Du bout des doigts, elle jouait une mélodie rapide. La blondinette posa un main sur son genou, attendant qu'elle poursuive.

- C'est encore une surprise pour moi, n'est-ce pas ? 

Sa voix tremblait... Allait-elle pleurer ? Kate inspira profondément pour se maîtriser. Roxane commença par la rassurer en lui disant qu'elle adorerait mais elle la coupa. 

- Je sais, dit-elle simplement. 

Beckett savait qu'elle ne pouvait qu'adorer les attentions de son ami. C'était toujours le cas. L'aide-soignante ne comprenait pas ce qui la tracassait ainsi. Elle reprit néanmoins son occupation première, à savoir, déchausser la jeune femme, immobile et pensive. 

- Roxane... 

Elle venait de retirer les bottes de sa jolie patiente et se redressa. Katherine plongea son regard dans le sien. 

- Vous croyez que moi aussi, je peux lui faire une surprise ? 

 

 

14 mars 2016

Merci Meg ! Allez, la suite ! Chapitre 16 C'était

Merci Meg ! Allez, la suite ! 

Chapitre 16

        C'était pas possible ! Castle voulait brûler ce magazine ! La tête entre les mains, le regard effaré vers ce papier de malheur, il semblait au comble de l'angoisse. Martha et Alexis le fixaient, soucieuses. 

- Il ne faut pas qu'elle voit ça, déclara-t-il avec un geste rageur vers l'article en question. 

Sa mère posa une main sur son bras. 

- Tu ne devrais pas lui cacher, Kido, tenta-t-elle de tempérer. Elle mérite de savoir. 

- Grand-mère a raison, renchérit sa fille, elle doit savoir. 

Il secoua la tête vigoureusement. 

- Vous ne comprenez pas, s'exclama-t-il, la détresse présente dans sa voix. Elle ne voudra plus sortir en sachant cela ! Elle va de nouveau se terrer dans son trou, se refermer sur elle-même ! Elle ne supporte pas ce fauteuil alors... Non ! Elle ne doit pas savoir ! Et vous ne lui direz pas ! 

Les deux femmes finirent par se résigner devant l'air autoritaire de Rick. Elles sentaient qu'il voulait la protéger. Mais ce n'était pas la bonne manière. Il devait l'aider à faire face, pas la cantonner à l'ignorance. Elle n'apprécierait pas... 

Il entendit du bruit derrière la porte d'où, il le devinait, sortirait bientôt sa muse. Sans réfléchir, seulement mu par cet instinct de conservation propre à tout homme, il bondit pour cacher le magazine, tant déstesté, dans les coussins du divan. Il eut juste le temps de se redresser lorsqu'elle apparut. Elle était belle.... Légèrement maquillée, vraiment attirante. Elle sourit en saluant la famille Catsle au grand complet. 

- Alors, Castle, qu'est-ce qui est prévu pour aujourd'hui ?

Elle avait une voix enjouée et l'air reposé. Il s'en réjouit intérieurement et jetant un dernier coup d'oeil à l'improbable cachette, se dirgea vers elle. 

- Tout d'abord, le petit-déjeuner est servi, votre altesse, plaisanta-t-il en l'emmenant jusqu'au bar. 

Elle rit simplement. "votre altesse"... Il avait des idées farfelues parfois ! Mais elle adorait ça ! Elle s'installa le plus confortablement possible, essayant de passer outre le fait que ces jambes pendaient incontrollablement. Cela la destabilisa légèrement mais elle reprit rapidement contenance. Aujourd'hui, elle était bien décidée à profiter de sa journée sans aucun soucis ! Elle le voulait vraiment ! Décidée, elle saisit sa fourchette pour déguster les délicieux et odorants pancakes que Castle venait de plasser devant elle. Le coulis rouge sur ce met délicieux l'intrigua et elle plongea son doigt dedans avant de le sucer silencieusement. De la confiture de cerise.... L'attention était adorable ! Elle aimait tellement les cerises ! 

       Finalement, elle se retrouva installée sur le canapé, assise face à Castle, qui lui sourit. 

- Devine le programme d'aujourd'hui, demanda-t-il en lui saisissant la main délicatement. 

Un air de pronfonde réflexion s'imprima sur son visage. 

- Ne cherche pas à te souvenir du planning, je l'ai changé ! 

Une mour boudeuse le fit sourire. Elle se plaignit qu'elle ne savait pas mais refusa tout de même de donner sa langue au chat. 

- Dis-moi simplement ce que tu rêves de faire, sans réfléchir. 

- Un saut en parachute ! 

Cette exclamation prit l'écrivain de court et il la fixa, incrédule. Elle souhaitait...?! Kate rougit. 

- Je sais que...Mmh... Ainsi... Enfin...

Elle eut un geste écasif vers ses jambes en concluant que ce n'était pas possible. Castle saisit le visage de sa muse entre ses mains. 

- Si tu veux faire un saut en parachute, tu en feras un. Simplement, pas aujourd'hui car j'ai déjà organisé la journée mais bientôt ! Promis. 

Un sourire apparut progressivement sur ses lèvres. Un saut en parachute... Elle en rêvait ! Le maître du macabre annonça qu'il était de temps de se mettre en route vers une journée surprenante et il aida Kate à enfiler son manteau. Elle s'exécuta en souriant. Elle avait hâte d'y être. 

        Dans la voiture, la jeune femme contemplait le paysage, curieuse de deviner leur destination. Et Castle ne laissait rien filtrer ! Elle sentait la frustration de ne pas savoir augmenter en elle... La maniaque du contrôle était de retour et commençait sérieusement à s'angoisser ! Castle le sentait et se dépêcha de s'arrêter. Il cherchait simplement une belle vue .... Et il en avait une ! Ils étaient en pleine cambagne et Kate contemplait un magnifique champ de fleurs. Catsle déchageait la voiture et elle alla spontanément lui offrir son aide. S'offrit alors à sa vue... Deux chevalets et des toiles ! L'écrivain parut gêné par le regard inquisiteur de sa muse. 

- Ton père a dit que tu adorais la peinture, j'ai juste pensé que ... 

- Merci. 

C'est tout ce qu'elle dit avant de prendre les toiles et de se diriger avec Castle, dans le champs, afin d'en immortaliser la vue. Elle prenait son temps, multipliant les tâches colorées sur la toile à l'origine vierge. Les heures passèrent et tous les deux profitaient seulement du soleil, de la nature et de l'odeur légèremet âcre de la peinture. Kate chantonnait en réalisant son oeuvre alors que Catsle semblait en plaine galère, tournant la tête dans tous les sens pour saisir le meilleur angle. Finalement, curieuse, la brunette jeta un coup d'oeil vers l'oeuvre de son voisin... Et éclata de rire ! 

- Alors Castle, le taquina-t-elle, pas aussi doué avec la peinture qu'avec des mots ? 

L'homme grommela quelques explications, mécontent de voir l'écart entre son oeuvre et la belle peinture figurative de Kate. La sienne relevait davantage de l'art abstrait... 

- On ne peut pas être doué dans toutes les formes de l'art, continua Kate en pouffant. 

Il commença à se plaindre en lui demandant de cesser ses moqueries. Cela poussa davantage Kate. 

- Oh aller, Castle, avouez que vous ne savez pas peindre ! En tout cas pas mieux qu'un enfant de 4 ans ! Et...Hiiii ! 

L'écrivain venait de donner un coup de pinceau sur la joue de sa jeune compagne. Elle ouvrait de grands yeux surpris et éclata d'un rire scandalisé. S'armant de son propre pinceau, délaissant et la toile, et la vue, elle se mit en tête de colorer en rouge la joue de son nouvel adversaire. C'est ainsi que l'instant peinture dégénéra en...bataille de peinture ! Et en cascade de rire ! Les deux finirent allongés sur le sol, couvert de peinture et mort de rire. Lorsqu'ils céssèrent enfin, Castle s'assit et aida sa muse à en faire autant, appuyé sur lui, lorsque tous les deux furent aveuglés brusquement par un flash sortit de nulle part... Le temps qu'ils retrouvent leurs esprits et ils étaient encerclés par des paparazzi armés de leur appareil photo et de leur enregistreur. Kate s'agrippa instantanément à Castle. 

- Mademoiselle Beckett, parlez-nous de votre accident ? 

- Mademoiselle, êtes-vous infirme à vie? 

Mademoiselle, Beckett, par ici, s'il vou plait, cécité temporaire, les magazine, Beckett, chez Casle, de la police, Beckett, BeckettCastles'ilvousdreporuhnciknhe....

Castle serra instentanément la jeune brune contre lui et se redressa, la tenant dans ses bras alors qu'elle semblait de plus en plus effrayée. Elle cacha son visage dans le cou de Castle alors qu'il peinait à regagner la voiture. Les vautours les encerclaient, à la recherche d'un os-information à ronger. Après plusieurs minutes d'avancée laborieuse, Castle put enfin déposer le lieutenant à l'abri des flash dans la voiture et repartir chercher tout leur attirail. Pas un de ces charognards ne prit la peine de l'aider... Et il les en félicitait ! Il était énervé de les voir tourner maintenant autour de la voiture et de lui-même, ne cessant de faire reigner leur brouhaha incessant. 

- Cela suffit, gronda-t-il brusquement. Aucune déclaration supplémenaire ne sera faite !

Il agita une main rageuse comme pour chasser des insectes indésirables avant de claquer le coffre et gagner le siège conducteur. Il mit sa ceinture, surveillant sa protégée du coin de l'oeil. Elle scrutait les paparazzi d'un oeil apeuré, les mains agrippant le fauteuil... Qu'allaient-ils tous écrire ? Que voulaient-ils ? Pourquoi ne pas la laisser enfin tranquille ! Elle qui venait de décider de profiter de sa journée ! Une larme coula sur sa joue alors qu'elle reniflait. Un caresse sur ses joues chassa ses pleurs. 

- Tout va bien, Kate, chuchota Castle. On va rentrer... D'accord ? On rentre... 

Il fit rugir le moteur de la voiture et les indésirables s'écartèrent d'eux-même. Alors qu'il conduisait, il entendait la jeune femme assise à ses côtés pleurer. Elle semblait avec perdue le contrôle de ses émotions et laissait libre court à ses larmes. Il tentait des mots de réconfort en lui caressant le dos de temps en temps, quand la circulation le lui permettait, mais rien n'y faisait... 

Ils finirent par entrer dans l'appartements, Kate reniflant et Castle tentant de la réconforter. 

- Pourquoi étaient-ils là, demanda-t-elle d'une voix tremblante. Que voulaient-ils Castle ? 

Ce dernier se stoppa pour faire face à sa muse, les yeux larmoyants, suppliant Castle de lui dire autre chose que ce qu'elle savait. Il se prit la tête entre les mains. 

- Je suis désolée, souffla-t-il. Tout est ma faute... 

Il se laissa choir dans le divan et Kate vint l'y rejoindre. Posant une main sur son genou, elle chercha son regad. Elle lui demandait de quoi il parlait... Elle se sentait totalement perdue et, même si elle ne l'aurait avoué pour rien au monde, elle aurait aimé qu'il la prenne simplement dans ses bras...

- Catsle ?

Il leva des yeux bleus humides vers elle avant d'aller rechercher le magazine tant abhorré, derrière les coussins. Il le lui tendit, redoutant sa réaction. Kate le tenait entre ses mains, fixant avec effroi le magazine. Elle se contempait, elle, sur cette page de "une". Elle... Et son accident faisaient les journeaux à sensation ! Son coeur s'accéléra brutalament à la pensée du nombre de personnes qui avait dû voir cet article ! La photo... C'était celle du restaurant ! Et le regard se focalisait sur le fauteuil roulant dans lequel elle se trouvait... Mue par une rage soudaine, le coeur battant la chamade et des larmes sur ses joues, elle lança avec un cri le foutu papier à travers la pièce. Puis, sans un mot, elle s'exila dans la salle de bain. Elle sentit les larmes la submerger alors qu'elle se pliait en doux de douleur intérieure. Ses épaules se soulevaient à intervalles réguliers et elle pleurait bruyament.... Castle vient la retrouver et passa une main dans ses cheveux. Elle le repoussa avec violence en lui hurlant de partir, de la laisser tranquille. 

- Kate, je t'en prie. 

- VA-T-EN ! 

Elle avait le visage baigné de larmes et la force de son cri fit reculer l'écrivain. Elle répéta doucement sa demande et il s'exécuta, ne voulant pas l'accabler davantage. Il attendit derrière la porte, l'écoutant pleurer longuement et chaque sanglot le déchirait entièrement. Il aurait voulu prendre sa douleur sur lui et la soulager de tous ses maux... Elle pleurait sans s'arrêter et semblait ne jamais pouvoir s'en remettre...

La brunette, les bras autour d'elle-même en un effort de réconfort, se balançait d'avant en arrière. Elle voulait oublier, la douleur de son être entier qui refusait la réalité. Elle ne marchait pas ! Elle était... Elle était... Elle ne pouvait même pas le prononcer ! Et maintenant, tous, ils le savaient. Ce qu'elle avait redouté.... Un nouveau sanglot la secoua... Elle ne pouvait pas vivre ainsi. Elle n'y arriverait jamais... La pitié dans leur regard, dans leur pensée, ellle en vomissait par avance. Elle n'en voulait pas ! D'une main tremblante, le lieutenant ouvrit le placard où elle savait que Castle rangeait les médicaments. Elle voulait cesser d'avoir mal, cesser d'avoir peur... 

- KATE ! 

Elle sursauta, lâcha la boîte qu'elle avait saisit avec tant d'effort. Castle... Il se précipita vers elle, la regardant comme il ne l'avait jamais fait. Sous son regard incrédule et accusateur, elle s'effondra de nouveau. Le jeune homme la prit dans ses bras alors qu'elle se mit à se débattre. 

- Lâche-moi ! Lâche-moi, je te dis ! 

Il la déposa dans son lit, s'installant près d'elle, lui caressant le visage alors que ses propres larmes coulaient désormais. L'une d'entre elles s'écrasa sur la peau pâle du lieutenant Beckett, la réveillant brusquement de cet état de replis sur soi dans lequel elle tentait de trouver la paix. La brunette leva la main pour essuyer les pleurs de Castle. Il la contempla, une douleur sourde le broyant. 

- Kate, gémit-il. Ne fais plus jamais ça... S'il te plait... 

Les perles salées dévalèrent de nouveau la pente douce des joues de la jeune femme. 

- Je suis désolée, pleura-t-elle. Castle... Ne part pas... 

Elle tira sur la chemise de son écrivain favori et il se retrouva allongé près d'elle. Il la prit délicatement dans ses bras et tous les deux pleurèrent ensemble, longtemps. 

- On va s'en sortir, chuchota finalement Castle d'une voix roque. On va s'en sortir. Je veillerai sur toi... 

Il l'embrassa sur le front alors qu'elle avait les yeux fermés et que quelques larmes s'échappaient toujours de derrières ses paupières closes. 

- Ce qui s'est passé aujourd'hui ne se reproduira plus, murmura-t-il en l'embrassant sur la temps. Je m'en occupe... D'accord, ma chérie ? Je m'en occupe... 

Le jeune femme se contenant d'hocher difficilement la tête, réprimant un sanglot. 

5 mars 2016

Salut à tous ! Voilà la suite :) ! Merci de ta

Salut à tous ! Voilà la suite :) ! Merci de ta fidélité Meg ! La suite pour toi :) ! 

Chapitre 15

        Après ce déliceux moment passé ensemble au restaurant, ils rentrèrent tranquillement au loft. Rick aida sa muse à retirer son manteau avant de l'accrocher avec le sien. Il la vit se diriger vers sa bibliothèque se tordant le cou pour voir l'ensemble de ses ouvrages. 

- Tu devais aller te reposer, Kate, conseilla-t-il. Et il faut que tu fasses tes exercices aussi. 

Mais la jeune détective ne semblait pas vraiment l'entendre de cette oreille. Elle tendit la main vers un des nombreux romans installés sur l'étagère. Rick s'approcha et se plaça devant elle pour la stopper. Elle râla. 

- Kate.. 

- Castle, je ne suis pas une enfant, reprocha-t-elle encore. Je sais ce qui est bon pour moi et je souhaite vraiment explorer ta bibliothèque. 

Rick sembla hésiter un instant. 

- Très bien, tu inspecteras ma biblioyhèque mais APRES, tes exercices. 

Kate râla bruyement, refusa de l'écouter et finit même par tenter de le contourner avec son fauteuil. Elle semblait prête à piquer une crise d'enfant pour avoir ce qu'elle voulait, ce qui surprenait beaucoup Castle. Elle devait réellement être fatiguée. Et lui, peinait à rester ferme. Il lui aurait donner le monde entier si elle le voulait mais il devait veiller sur elle. Elle avait besoin de repos et de faire ses exercices mais il ne devait pas non plus perdre sa confiance. Elle le laissait l'emmener là où avec un autre, elle n'aurait pas accepté de maîte un pied. Elle avait confiance en lui et elle lui confiait beaucoup. Apprenant, avec lui, comment lâcher prise. C'était compliqué de gérer les deux aspects de leur relation actuelle... Il lui fallait de la diplomatie...Beaucoup de diplomatie...

Castle se baissa à la hauteur de sa jeune partenaire et saisit fermement son menton entre ses doigts. Elle tenta de se dégager mais il resta inflexible. Il chercha son regard et mena une dure bataille jusqu'à ce qu'ils se fixent, hargneusement.Elle avait un air bouceur qui lui donnait envie de l'embrasser... Mais il se retint. 

-  Kate, commença-t-il d'une voix se voulant apaisante, je te promets qu'après les exercices, tu feras tout ce que tu veux, tant que c'est une activité calme. Le médecin a été clair. Il te faut également du repos. 

Elle voulut le repousser et il emprisonna ses poignets dans sa main gauche. 

- Ecoute moi, s'il-te-plait, chuchota-t-il alors qu'elle commençait à chouiner à l'image d'une enfant. 

Il ne l'avait jamais vu se mettre dans un tel état. Il avait peur, désormais, de voir les choses dégénérer. Kate n'était pas du genre à montrer ses émotions mais depuis quelques jours, elle semblait totalement perdue dans ses sentiments. Particulièrement vulnérable. Et là, elle se comportait comme une gamine, littéralement, et Rick començait lui aussi à être perdu. Que devait-il faire ? Finalement, elle sembla se calmer d'elle-même, cessant brutalement de pleurnicher. 

- Je ne vais pas faire d'exercices, déclara-t-elle. 

Castle soupira. 

- Kate, comment peux-tu remarcher si tu ... 

- JE NE REMARCHERAI PAS, hurla-t-elle brusquement. Cela n'arrivera PAS Castle. JAMAIS ! 

L'écrivain était bléssé, comme frappé par une balle en plein coeur. Elle ne pouvait pas abandonner... C'était impossible... 

- La Kate que je connais n'abandonne pas, murmura Rick. 

- La Kate que tu connais n'est pas en fauteuil roulant, elle n'est pas morte de trouille à l'idée de faire un pas dehors, elle ne dépend de personnes, elle est aux antipodes de la femme que tu as devant toi ! La Kate que tu connaissais a disparu avec cette chute ! Il ne reste que mmh opff... 

Il venait de plaquer sa main sur la bouche du lieutenant. 

- C'est faux, répondit-il alors qu'elle réalisait seulement ce qu'il se passait. Ma Kate c'est cette femme en fauteuil roulant, une détective hors norme qui c'est un peu perdue en route. Ma Kate c'est la force comme la faiblesse. Ma Kate c'est tout ce que tu es, fauteuil ou pas, peur ou pas... 

Il retira sa main de la bouche de la jeune femme, le cotact de ses lèvres chaudes lui manquant déjà. Elle restait silencieuse. Il la prit dans ses bras et elle lui demanda expressement de cesser. 

- Tu veux marcher, Kate, demanda-t-il en plongeant son regard océan dans les pupilles émeraudes de la jeune femme. 

Il semblait sonder son âme. 

- Oui, souffla-t-elle simplement. Je le veux. 

Il lui sourit avant de la transporter jusque la chambre qu'elle occupait, au rez-de-chaussée. Il la déposa délicatement sur le lit et balaya du bout des doigts les mèches rebelles qui lui cachait les yeux. 

- On arrête de râler, demanda-t-il avec douceur. 

Elle hocha simplement la tête alors qu'il saisissait ses jambes dans ses grandes mains pour lui faire faire les exercices prescrits par le kiné. Elle ne le quitta pas des yeux pendant toute la durée de la séance, cherchant en son regard un certain bien-être. Elle dû le trouver car finalement, elle ferma les yeux, un petit soupir lui échappant.


Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il faisait sombre dans la pièce. Les rideaux avaient été tirés. Elle s'étira en baillant et repoussa les couvertures. Il avait dû la recouvrir en découvrant qu'elle avait sombré dans les bras de morphée. Par reflexe, elle se redressa et voulut bouger vers le bord du lit... Un juron lui échappa. Mais pourquoi faisait-elle avoir ainsi tous les jours ? Chaque fois qu'elle sortait du monde des songes, elle faisait la même bêtise, la décourageant brusquement. Elle inspira profondement, s'emplissant de courage et partit à la recherche de son fauteuil. Ses yeux verts parcoururent la pièce et durent se rendre à l'évidence, il était toujours dans le séjour. Elle ferma un moment les yeux. Allez, Kate, s'encouragea-t-elle mentalement, tu peux le faire. Elle se redressa sur les coudes. 

- Castle, s'exclama-t-elle d'une voix plutôt faible. 

C'était certain, là, il ne pouvait pas l'entendre. Elle ignora le poids qui opressait brusquement sa poitrine. L'angoisse ... Elle la senait monter... Elle inspira encore et encore, se calmant de son mieux. Il était là, il ne pouvait pas être parti, il était forcément là... Elle devait l'appeler plus fort. 

- Castle, cria-t-elle alors. Castle ! 

En prononçant son nom, elle sentait la peur la prendre aux trippes. Il est là, kate, il est là, se répétait-elle inlassablement. Les larmes lui montèrent au yeux et elle papillona des paupières afin de les chasser. Elle n'allait quand même pas encore pleurer ! 

La porte s'ouvrit avec fracas sur un Castle ébouriffé et éssouflé. Le soulagement emplit Kate avec une telle force que ses coudes ne purent supporter son poids plus longtemps. Il vint directement s'asseoir près d'elle, caressa son visage d'un geste appaisant. 

- Je suis là, chuchota-t-il. Tout va bien. 

Elle stoppa sa main en la saisissant dans la sienne. 

- Je suis désolée de te déranger, murmura-t-elle du bout des lèvres. 

Il parut contrarié de la voir s'excuser encore et elle s'en voulut. 

- Tu ne me déranges jamais, répondit-il doucement. Tu as besoin de quelque chose ? 

Elle hocha la tête et, surprenant Castle et surement elle-même par la même occasion, elle appuya sa tête sur les genoux de l'écrivain. Ce dernier ne sut d'abord comment gérer la situation avant de poser une main appaisante sur le haut de son crâne. Elle leva les yeux vers lui. 

- Je voudrais aller dans le salon, déclara-t-elle soudain, un peu gênée. 

Un grand sourire apparut sur le visage de Castle. Elle avait fait appel à lui de manière spontannée. Il ne pouvait cacher sa joie. La prenant dans ses bras, il la serra contre lui, réaffirmant ainsi sa présence auprès d'elle. Elle s'accrocha doucement et déposa sa tête dans le creux de son épaule. Castle, souriant comme un enfant lors de son premier Noël, s'installa sur le canapé, la jeune femme sur ses genoux. 


 

Kate et Alexis étaient à l'étage, discutant entre filles, et riant toutes les deux. Oui, il devait l'avouer, Castle était resté une quizaine de minute derrière la porte pour être sûr que tout se passait bien. Lorsqu'il entendit les premiers éclats de rires, il redescendit, rassuré. Alexis souhaitait parler avec Kate et il en était ravi. Il s'installa donc dans la cuisine, derrière les fourneaux, prêt à régaler tout le monde d'un de ces délices culinaires dont il avait le secret. Il sortait ses ingrédients, chantonnant, lorsque sa mère fit son apparition dans le loft, théâtralement souriante. 

- Mère, l'accueillit-il, un poireaux dans chaque main. 

Elle rit devant cet accueil aussi chaleureux que saugrenu. Reçue par des poireuaux ... Qui l'eut cru ? Elle retira son manteau et vint retrouver son fils pour lui donner un coup de main. 

- Où sont Kate et Alexis ? 

Il lui expliqua. Elle hocha la tête avant de lui demander comment s'était passé sa journée. Il se stoppa et passa une main dans ses cheveux. C'était plutôt difficilé à résumer. 

- Kate a encore du chemin à parcourir, finit-il par déclarer, délaissant son poireau pour se tourner vers Martha. Elle a du mal à croire que les choses puissent s'arranger et elle se révèle plutôt craintive. Je sens qu'elle a peur que je l'abandonne. Alors elle me pousse dans mes retranchements pour voir si je vais laisser tomber. 

Il réfléchit à la façon dont elle s'opposait à ses décisions. Ne pas vouloir faire ses exercices, c'était... 

- Elle cherche un moyen de se montrer à elle-même qu'elle contrôle encore les choses, au moins un peu, comprit la rouquine en hochant la tête. Même quand tu as raisons, elle s'oppose à ce que tu dis. Et c'est aussi un moyen pour elle d'extérioriser ses peurs, sa détresse, tout ce qu'elle ressent depuis l'accident. Et avec ce... Jérémie... Jo...Non Josh ! Avec ce Josh qui est parti en la laissant sans aucun remord dans cette situation délicate, elle doit avoir peur que tu partes aussi. Sans toi, elle sait qu'elle serait incapable de se débrouiller seule. Elle dépend pour la première fois depuis lontemps, entièrement, de quelqu'un. Quelqu'un qui n'est pas elle. 

Elle posa une main sur l'épaule de son fils qui acquiesçait face à l'analyse de la situation faîte par sa mère. 

- Rassure-la, Richard, elle en a besoin. 

Il avait bien compris que c'était ce dont a muse avait besoin en ce moment. Elle avait besoin qu'on prenne soin d'elle, qu'on la cajole un peu... Il sourit en reprenant sa cuisine. Il allait prendre soin d'elle. Il se l'était juré. 

       Une fois le plats dans le four, il entendit sa petite fille l'appeler. 

- Papa, on a besoin de toi, cria-t-elle du haut des escaliers, entre deux éclats de rire. 

Castle monta les escaliers quatre à quatre pour retrouver deux femmes de sa vie. Kate et Alexis allaient descendre, on avait besoin de sa force toute masculine. Kate lui sourit, toujours un peu gênée mais visiblement plus confiante. Il la prit tout contre lui, content de pourvoir la tenir ainsi dans ses bras, et ils descendirent tous les trois. Alexis suivaient les deux adultes devant elle tout en babillant sur ce qu'elle avait fait au lycée. Martha lui répondit de la cuisine et elle se précipita pour aider sa grand-mère, une fois le fauteuil de Kate arrivé à bon port. Les rouquines débarassaient le plan de travail dans la bonne humeur. Rick proposa donc à Kate de mettre la table. Elle acquiesça. Il lui tendit des assiettes qu'elle déposa sur ses genoux.

- On peut peut-être éviter les allés-retours, proposa-t-elle.

L'écrivain, pour toutes réponses, lui passa les couverts en souriant. Kate lui tendait ensuite ce qu'il fallait pour mettre la table de manière correcte et efficace. Ce fut ainsi, plus rapide qu'il ne faut pour le dire.  

Le repas se déroula dans une douce ambiance familiale et heureuse. Les rires fusaient et Castle regardait sa muse, tout sourire, échanger avec les deux autres femmes de sa vie. Elle fut tour à tour, taquine, rieuse, amusante, déçue, enjouée... Et il observait son visage changer avec toutes ses émotions. Il amait la voir ainsi pleine de vie. 

Finalement, Kate se planta de nouveau devant la bibliothèque, parcourant les livres des yeux. Il l'y rejoint, amusé par son entêtement. Il la sentait fatiguée mais elle ne démordait pas de sa volonté première. Et ça lui plaisait. Il fut étonné quand elle lui demanda Des fleurs pour ta tombe, son oeuvre. Elle avait besoin de cela pour se réconforter. Il avait toujours ce don de l'apaiser, par sa présence mais aussi par ses mots et ses romans. Et en ce moment, elle avait conscience d'en avoir besoin et sans tergiverser, avoua cette volonté. Elle s'installa ensuite dans le divan, alors que Castle la suivait, le roman à la main. Il l'aida à s'installer confortablement alors qu'elle se tortillait pour se trouver une position acceptable. Finalement, elle s'appuya contre lui. L'écrivain, assit près d'elle, se demandait si c'était pousser le bouchon trop loin que de lui faire la lecture. Mais bravant ses propres doutes, il se lança. Elle se retourna pour le contempler, surprise de l'entendre lui faire ansi la lecture. Il était allé trop loin ! Néanmoins, l'angoisse au ventre, il persévéra. Il sentait qu'elle était sur le point de l'interrompre en ralant. Mais elle dût réaliser qu'il ne souhaitait pas la traiter comme une enfant.

Elle dût réaliser qu'elle aimait sa voix profonde et douce à la fois.

Elle dût réaliser, qu'au fond, c'est ce qu'elle avait réellement désiré.

Et, baissant enfin les armes, laissant tomber son masque de détective indomptable, elle se laissa tomber tout contre lui en un soupir. Il ferma les yeux lorsque leurs corps entrèrent en contact, perdant légèrement le fils de l'histoire. Bien vite, la respiration de la femme de sa vie se fit plus profonfe, plus douce. Elle était en paix, calme. Et Martha vient la recouvrir maternellement d'un plaid coloré pour la protéger du froid. Elle marmonna des remerciements qui perdaient tout sens, tellement elle sombrait dans le monde des songes. Castle fut heureux que ce soit près de lui, qu'elle soit, alors qu'elle gagnait le sommeil. 

Fibalement, ça avait été une journée entre difficultés et rires. Un journée commune, en réalité, puisque qui pouvait se venter d'avoir vécu un journée parfaite ? Pas lui, en tout cas. Il y avait toujours des cahots dans les plus beaux moments. Il souhaitait que tous les prochains jours ressemblent à celui-ci, des jours où il serait capable de lui rendre le sourire, même quand c'était difficle, des jours où il faisait avec son caractère bien trempé, et s'en sortait avec brio !

Mais l'univers ne semblait pas l'entendre de cette oreille.... 

 

5 mars 2016

Salut, salut ! Désolée pour ce silence ... Mais

Salut, salut ! Désolée pour ce silence ... Mais voilà enfin la suite :) ! 

Chapitre 14

         Castle emmena sa chère détective dans un restaurant où ils avaient leurs habitudes. Kate était de nouveau profondement silencieuse. Il se demandait à quoi elle pouvait penser si intensement. Il fallait qu'il la déride. Cela devenait une vrai nécessité. Il se présenta devant la porte de Remy's et s'avança pour ouvrir la porte. Malheureusement... Il n'avait pas fait attention à la marche, juste devant la porte d'entrée. Il se stoppa, les yeux rivés dessus.. Kate le regarda et suivit son regard avant de rougir brutalement. Elle parut brusquement agitée. 

- On devrait rentrer, chuchota-t-elle précipitemment. Castle, on doit rentrer... 

Elle le répéta plusieurs fois jusqu'à ce qu'il pose une main su son épaule, la faisant sursauter. 

- Je t'ai invité au restaurant, Kate, et j'honore toujours mes invitations. 

Il lui sourit avant de la prendre dans ses bras de manière délicate. Elle enroula instinctivement son bras autour du cou de son acolyte et se laissa transporter à l'extérieur sans plus de difficultés. Le serveur les remarqua immédiatement et se précipita pour aller chercher le fauteuil de Kate. 

- La deuxième porte du restaurant est adapté aux personnes en situation de handicap, expliqua-t-il en s'accompagnant d'un geste. 

Castle se tendit alors qu'il déposait le lieutenant Beckett dans son fauteuil. Kate, elle, inspira profondement. "personne en situation de handicap"... C'était loin d'être insultant mais... Kate avait du mal avec cette idée. Le traumatisme était trop frais dans son esprit... Elle ne voulait pas entendre ces mots. Alors elle fema les yeux et serra les accoudoirs de son fauteuil pour se calmer. Tout allait bien... Tout allait bien... 

- Nous vous remercions, s'exclama Castle avec un ton légèrement plus sec qu'à l'accoutumé.

L'écrivain poussa ensuite le fauteuil de sa muse vers une petite table un peu en retrait. Il déplaça la seconde chaise et installa Kate pour qu'elle soit au mieux. Il posa sa main sur la sienne et émit une légère pression. Elle leva, enfin, les yeux vers lui et fut accueillit par cet air si appaisant qui caractérisisait son romancier favoris.Il s'installa face à elle, avec un sourire.

- Que veux-tu manger ?

Elle saisit la carte mais honnêtement... Elle n'avait pas très faim.   

- Il est quelle heure, demanda-t-elle tout en faisant mine de lire le menu du jour. 

Son fidèle accompagnateur regarda sa montre. 

- Presque onze heure un quart. Nous ne devrions pas croiser grand monde à cette heure-ci dans le restaurant, s'exclama-t-il. 

Kate releva la tête pour le regarder. Comment avait-il su que c'était la question ? Castle se contenta de lui sourire et en lui adressant un clin-d'oeil. Et pour son plus grand plaisir, elle lui sourit... Finalement, elle avait faim ! 

- Mmm... je crois que je vais prendre des tagliatelles au pastrami, déclara la jeune femme. Et toi ? 

- Hamburger mexicain avec frites ! 

Elle sourit devant l'air enfantin qu'avait pris Rick en s'exclamant. Et Rick sourit de la voir plus détendue. Pour l'instant, il gérait les différentes évolutions des humeurs de miss Beckett ! C'était une bonne chose ! La commande passée, ils attendirent leur plats en silence lorsque la sonette retentit. Kate tourna instinctivement la tête vers les nouveaux arrivant. Ils s'installèrent tranquillement sans même jeter un regard vers eux. L'intrépide lieutenant reporta son attention sur autre chose, soulagée. 

Les plats arrivèrent. La serveuse déposa les pâtes devant Kate et son regard se posa ensuite sur son accompagnateur. 

- Richard Castle, murmura-t-elle, visiblement émerveillée. 

Il leva la tête de son assiette, la regardant, surpris. 

- En personne, répondit-il lorsqu'il comprit qu'il s'agissait de l'une de ses fans. 

Elle sourit. 

- Oh mon dieu, glapit-elle, faisant Beckett lever les yeux au ciel. J'y crois pas ! Vous voir ici alors que c'est mon tout premier jour de travail ! 

Elle semblait tout à coup hystérique. Castle lui sourit. 

- Je serais ravi de vous dédicacer un roman une fois que j'aurais pu profiter de mon repas. J'ai la chance d'être en charmante compagnie, je souhaiterais en profiter. 

Kate manqua recracher sa pâte lorsqu'il la qualifia de "charmante compagnie". Elle rougit et avala une gorgée d'eau. La serveuse se tourna vers elle et la brunette lui adressa un petit sourire gêné. L'admiratrice de Castle rouvrit de grands yeux. 

- Vous êtes sa muse !! 

- Euh... oui... 

Elle esquissa alors brusquement quelques pas de danse, attirant sur eux les regards de tous les autres clients. Kate la regarda, ahurie, ne se rendant même pas compte de l'attraction qu'ils étaient devenus. 

- Vous êtes en plein rendez-vous galant, s'exclama la serveuse en sautillant sur place. OOh ! C'est génial ! J'ai toujours su que vous finirez par vous marier, avoir des enfants et tout ça ... 

Cette fois, c'est Rick qui manqua s'étouffer. Avoir des enfants avec Kate ?! Bien sûr que ce serait fantastique mais... Il n'avait jamais osé y penser ! Il leva les yeux sur elle et la vit, contemplant leur fan n°1 avec un air amusée. N'était-elle pas vexée ? A croire que non, elle la regardait en riant simplement. 

- Ne nous emballons pas, finit-elle pas tempérer, rieuse. Nous sommes très loin de ça ! On dîne simplement entre amis. 

La jeune femme se stoppa net et tourna les yeux vers Rick qui confirma d'un signe de tête. 

- Ooooh, murmura-t-elle en hochant la tête. Vous tentez de le cacher ! 

Elle leur adressa un clin d'oeil et leur souhaita bon appétit en les laissant enfin. Rick et Kate se sourirent et rirent finalement. Cette femme était tout un numéro à elle toute seule. Puis, espièglement, Kate piqua une frite de Castle. 

- Maiis, râla-t-il comme un enfant. C'était ma frite ! 

Kate haussa les épaules et voulut lui en piquer une autre mais cette fois Rick la stoppa en lui saisissant le poignet. 

- Mange pas mes friteuh... 

Kate retira sa main en soupirant. Puis, elle eut une idée. 

- Et en échange de pâtes, proposa-t-elle en bonne négociatrice. 

Il accepta d'un hochement de tête et... ouvrit simplement la bouche. Kate éclata de rire puis, saisit consciencieusement ses tagliatelles sur sa fourchette et déposa le tout, délicatement, sur la langue de son acolyte. Ce dernier savoura l'instant, les saveurs lui emplissant la cavité buccale et la joie, son coeur. Puis, il saisit une frite de sa fourchette à lui et la tendit à Kate. Cette dernière sembla hésiter un instant mais la gourmandise finit par l'emorter sur ces dernières réticences. Elle mastiqua sa frite, ses yeux rieurs ancrés dans ceux de Rick. 

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