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Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
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22 février 2015

Désolée pour le retard ! Voilà la suite !

Désolée pour le retard ! Voilà la suite ! 

Chapitre 3

        Castle s'était endormi, allongé sur les chaises de l'hôpital. Le père de Kate le contemplait en réflechissant. Le bouquet de perse-neiges tomba sur le sol en un léger bruit lorsque l'écrivain bougea. C'est ce qui décida l'homme à s'approcher du fidèle compagnon de sa fille. Jim Beckett hésita un instant avant de secouer énergiquement l'épaule de Richard Castle. Ce dernier mit quelques minutes avant de réagir. Il se passa une main sur le visage afin d'émerger complètement. Le consultant se redressa mais resta assis sur l'une des chaises. Le père du lieutenant Beckett s'installa à ses côtés. Tout les deux restèrent longtemps silencieux. 

- Vous devriez aller la voir, finit par déclarer Jim. 

Catle s'attendait à tout sauf à ça. Il avait tellement craint que l'homme lui annonçe que Kate refusait de le voir ! Un soupir de soulagement s'échappa de son être entier. 

- Vous venez de me montrer à quel point vous teniez à ma Katie, murmura-t-il en regardant fixement son interlocuteur. 

Il resta silencieux, sondant le visage fatigué de Castle. 

- Allez-y, ajouta-t-il. Et ne l'abandonnez pas maintenant ! Elle n'a jamais eu autant besoin de vous. 

Sur ces quelques mots, Jim se releva et se dirigea vers la machine à café sans un regard en arrière. Castle se releva lentement et épousseta son pantalon. Il réajusta nerveusement sa veste avant de ramasser ses fleurs. Il se dirigea d'un pas incertains jusque devant la porte de la chambre de la jeune femme devenue la maîtresse de son coeur. Il posa ses doigts sur la poignée en s'humidifiant anxieusement les lèvres. Il devait avoir un tête affreuse. L'écrivain tenta de rendre sa tignasse un peu plus discipliné. Lorsqu'il estima que le résultat devait être satisfaisant, il se râcla la gorge et frappa trois petits coups à la porte. Une voix masculine l'invita à entrer. Castle s'exécuta soucieusement. Ses yeux se posèrent immédiatemment sur Kate. Elle avait le temps pâle et les yeux fatigués. Mais malgré cela, un petit sourire se dessina sur son visage. Ses cheveux châtains tombaient en une cascade désordonnée sur ses épaules. Castle déglutit et lui tendit le bouquet de fleurs qu'il avait prévu de lui offrir. Katherine Beckett tourna la tête vers l'horloge accrochée au mur sur sa droite. 3h00. 

- Castle, dit-elle d'une voix cassée, vous êtes bien le seul homme capable de trouver des fleurs à cette heure. 

Elle les prit délicatement dans ses bras et plongea son nez dedans. A cet instant, aux yeux de l'écrivain, elle était plus belle que jamais. Une petite lueur de joie dansait dans les jolies yeux verts de la jeune femme. Il sourit attendrie devant la vision qu'elle lui offrait. Kate releva la tête vers lui et l'invita à s'asseoir en tapotant le matelas à sa gauche. L'homme s'assit précautionneusement près d'elle. Il plongea ses yeux bleus dans le regard de la jeune femme. 

- Ce ne sont pas n'importe quelles fleurs, Beckett, objecta-t-il doucement. Ce sont des perse-neiges, des fleurs qui fleurissent lors de la saison la plus rude de l'année. Elles combattent la froideur de l'hiver et n'en ressortent que plus belles et plus fortes. 

Kate resta sans voix, aspirée par le regard azurée de l'homme. La bouche entrouverte, elle ne répondit rien. C'est à cet éloquent silence que Castle comprit que son message était passé. Elle avait saisi la signification de ses fleurs blanches. L'écrivain, à travers l'acte anodin d'offrir des fleur, lui transmettait un message de courage. Et cet acte, bien plus significatif que de simples mots, trouvaient aisément un chemin jusque son coeur. 

- C'est très gentil à vous, déclara une tierce personne, provoquant le retour à la réalité de Kate et de Castle. 

Josh, assis à la droite de Kate, passa un bras possessif autour des épaules de cette dernière. Pourtant, le lieutenant Beckett ne quittait pas Castle des yeux. Josh, afin d'attitirer son attenton mais également dans le but de "marquer son territoir", déposa de doux baisers dans le creux du cou de Katherine. Celle-ci daigna enfin lui accorder son attention. Elle lui murmura quelques mots à l'oreille et il l'embrassa tendrement. Castle resta de marbre alors qu'au fond de lui, un cataclysme faisait rage. Il se contenta de prendre la main de Kate dans la sienne. Les doigts de la jeune femme exercèrent une légère pression sur la main de l'écrivain, qui ravi, ne put s'empêcher de sourire. Ce qui, bien entendu, n'échappa pas à Josh. Les deux hommes s'affrontèrent du regard tandis que Kate essayait de trouver une position plus confortable. Finalement, d'un même geste, ils arrangèrent les coussins de la jeune femme, qui les remercia d'un sourire. 

- Vous allez bien, demanda Castle en dessinant affectueusement sur la main de Kate des cercles concentriques avec son pouce. 

A cette question, Katherine détourna les yeux. Catsle se gifla mentalement. Bien sûr que non qu'elle n'allait pas bien ! Elle venait de découvrir qu'elle était incapable de marcher ! Qui pouvait aller bien après cela ? Il voulut se rattraper mais Kate s'était déjà reprise. 

- Je vais bien, déclara-t-elle d'une vois ferme qui aurait pu tromper Castle s'il ne la connaissait pas aussi bien. 

C'était exactement la même réaction que lorsqu'elle avait du faire face au sniper sevissant à New-York. Exactement la même voix, exactement les même mots. Pas de doute possible, le lieutenant Beckette était loin de bien aller. 

- Je pourrais quitter l'hôpital d'ici quelques jours, ajouta la jeune femme d'un ton qui se voulait détaché. 

L'écrivain acquiesça. 

- C'est une très bonne nouvelle, Beckett. J'en suis ravie. 

Il se tut un instant, cherchant la meilleure façon d'avançer la suite. Il inspira profondemment. Cela n'allait pas être facile à dire. 

- Je présume que vous n'irez pas à votre appartement, commença-t-il du bout des lèvres. 

Castle avait conscience qu'il marchait sur des oeufs. Katherine baissa les yeux sur les draps du lit. 

- Vous pouvez venir à la maison, continua-t-il, Alexis et Mère seront ravies de vous voir. Et vous ne seriez jamais seule. Nous pourrions veillez sur vous et... 

- Kate viendra chez moi, le coupa Josh brusquement. Je suis chirurgien, vous savez. Alors je pourrais m'occuper de ma petite-amie au mieux. Elle ne manquera de rien, je vous l'assure. 

Kate pinça les lèvres. La réponse de Josh ne semblait pas lui avoir plu. Elle se tourna vers lui, mécontente. 

- Merci Josh, dit-elle d'un ton sec, mais je suis tout à fait capable de prendre des décisions pour moi ! Alors ne répond pas à ma place ! 

Elle se tourna ensuite vers Castle qu'elle remercia d'un ton radoussi sans même écouter les excuses que baraguoinnait son petit-ami le chirurgien. Cette petite victoire de l'écrivain le rendait intérieurement euphorique. Il sourit donc à Kate. C'est à ce moment qu'une infirmière fit son entrée, demandant aux deux hommes de partir afin de laisser sa jeune patiente se reposer au calme. Josh déposa un baiser sur le front de Kate sous le regard envieux de Castle. Puis tout deux quittèrent la chambre de la jeune femme. 



 

        Kate était partie vivre dans l'appartement de Josh depuis quelques jours déjà. Le chirurgien veillait sur elle avec l'aide d'une aide-soignate nommée Roxane. La jeune femme s'était coupée du monde et refusait catégoriquement de sortir. Elle passait ses journées soit dans le canapé, soit dans son fauteuil roulant à lire des centaines de livres.Mais surtout à relire les polars de son écrivain préféré...

Kate faisait distraitement tourner sa cuillère dans sa tasse. Elle regardait les rayons du soleil danser allégrement sur le canapé de cuir blanc. La dénommée Roxane préparait le dîner en la surveillant du coin de l'oeil. Le lieutenant Beckett n'était pas quelqu'un dont il était très dur de s'occupper. Elle était extrêmement râleuse mais passait le plus clair de son temps, immobile dans son fauteuil à ruminer ses idées noires. L'aide-soignate se sentait triste pour la jeune femme, enfermée dans sa bulle de solitude. C'est pourquoi elle avait demandé aux amis de Kate de venir lui rendre visite. Et pour que la surprise soit totale, elle ,n'avait pas informé la principale interressée. La jeune blonde sourit à l'idée de la surprise qu'elle organisait pour la jeune femme. Elle l'appela gaiement pour dîner.

- Je n'ai pas faim, marmonna le lieutenant sans même jeter un regard dans la direction de son interlocutrice.

Roxane soupira. Elle allait encore devoir se battre pour faire avaler quelque chose à la jeune accidentée. Elle s'approcha donc de Kate et posa une main sur son épaule. C'est à ce moment que l'on frappa à la porte. L'aide-soignante dissimula son sourire derrière un faux air surpris. La détective ne s'y laissa pas prendre et demanda immédiatemment des explications.

- Une surprise pour vous, s'exclama la blondinette surexcitée.

La jeune Beckett ne sembla pas enchantée par cette nouvelle. Roxane se précipita vers la porte et laissa entrer Ryan, Esposito, Castle, Lannie ainsi que Gates. A leur vu, Kate se sauva vers la salle de bain sans laisser à personne le temps de faire le moindre mouvement.La jeune femme refoulait difficilement ses larmes. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure et le sang coula le long de son menton. Ses yeux s'embuèrent momentanément. Elle leva les yeux vers le plafon, la gorge nouée.

Dans le salon, les hôtes étaient restés immobiles, saisis. Roxane présenta ses excuses au petit groupe attéré avant de gagner précautionneusement la salle de bain. Elle passa doucement la porte et s'avança vers la jeune femme.

- Kate, commença-t-elle d'une voix douce qui se voulait appaisante.

- Faites-les partir, la coupa-t-elle. Tout de suite. 

Le ton du lieutenant était sans appel. Roxane resta silencieuse, consternée. Lannie ouvrit doucement la porte et se faufila à l'intérieur de la pièce.

- Kate, chuchota-t-elle.

Le jeune femme sentit les larmes revenir. Elle ferma les yeux.

- Lannie, va-t-en, supplia-t-elle. Va-t-en.

La jeune légiste s'arrêta dans l'embrasure de la porte.

- S'il-te-plait, Kate, ne me repousse pas, murmura Lannie d'une voix tremblotante.

La détective pinça les lèvres.

- Va-t-en, Lannie. Et emmène-les !

La voix de la jeune femme resta claire, sans aucune émotion. Les larmes roulèrent sur les joues de la jeune métisse. Elle porta la main à sa bouche, étouffant un sanglot. Roxane se précipita vers elle et la guida vers la pièce principale où le reste du groupe les attendait. Dès qu'ils virent l'expression du visage de leur amie, ils comprirent ce qui venait de se passer. Esposito serra la jeune légiste contre lui.

- Elle ne veut pas nous voir, sanglota-t-elle.

La jeune femme répéta cette unique phrase plusieurs fois. Castle voulu aller voir le lieutenant qu'il aimait mais Roxane s'interposa.

- N'insistez-pas, s'il-vous-plait. Revenez une prochaine fois.

Le petit groupe quitta l'appartement de Josh avec regrets. Lannie était en larmes et restait inconsolable. Sa meilleure amie venait de la jetter dehors et refusait de la voir. Elle n'arrivait pas à s'en remettre et ne le pouvait pas.

Kate les regarda partir de sa fenètre. Elle les suivit longtemps des yeux.

- Vous avez eu tord, mademoiselle Beckett, s'exclama Roxane en secouant doucement la tête.

Le lieutenant la fuslla du regard.

- Fichez-moi la paix, rétorqua-t-elle avant de se réfugier dans une autre pièce.

        Dès qu'Esposito, Ryan, Lannie, Catsle et Gates quittèrent l'appartement de Josh, ils regagnèrent le Precint doucement. Gates leur ordonna de se réunir dans son bureau. Ils l'y suivirent, dépités. Chacun prit une chaise en silence. Le capitaine attendit que tout le monde se soit installé pour prendre la parole.

- Nous n'allons pas abandonné un de nos équipiers, s'exclama-t-elle avec force. Chaque jour nous allons frapper à cette porte et demander à voir le lieutenant Becktett. Et à force de persévérence, nous finirons par venir à bout de cette tête de mule !

L'exclamation finale fit naître un timide sourire sur les lèvres de ses spectateurs. Mais ce petit discours venait de redonner espoir au petit groupe.

- Et nous nous réunirons ici tous les trois jours pour faire le point, ajouta Gates d'un ton ferme.

Tous acquiescèrent vigoureusement. Ils n'allaient pas abandonner aussi facilement !  

Mais au fils des semaines, l'espoir s'amenuisait. Chacun revenait bredouille et Kate résisitait toujours. Personne n'avait réussi à la voir. Les visages étaient de plus en plus graves. L'optimisme les désertait. 

       Un soir, Castle revint chez lui, plus déprimé que jamais. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vu Kate. Cette dernière s'enfermait et lui paraissait chaque jour plus inaccessible. Sa princesse s'était elle-même enfermée dans sa tour et même si aucun dragon n'en gardait l'entré, il ne parvenait à y pénétrer. Il prit sa tête entre ses mains. Il était tellement triste qu'il était incapable de pleurer. Il n'entendit même pas sa fille s'asseoir près de lui. Elle posa sa tête sur son épaule et il la serra instinctivement contre lui. Alexis devinait parfaitement ce qui minait son père. Mais elle ne supportait pas de le voir se morfondre. Néanmoins, elle le comprenait. Elle aussi s'était cassée les dents sur la détermination de Kate. Et après avoir souffert après plusieurs échecs, elle avait abandonné, déprîmée. C'est ce que tous avaient fini par faire. Abandonner et atteindre que Beckett leur fasse un signe. Tous sauf Castle. Lui continuait de frapper à la porte et de déposer des perse-neiges sur le paillasson. Mais cela commençait à le détruire. Ces refus systématiques avaient fait s'évaporer tout espoir du coeur de l'écrivain. Il soupira bruyamment. 

- Arrête de te faire souffrir comme ça, murmura la rouquine en se redressant. Il faut que tu arrêtes avant que tu ne sois plus capable de t'en remettre !

- Non, je ne peux pas l'abandonner, rétorqua Castle. Je ne peux pas la laisser seule dans un moment pareil ! C'est sa peur et son désespoir qui la poussent à agir comme ça mais il faut qu'elle sache qu'elle n'est pas seule ! Je suis là et je serais toujours là pour elle ! 

Alexis plongea ses yeux bleus dans ceux de son père. 

- Crois-moi, papa. Elle sait que tu es là mais elle a peut-être besoin d'espace pour se reconstruire ! Vas-y une dernière fois puis laisse-la. Laisse-la faire appel à toi lorsqu'elle s'en sentira capable. 

C'est quelques mots eurent le don de faire réfléchir l'écrivain et il finit par les trouver vraiment sensés. Sa petite fille était vraiment devenue quelqu'un d'incroyable et il en était tellement fier.

       C'est ainsi que le lendemain, il prépara un panier pique-nique et pris pour la dernière fois la direction de l'appartement de Josh. Il savait que ce dernier travaillé et laissait sa petite-amie au bon soin de l'aide-soignant. Cette jeune femme prenait son travail très au sérieux et cela avait le don de rassurer Castle. Il frappa donc à la porte et Roxane lui ouvrit. 

- Je suis désolée, elle ne veut pas vous voir, dit-elle encore une fois. 

L'écrivain lui demanda de le laisser entrer. La jeune blonde accepta. Il pénétra dans la cuisine et y déposa le panier. Puis, il alla se poster devant la porte de la salle de bain, où s'était de nouveau réfugiée Katherine. Il appuya son front contre le panneau de bois. 

- Je sais que tu es là, Kate, et je ne te forcerais ni à me réponre, ni à aller pique-niquer avec moi. Mais si tu as envie de faire l'un ou l'autre, il est temps de me le dire. 

Il attendit avec espoir quelques minutes mais personne ne lui répondit. Sa gorge se noua et il patienta avant de reprendre la parole. La douleur dans son coeur et dans son ventre était indescriptible. Elle lui échappait et il n'y pouvait rien. 

- Très bien, reprit-il. Je respècterai ton choix. Mais sache que si un jour, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, tu as besoin de quelque chose, tu peux m'appeler. Je répondrai toujours et je viendrai le plus vite possible. Et cela parce que je te l'ai promis, Kate. Always.

De l'autre côté de cette porte, Kate avait enfoui son visage entre ses mains. Elle tentait de maîtriser sa respiration. Une énorme boule s'était formée dans sa gorge. Elle déglutit difficilement.

- Castle, gémit-elle.

Lui, ne l'entendait pas. Mais il resta le front contre la porte. Il se laissa glisser contre le mur et sans le savoir, tout les deux avait le front appuyé au même endroit. Seul le bois verni séparait les deux âmes en peine. Finalement Castle se redressa et chaque pas qui le menait vers la sortit faisait saigner son coeur et celui de Katherine. Pourtant, elle ne fit pas un geste pour le retenir et se mordit violemment la lèvre inférieure lorsque la porte d'entrée claqua. Roxane se précipita dans la salle de bain où elle trouva Katherine recroquevillée sur elle-même. Toutes les deux savaient que Castle ne reviendrait pas et elles savaient que le lieutenant avait fait fuir tous ses proches.

- Ca ne peut pas continuer comme ça, Kate, s'exclama Roxane en saisissant son portable. 

Elle composa le numéro de Josh. Ce dernier répondit dès la troisième sonerie. L'aide-soignate tendit le téléphone à Kate qui le saisit maladroitement. 

- Ecoute Kate. Je désapprouve totalement ce que tu fais mais tu le sais déjà et ça ne t'empêche pas de continuer sur cette voie. Mais on en parlera ce soir ! J'ai une opération importante à faire alors je te laisse. Je t'aime. 

Et il raccrocha. Beckett rendit son téléphone à Roxane et reprit le livre qu'elle avait abandonné. Des fleurs pour ta tombe...



Josh rentra tard le soir et Kate était déjà assise dans leur lit. Il se dépêcha de la rejoindre. Assis près d'elle, il entreprit de la raisonner. Mais encore une fois, elle ne voulut rien savoir. 

- Ecoute; Kate. Evite d'être invivable avec Roxane, OK ? 

Le lieutenant Beckett leva le yeux au ciel. 

- Je ne suis pas invivable, s'énerva-t-elle. Je ne lui demande rien ! 

- Mais si, tu es invivable Kate, s'écria Josh. A cause de toi, Roxane m'appelle une fois par jour minimum ! Mais tu n'es pas le centre du monde, Kate ! Il y a d'autres personnes qui ont besoin d'attention ! Et je travaille, moi ! J'ai besoin de me concentrer pour faire mon boulot ! Je ne peux pas passer mon temps à m'inquiéter pour toi ! Il est temps que tu te prennes en main et que tu te débrouilles ! 

Le chirurgien venait de hurler cela. Il faisait de grands gestes et avait à peine pris le temps de respirer. 

- Mis je ne te demande rien à toi non plus, cria Kate à son tour. 

- Très bien, dans ce cas, je vais aller dormir dans le canapé, se fâcha davantage Josh. Tu as vraiment un don pour me taper sur le système Kate ! 

- Très bien, je ne te retiens pas ! 

- Pourquoi ça ne l'étonne pas, railla-t-il. 

Kate le fusilla du regard. Le sous-entendu n'était pas passé inaperçu. 

- Tien, tu n'as pas absolument besoin d'avoir le dernier mot aujourd'hui, continua-t-il. Parce que d'habitude c'est toujours le cas ! Je comprends pas pourquoi je m'entête à rester avec une tête de mule pareille ! 

Il prit rajeusement ses coussins. Et se dirigea vers le canapé. 

- Bonne nuit Kate ! Je n'ai pas le coeur a passer la soirée à me disputer avec toi ! Peut-être que demain tu te rêveilleras moins têtues et moins égoïstes ! 

Elle saisit le bras de Josh. 

- Josh, s'écria-t-elle, brusquement paniquée. Ne m'abandonne pas ! 

Il se dégagea et tourna le dos. 

- Josh, l'appela-t-elle jusqu'à ce que la porte claque. 

La jeune femme regarda le lit vide à ses côtés. Elle était seule. Totalement seule. Et même ses propres jambes l'avaient abandonnés. Elle tenta de bouger, de se lever. Mais elle ne parvenait à rien. Un hurlement de frustration s'échappa d'entre ses lèvres. Elle jeta ses coussins à travers la chambre. Elle défit son lit totalement, à force de tirer rageusement dans les couvertures. Puis, elle hurla de colère et de désespoir. 

- Pourquoi, cria-t-elle. 

Elle s'énerva sur ses jambes qui refusaient de coopérer. Elle tenta le tout pour le tout et avant même de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se retrouva par terre en un bruit sourd, totalement emmêlée dans ses couvertures. Elle tenta de s'en sortir mais c'était de pire en pire. Elle était totalement incapable de se dépêtrer seule de tout cela. Elle eut un rire amer. Quelle métaphore ! A partir de maintenant, tout ce passrerait ainsi, elle serait incapable de se débrouiller seule pour se défaire des noeuds que faisait la vie. Elle se laissa tomber sur le sol et contempla le plafond. Son impuissance la désolait. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Kate les laissa couler. Elle ne pouvait les retenir plus longtemps. Elle se mit à sangloter de plus en plus fort jusqu'à ce que ces sanglots lui déchirent la gorge. Elle était seule, abandonnée et diminuée. Elle pleurait tellement qu'elle n'entendit pas Josh revenir. Elle remarqua sa présence seulement lorsqu'il la prit dans ses bras. Elle s'accrocha désespéremment à lui. 

- Pleure, mon petit coeur, pleure. Cela va te soulager. 

Il lui caressait tendrement les cheveux. 

- Ne m'abandonne pas, sanglota-t-elle en enfouissant son visage dans son cou. 

Il la berça doucement en lui chuchotant des paroles réconfortantes. 

- Ne m'abandonne pas. 

Elle ne s'arrêtait plus de pleurer. Toutes les larmes qu'elle avait refoulée jusqu'ici coulaient maintenant en un torrent indomptable. Elle trampait le pyjama de Josh de perles salées. 

- Je t'en prie, le supplia-t-elle en s'accrochant davantage à lui. 

La plus grande peur de Kate était l'abandon. Elle avait tellement mal vécu l'abandon forcé de sa mère. Et maintenant ses jambes l'avaient abandonnés, elle aussi. Et elle avait elle-même provoqué l'abandon de ses plus proches amis. La gorge nouée de voir celle qu'il aimait dans cette état, Josh dût prendre sur lui avant de pouvoir lui répondre. 

- Je ne t'abandonnerais pas, Kate, chuchota-t-il en la serrant contre lui. 

- Promet-le,hoqueta-t-elle en levant la tête vers lui. 

- Je te le promet, jura-t-il en la regardant droit dans les yeux. 

Kate, sanglotante, se lova dans les bras de Josh. Ce dernier la transporta jusque dans le lit où il s'allongea à ses côtés. Il la garda tout contre lui en caressant son visage. La jeune femme finit par s'endormir, le visage baigné de larme. Josh lui essuya doucement les joues et l'embrassa tendrement sur le front. 



 

       Le lendemain matin, Kate se réveilla doucement. Elle tatonna doucement pour trouver le corps chaud et réconfortant de son petit ami mais elle ne trouva que le vide. Elle se releva brusquement. Sa place était déserte et froide depuis longtemps. Kate passa anxieusement sa main dans ses cheveux enmêlés. Elle tourna la tête vers la table de chevet où trônait un énorme bouquet de roses rouges. Au milieu se dressait fièrement une carte blanche. Elle la saisit rapidement. 

Bonjour mon petit coeur, 

Je suis parti à l'hôpital. Je rentre bientôt. 

Sois sage, 

Je t'aime, mon amour 

La jeune femme jeta la carte à l'autre bout de la pièce et enfouit son visage dans le coussin de Josh où il restait quelques effluves de son parfum. 

 

 

 

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15 février 2015

Chapitre 2 Tous attendaient les résultats.

Chapitre 2

        Tous attendaient les résultats. L'angoisse se lisait sur les visages de chacune des personnes présentes dans l'hôpital. Un silence pesant régnait. Chacun était plongé dans ses sombres pensées. Et toutes ses pensées étaient tournées vers Beckett. Soudain, le bruit d'une porte battante les fis lever la tête. Le nouveau venu vint s'asseoir près d'eux après les avoir gravement salués de la tête. Il avait le teint pâle, le coeur opressé, l'air tendu. Le père de Kate vint lui serrer courtoisement la main. 

- Des nouvelles, Josh, se risqua-t-il à demander. 

L'homme secoua négativement la tête. Ses longs cheveux noirs accompagnèrent doucement ses mouvements. 

- Pas pour le moment, réussit-il finalement à articuler. 

Tous reprirent leur occupation première, à savoir, l'attente angoissée. Castle, lui, fixait le mur blanc qui se dressait face à lui. Les images de la dernière fois défilaient dans son esprit. A l'époque, Kate venait de se faire tirer dessus par un sniper. Et on l'avait accusé, lui, de tous les maux dont elle souffrait. L'écrivain passa sa main sur son visage et prit une profonde inspiration. Que n'aurait-il pas donner pour avoir rattrapé la main de la jeune femme quelques heures auparavant ! Il déglutit difficilement. La main de sa fille vint se poser sur son bras. Il tourna doucement la tête vers elle et contempla son doux visage pâle. Il chercha dans les yeux de sa fille le courage de lui sourire et de la serrer paternellement contre lui. Il passa doucement sa main sur sa joue et l'embrassa sur le haut du crâne. Son petit diable roux... Il avait tant besoin de lui maintenant... Et elle aussi avait besoin de lui... Alexis adorait Kate et cette dernière lui avait donné de nombreux conseils sur des sujets typiquement féminins. Des sujets qu'elle n'avait jamais osé aborder avec son père... La jeune fille se mordit anxieusement le pouce lorsqu'elle se redressa. Son père laissa son bras posé de manière protectrice sur ses épaules de jeune fille. Cette présence la réconfortait d'une manière qu'elle n'aurait pu d'écrire. 

       Lannie, Ryan et Esposito était un peu plus loin. Lannie, assise sur le banc, discutait à voix basse avec Martha. Cette dernière tentait de réconforter la jeune légiste qui montrait des signes évidents d'impatience et d'angoisse. Esposito, quant à lui, faisait les cents pas dans le couloir, se maudissant d'avoir laissé son amie, seule, poursuivre un tueur. Il tapa soudainement et violemment contre le mur en grommelant un "fait chier". Ryan l'invita alors boire un café un peu plus loin. Tous les deux disparurent au bout du couloir. Et le silence et l'attente reprirent. Personne n'osait bouger. Personne n'osait parler. Mais les cerveaux, eux, tournaient à plein régime. 

       Au bout d'une attente qui sembla aux yeux de tous un supplice interminable, une jeune femme s'approcha d'eux. Tous se dressèrent comme un seul homme, attendant le verdict. Impressionnée, la nouvelle venue resta un moment pantoise. Mais elle se reprit rapidement pour leur délivrer les nouvelles tant attendues. Toutes les personnes présentes se rassemblèrent autour de la jeune femme. 

- Katherine Beckette souffre d'un traumatisme cranien léger. Il n'y a rien de grave là-dedans. Il faut la surveiller quelque temps pour être certains que des complications ne fassent pas leur apparition. Elle risque de souffrir de migraines quelques jours mais ça ira. Et elle vient de se rêveiller donc....

Un souffle de soulagement parcourut l'assemblée. Tous se sourirent. Rien de grave...

- Quand pourra-t-on la voir, demanda Castle d'un ton pressant. 

- Avant d'aller la voir il faut que vous sachiez quelque chose, les coupa-t-elle anxieusement. 

Ils reportèrent leur attention sur la jeune infirmière. La peur de Castle augmenta brutalement. 

- Votre amie souffre d'une paraparésie partielle. Nous l'avons découvert à son rêveil. 

Lannie porta les mains à sa bouche, effrayée. Comme elle possédait pas mal de connaissance en médecine, elle était la seule à avoir compris le jargon médical de la jeune blonde. Esposito, énervé par son incompréhension, demanda de manière plutôt brutale à l'infirmière d'être plus précise. 

- Et bien, commença-t-elle, cela signifie que votre amie ne peut pas effectuer certains mouvements. Dans son cas, elle est totalement paralysée des jambes. 

Elle laissa aux proches de Kate le temps  d'assimiler la nouvelle. Le coeur de Castle avait bondit dans sa poitrine lorsqu'elle avait prononcé cette terrible phrase. Sa Kate était paralysée des jambes... Cette nouvelle le touchait encore plus profondemment qu'il ne l'avait cru possible. Le père de Kate pressa la jeune infirmière de questions. 

- Cela n'est que temporaire, et avec des séances de Kinésithérapie et le soutien de sa famille, elle pourra remarcher. Mais cela risque de prendre plusieurs mois... Et il faudra que vous fassiez tous preuve de beaucoup de compassion et de compréhension car elle risque de ne pas être facile à vivre pendant ces quelques mois. Et vu sa réaction lorsque le verdict est tombé, elle va vraiment avoir besoin de vous à ses côtés. 

Tous hochèrent la tête de concert. Ils allaient l'aider et être pour elle d'un soutien indeffectible. Josh demanda s'ils pouvaient la voir. 

- Elle doit déjà vous en faire voir de toutes les couleurs, ajouta-t-il. 

- Et bien, elle n'a pas été tendre mais elle a toutes les raisons d'être énervée et désespée, sourit la jeune femme. 

Elle leur confirma ensuite qu'ils pouvaient rendre visite à Kate dès maintenant. 

- Mais seuls deux personnes peuvent entrer, précisa-t-elle. 

Le père de Kate et Josh furent les deux premières personnes à aller voir le lieutenant Beckett. Castle se laissa lourdement tomber sur une chaise, la tête entre les mains. Il tentait d'imaginer ce que Kate avait pu vivre lors de son éveil. Il avait dû être difficile pour elle de réaliser qu'elle était incapable de bouger. Et le verdict avait dû la faire entrer, soit dans un crise de larmes, soit dans un colère noire. Castle penchait plutôt pour la deuxième option... Martha et Alexis lui proposèrent de rentrer se reposer avec elles et de revenir le lendemain. Il leva la tête vers les deux rouquines le surplombant. 

- Partez sans moi, reposez-vous, déclara-t-il. Et ne m'attendez pas. Je ne quitterais pas cette hôpital sans avoir vu Kate et pour la voir, j'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra.

8 février 2015

Voilà, je commence ma fic ! Accident de Parcours

Voilà, je commence ma fic !

Accident de Parcours

Chapitre 1

Elle courrait vers la porte en donnant des ordres. Il était derrière elle, comme son ombre. Comme toujours. Dans le feu de l'action, elle ne le remarquait à peine, pourtant il restait là. Elle réajusta son gilet par balles et le vit, les yeux rivés sur elle. Elle le prit à part. 

- Vous, vous restez ici ! 

Il tenta de protester mais elle était déjà passé à autre chose. Ses long cheveux caressèrent sa joue lorsqu'elle fit volte-face pour se placer devant la porte. Elle fit un geste à Esposito et ce dernier se mis en position. Ils se consultèrent des yeux et lorsqu'elle hocha la tête, il enfonça la porte en hurlant "Police de New-York, les mains en l'air ". Elle entra à sa suite, l'arme au poing et le coeur battant. Elle n'avait qu'une chose en tête : sauver Penny. La petite fille de six ans avait été enlevée par leur tueur la veille. Elle devait la retrouver avant qu'elle ne rejoigne les autres victimes, pas plus âgés qu'elle, allongées dans la morgue. 

- Kate, par ici, chuchota Ryan en lui faisant un signe de la main. 

La jeune femme le rejoint rapidement. Il lui fit signe qu'il fallait monter. Elle prit naturellement la tête des opérations. Les gars étaient derrière elle, prêts à la couvrir au moindre bruissement. Le lieutenant Beckett montait lentement les escaliers et se plaça prêt de la porte. Derrière, des bruits de pas retentissaient. Les gars se placèrent près d'elle et les renforts se mirent en position. Ryan enfonça la porte, réitérant l'action d'Esposito. Tous se précipitèrent dans la pièce. La petite fille était assise sur un vieux matelas, baillonée et terrifiée. Un mouvement attira l'attention de Kate. 

- Il se tire, hurla-t-elle en se lançant à sa poursuite. 

Elle courut vers le fuyard et dévala les escaliers à sa suite. Soudain, un bruit attira son attention. Il provenait d'au-dessus d'elle. La jeune femme compris mais trop tard ce qui se passait. Un jeune homme se réceptionna habilement derrière elle. Son rythme cardiaque accelèra brutalement lorsque l'homme qu'elle poursuivait se tourna vers elle, un grand sourire aux lèvres. Un complice... Aucun indice n'avait laissé présager que ces actes atroces étaient commis par deux tueurs ! La jeune femme braqua son arme sur le premier puis sur le deuxième et cela pendant quelques minutes. Kate ne savait pas comment réagir mais elle se reprit rapidement. 

- Rendez-vous sans résister, dit-elle. C'est fini. 

A peine avait-elle fini sa phrase que l'un des hommes l'attaqua. Elle allait tirer mais l'autre la désarma d'un coup de pied. Elle se lança donc dans un combat singulier désespéré. Malgré ses années de pratique et le fait qu'elle était très douée pour les arts martiaux, elle ne pouvais pas faire le poids contre ses deux gros colosses. Deux hommes bien musclé qui l'attaquait sans ménéagement... Elle se fatiguait rapidement. Son souffle ératique en était un indice non négligeable et il n'echappa pas à ses deux attaquants. Le lieutenant de police pria pour que ses camarades viennent l'aider. Elle commençait à faiblir sous les coups féroces. Elle n'avait plus qu'une chose à faire. 

- Esposita, hurla-t-elle en repoussant violemment l'attaque d'un des assassins d'enfants qu'elle poursuivait depuis plusieurs jours. 

Cet appel à l'aide fit sourire ses deux agresseurs. Elle n'allait pas tenir très longtemps et malgré sa fierté, elle le savait. Ses pieds se rapprochaient inexorablement du bord du pallier et elle commençait à être en équilibre précaire. Un aire de panique apparut sur son visage. Les deux hommes jubilèrent en la voyant, elle, lieutenant de police de New-York, ployer sous leurs assauts répétitifs. Ils ne virent pas qu'il n'y avait rien d'honorable dans le fait d'attaquer une jeune policière, seule, alors qu'ils étaient deux colosses musclés. Kate commençait à désespérer lorsque la voix de ses coéquipiers raisonna au dessus d'elle. Elle appela de nouveaux. Ils se précipitèrent vers elle pour lui venir en aide et lorsqu'ils arrivèrent à se hauteur, ils furent les mieux placés pour la voir basculer en arrière. Un éclat  de terreur pur passa dans son regard et elle tenta de se rattraper sans résultat. Castle, qui n'avait, de nouveau, pas respécter ses consignes, tendit la main vers elle mais leurs doigts se frôlèrent seulement. Il ne put donc que regarder la jeune femme qu'il aimait tomber et dévaler les escaliers. Il resta pétrifié, regardant le corps de la femme tant désirée, rebondir sur les marches de l'escalier. Le cri de Katherine Beckett raisonna dans la cage d'escalier. Lorsque Castle reprit contact avec la réalité, il remarqua qu'Esposito et Ryan avait menotté les tueurs et se précipitaient vers leur supérieure. Il les poussa pour arriver le premier auprès d'elle. Il prit délicatemment son corps inanimé dans ses bras et hurla qu'on appelle une ambulance. Il passa sa main dans les cheveux ensanglantés de l'élue de son coeur et serra la jeune femme, inerte, contre lui. 

- Tien bon, ma Kate, tout va bien se passer...

 

8 février 2015

Bienvenue dans mon blog de fictions Castle et

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        Bienvenue dans mon blog de fictions Castle et Beckett ! Au programme, de l'action et du caskett, de l'humour et du caskett, de l'amour donc du caskett, pas de suspens mais du caskett.... Vous l'aviez compris, je suis une fan de caskett ! J'espère que vous aussi ! Si c'est le cas, j'espère que vous aurez autant de plaisir à lire que moi à écrire .... 

 

 

 

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