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Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
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22 novembre 2015

Merci pour vos avis ! Cela m'a vraiment fait

Merci pour vos avis ! Cela m'a vraiment fait plaisr de savoir que vous aviez appréciés ce chapitre ! J'espère que vous apprécierez celui-ci tout autant ! Alors voilà la suite ;) ! Laissez moi de petits commentaire ;) ! 

Chapitre 12

      Alexis descendait les escaliers en baillant. Elle devait aller au lycée aujourd'hui ! Elle se dirigea vers la cusine où elle trouva son père déjà derrière les fourneaux. Elle soupira. 

- Papa, bailla-t-elle. Je peux manger des céréales, tu sais, tu n'es pas obligé de me préparer un petit déjeune même si j'en suis ravie... 

- Mais j'ai fais des guimovelettes, s'exlama-t-il, en lui en tendant une assiette. 

La rouquine grimaça. 

- Rectification : je VAIS manger des céréales ! 

Elle alla se chercher un bol sous le regard mi-boudeur mi-rieur de son père. Il retourna bien vite à ses préoccupations, laissant sa petite fille chérie se servir tranquillement. Cette dernière vint s'asseoir face à lui. Elle regarda son air sérieux en pinçant les lèvres. 

- Ne te laisse pas trop emballer, papa, dit-elle d'une voix lasse. 

Richard releva la tête surpris. 

- Je te connais, continua-t-elle, tu vas tout donner pour elle, sans prendre le temps de réfléchir. Je ne veux pas que tu en sortes bléssé. 

L'écrivain sourit tendrement à sa fille et lui caressa la joue comme il le faisait quand elle était petite. Elle s'inquiétait pour lui...Et ça le touchait. 

- Je ferais attention, promit-il. Mais ne t'inquiète pas, je sais prendre soin de moi... 

Elle haussa un sourcil. Lui ? Savoir prendre soin de lui ? Pas du tout ! Elle était l'adulte de la famille... Lui, gardait un côté enfantin et drôle. Mais il était un père parfait ! Elle l'embrassa sur la joue et remonta les escaliers pour finir de se préparer. 

Castle regarda sa boule d'énergie rousse remonter en souriant délicatement. Dans ses yeux bleus, il était possible de lire tout son amour et son admiration face à la jeune femme en devenir qu'il avait forgé. Sa petite fille... Il reporta ensuite son attention sur l'omelette et la déposa dans une assiette. Peut-être devait-il rêveiller sa muse ? Ou peut-être pas... Après tout, elle devait être fatiguée... Et si elle ne l'était pas elle avait sûrement besoin d'intimité ! Il se résigna donc à attendre... Mais pas sans rien faire ! Il sortit un crayon et saisis une feuille. Il avait du pain sur la planche.

        La sonette de la porte d'entrée retentit. Il alla ouvrir en chantonnant, accueillant Roxane d'un sourire. Il l'a salua avec joie et l'invita à prendre quelque chose. Il lui servit le jus d'orange demandé sous le regard rieur de la jeune blonde. 

- Il faut que je vous dise que maintenant que mademoiselle Beckett est avec vous. Je ne vais pas rester aussi longtemps avec elle. 

Il se stoppa. Mais que voulait-elle dire ? 

- Je passerai le matin et le soir, expliqua la jeune femme devant l'air interloqué de Rick. Pour le reste, vous pourrez vous débrouillez j'en suis certaine. Vous vous inquiétez pour elle alors vous saurez forcéement gérer les choses, monsieur Castle. 

L'auteur ne semblait pas convaincu. Il était effrayé à l'idée de ne pas réussir à gérer les situations inextricables dans lesquelles Kate allait le fourrer. 

- Faites-vous confiance, dit-elle en posant sa main sur son bras avec un air rassurant. Mais vous pouvez toujours m'appeler en cas d'urgence. 

Il la remercia en notant soigneusement son numéro de téléphone. Puis l'aide-soignante partit réveiller sa jeune patiente. La porte se referma derrière elle et Rick sentit l'angoisse monter. Comment allait-il s'en sortir aujourd'hui ? C'était là toute l'ampleur du problème ! Il reprit son crayon et le fit tournoyer entre ses doigts. Il en était capable ! Castle était capable de tout ! Il sourit à cette pensée et reprit son travail. Les minutes passèrent et il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeils fréquents à la porte de la chambre. Elles étaient longues... Il entendit ensuite un drôle de bruit et se précipita à la porte, la main sur la poignée... Et il dût se faire violence pour reculer. Tout allait bien ... Oui, tout allait bien... Non, il ne tentait pas du tout de se convaincre lui même que c'était le cas... Enfin, Roxane ressortit et... La porte se referma derrière elle. 

- Où est Kate, questionna précipitamment Richard. Elle va bien ? Il y a un problème ? Et.. 

- Ouh là, on se calme, rigola Roxane. Tout va bien, elle se maquille légèrement, c'est tout. 

Roxane arborrait un sourire amusé. 

- Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais c'est la première fois que je la vois se maquiller, le taquina-t-elle joyeusement. 

Il ouvrit de grand yeux, surpris. Bien sûr, lui aussi, avait noté les cernes sous les yeux de sa dulcinée. Et savoir qu'elle se maquillait pour lui (non, il n'avait pas du tout l'impression d'exagérer ... ) le rendait heureux. Il tenta de prendre un air détaché lorsque la porte s'ouvrit sur le lieutenant, avançant timidement. Roxane s'était installée au bar, tranquillement. Et Martha descendait les escaliers de manière théâtrale. 

- Oh, Katherine, bonjour, s'éclama-t-elle pleine de joie. 

Elle s'empressa de rejoindre la jeune femme et lui plaqua deux bises sonores. 

- Tu ne salus même pas ton fils, râla Richard. 

Elle rit en lui répondant qu'il fallait savoir faire honneur aux invités ! Puis, elle s'installa au bar, comme à son habitude. Puis, elle se stoppa, un air gêné sur le visage. 

- Oh Kate... euh... Richard, nous devrions peut-être... 

Le jeune homme rassura sa mère en s'exclamant que tout était sous contrôle. Kate quant à elle, se sentait totalement paniquée. Son cerveau était focalisé sur la hauteur des chaises face au bar... Là où tout les autres se trouvaient ! Elle déglutit difficilement et sentit ses joues se teinter d'une couleur rouge cramoisie. Castle se dirigea vers elle en parlant. Elle voyait ses lèvres se mouvoir sans rien entendre. 

- Pa...pardon, demanda-t-elle d'une voix étranglée. 

- Je te demandais si tu avais bien dormi, expliqua-t-il en s'arrêtant face à elle. 

Elle n'osa répondre qu'un simple "mmh mmh" permettant de cacher l'instabilité de sa voix. Puis, Castle la souleva dans ses bras et elle en fut surprise. Mais que... ? Et elle se retrouva assise sur l'une des si hautes chaises du bar, les bras de Rick toujours enroulés autour de sa taille, son dos appuyé contre son torse... Elle leva la tête vers lui et rencontra ses grands yeux bleus rieurs. Se moquait-il ? Elle n'en était pas certaine... Mais c'était une possibilité. Elle détourna la tête et se focalisa sur son assiette... Elle reconnut immédiatement son contenu. 

- Tu m'as fait une guimovelette, demanda-t-elle d'un air dégouttée. 

Il eut une moue boudeuses face au ton emprunté. Mais c'était délicieux ! Pourquoi personne ne reconnaissait son géni ? 

- Tu devrais goûter avant de faire la tête, lui reprocha-t-il. En plus, j'y ai fait quelques améliorations ! 

Rien que de penser à des "améliorations" le lieutenant avait la nausé. 

- Merci mais je suis sûre que Roxane adorerait goûter à cette merveille, tenta-t-elle d'esquiver. 

Mais la jeune femme objecta par le fait qu'elle devait y aller et quitta l'appartement. Kate fit une petite grimace alors que Rick, toujours dans son dos, ventait les mérites de sa création. Elle finit par repousser l'assiette et Martha lui tendit un bol de céréales avec une mine désolée qui semblait crier "excusez les facéties de mon fils de 5 ans"... La brunette la remercia avec un sourire et s'attaqua à son petit déjeuner. Castle lui, se récria qu'elle passait à côté d'une merveille du bas-monde dans lequel ils étaient tous forcés de vivre. Elle rit simplement. Puis, l'auteur reprit son travail, restant tout près de Kate pour pallier à tout éventualité. Il fallait que son bras gauche soit constamment en contact avec le dos de la jeune femme où il se sentait paniquer, de peur de la voir chuter et se mettre dans un état similaire à celui de la veille ! Mais rien de tout cela n'arriva... Plus de peur que de mal ! Kate fut rapidement interloquée par ce que Catsle faisait et se pencha pour regarder. 

- C'est un planning, s'étonna-t-elle. 

- Hé... râla-t-il. C'était une surprise ! 

Il voulut décaler la feuille mais Kate la lui pris des mains. 

- Mais euh.., pleurnicha-t-il en tentant de la reprendre. 

Elle la gardait hors de porté. Mais Rick n'avait pas dit son dernier mot et la saisit en la balançant sur son épaule comme un sac à patate. Elle cria de surprise et se mit à lui donner des coups de poings dans le dos, l'éxhortant à la lâcher. Il rigola. 

- Alors qui a l'avantage maintenant, triompha-t-il avant de la laisse tomber sur le canapé, veillant néanmoins à ce qu'elle soit confortablement installée. 

Elle le fusilla du regard. 

- Alors tu me le rends, ce planning, murmura Castle. 

Elle l'ignora, le parcourant des yeux rapidement. Castle se pencha pour le reprendre et elle tenta de le stopper en posant une main ferme sur son torse. Le simple contact de la paume de la main de la jeune femme bouleversa Castle qui se stoppa un moment avant de se reprendre et de lui piquer la feuille. 

- C'est pas grave, de toute façon tu me dois un gage, rappela la brunette avec un petit sourire en coin. 

Il soupira. Elle tendit la main de manière autoritaire vers lui. 

- C'est ton gage, demanda-t-il, soulagé. 

Elle sembla y réfléchir avant de déclarer que à tout bien y réfléchir, elle allait le faire languir. 

- Non ! Tien ! 

Castle lui donna le papier et Kate sourit, triomphante. 

- Je n'ai pas dit que c'était mon gage, Castle, mais merci. 

L'auteur ouvrit la bouche, surpris. Puis, il râla. Il s'était laissé avoir ! Encore ! Cette femme était drôlement machiavélique et il ne cessait de se faire avoir ! Pour son plus grand plaisir... 

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15 novembre 2015

Merci pour vos commentaires ! J'adore savoir ce

Merci pour vos commentaires ! J'adore savoir ce que vous pensez ;) ! Allez, la suite ! :) N'hésitez pas à commenter ! 

Chapitre 11

        La soirée avançait et Martha et Alexis partirent se coucher. Kate ne semblait pas prête à gagner son lit ni les bras de Morphée, que Rick envihait secrètement. L'écrivain  lui proposa en souriant un tasse de chocolat et un film. Elle accepta et gagna le salon alors que le maître du macabre préparait la boisson délicatement sucrée promise. Il lui indiquait en même temps la place où était rangé les DVD. 

       Lorsqu'il revint, une tasse fumante dans chaque main, elle était fourrée dans la pile conséquente de DVD. Après avoir déposé les mug renplis sur la table basse, Rick s'empressa de la rejoindre. Elle lui tendit une disquette alors qu'elle lisait encore la quatrième de couverture d'une autre. The Artist

- Ah bon choix, s'exclama-t-il. J'adore la fin quand le film devient parlant et... 

- Castle, le coupa-t-elle avec un air réprobateur. 

Le consultant à la criminel prit un air de gamin fautif. 

- Tu ne l'avais jamais vu, devina-t-il d'une voix craintive devant le regard courroucé de sa muse. 

Elle leva les yeux au ciel. 

- Mais on peut toujours le regarder après tout je n'ai pas dévoilé grand chose, murmura-t-il d'une petite voix. 

Kate le fusilla du regard. 

- Tu as dévoilé toute l'histoire, râla-t-elle en saisissant un nouveau DVD. 

- Quoi ? Mais pas du tout, se récria-t-il. Il y a tellement de choses dans ce film à voir ! Par exemple, le moment où le chien... 

Ce fut son regard sombre sur lui qui lui fit remarquer sa "presque boulette". Il plaqua une main sur sa bouche à la manière d'un enfant. 

- Tu n'es pas possible, Castle, bougonna-t-elle. 

Elle se replongea dans la contemplation de la longue liste de films. Richard la regardait avec tendresse. Elle avait l'air énervée et cela la rendait à ses yeux diablement sexy. 

- Si je te promets de me taire, murmura-t-il, on le regarde ? 

Elle releva les yeux vers lui et sembla y réfléchir. Mais il sentait aux petits plis déssinés près de ses si tententes lèvres qu'elle appréciait l'idée...Et que ça lui donnait des idées espiègles. 

- Tu n'en es pas capable, le défia-t-elle avec un sourire triomphant. 

Evidemment, Castle s'offusqua. Lui ? Il était totalement silencieux quand il le voulait ! Et même qu'il était déjà resté une journée sans parler ! L'anecdote ne convint pas la jeune femme qui continuait de darder ses yeux emeraudes sur lui. Il croisa les bras, prenant un air véxé. La jeune lieutenant de la criminelle sentait que s'était gagnée. Un franc sourire tentait de passer le rempart de ses lèvres mais elle avait bien trop de contrôle pour cela. 

- Donc si tu n'es pas silencieux, tu as un gage, demanda-t-elle d'un ton qui se voulait désinvolte en prenant un nouveau DVD. 

Elle ne voulait pas qu'il lise la victoire dans ses yeux. Et il tomba droit dans le panneau... 

- Oui, faisons ça, s'écria-t-il en bon mâle touché dans sa fierté. 

Elle réprima difficilement le "yes" qu'elle sentait poindre dans sa gorge. Intérieurement, Katherine Beckett exhultait ! Elle sentait que cette soirée allait être drôle... Et cela l'excitait par avance ! 

Castle, lui, n'avait absoluement rien compris de ce qu'il se tramait dans l'esprit machivéliquement espiègle de la jeune femme. Il était tellement content de passer la soirée avec elle ! Et elle semblait... détendue ! Peut-être qu'elle acceptait maintenant totalement sa présence près d'elle ? Il s'en réjouissait d'avance... 

Le lieutenant alla s'installer sur le divan et Castle lança le film. Il vint s'asseoir près d'elle. Leur bras se frôlaient au moindre mouvement et Kate se sentit rougir. Mais ce contact était loin de lui déplaire... Richard lui tendit son mug et elle dégusta tranquillement son chocolat en regardant le début du film. Elle finit, absorbée par le film, par délaisser son breuvage chocolatée, les yeux rivée sur l'écran. L'écrivain ne suivait aucunement l'histoire, plus interressé par le profil délicat de sa muse. Un détail sur la peau pâle de la jeune femme le fit sourire et sans réfléchir il passa délicatement le doigts sur la lèvre supérieure de la brunette. Surprise, cette dernière sursauta. Elle intercepta alors le bras de Castle... Et ce dernier lui fit comprendre par geste qu'elle avait une moustache chocolatée... 

Kate s'éssuya les lèvres d'un air gêné sous le regard bienveillant du maître du macabre. Il se regardèrent ensuite un moment avant de rependre le fil du film, plus difficilement pour l'un que pour l'autre. Tout en regardant, Kate réfléchissait aux moyens de faire parler son voisin... Soudain, le feu se déclara... L'acteur du film manquait mourir... 

- Il va mourir, demanda-t-elle, se tournant vers le jeune homme. 

Ce dernier haussa les épaules. Kate fronça le nez face à sa tentative desespérée de le faire parler... D'accord, c'était nulle... Il lui fallait autre chose... Mais le temps qu'elle y réfléchisse, un bruit lui fit tourner la tête. Elle réprima un éclat de rire devant le spectacle que lui offrait son ombre fidèle. Il dormait.. La bouche ouverte et la tête en arrière... Et un ronflement sonore lui échappa ! La brunette se retourna alors vers le film... Cétait dans la poche ! 

       La générique de fin résonna doucement dans le salon. Kate tendit la main vers la télécommande. Elle tendait son bras au maximum mais ses doigts ne parvenait pas à atteindre l'objet désiré. Elle souffla de frustration et jeta un regard vers son voisin, toujours profondemment et bruyemment endormi. Une nouvelle tentative et si ce n'était pas réussie, elle le rêveillerait. La jeune femme se tendit dans la direction voulue et... ses doigts entrèrent en contact avec la surface lisse de la télécommande ! Oui ! Et... 

- Ah ! 

Un cri étranglé et un bruit sonore ... Kate rouvrit les yeux craintivement pour ... rencontrer ceux d'un si beau bleu de son acolyte. Elle grimaça. Ils étaient tous les deux allongés sur le sol. Castle au-dessus d'elle, l'air totalement aguard. La brunette rougit et se mordit la lèvre inférieure, geste anondin qui bouleversa les sens de son partenaire. Ce dernier ne bougea pas. Elle se râcla la gorge et il balbutia des excuses. Il se redressa avant de la prendre dans ses bras pour l'aider. Par reflexe, elle s'agrippa à lui jusqu'à ce qu'il la dépose délicatement sur le divan. Elle soupira alors que Rick, debout devant elle se passer une main dans les cheveux. 

- Je..., murmura-t-il. Bha je sais pas quoi dire. 

Elle releva la tête vers lui, surprise. Le fond sonore continuait de résonner mais plus personne n'y fesait attention. 

- Je suis désolée, murmura-t-elle. Pour la chute et... la suite. 

Castle fronça les sourcils. La chute ? La suite ? Il était perdu. Il prit une main de Kate dans la sienne, forte et chaude. Elle fuit un instant son regard. 

- Je crois que je me suis endormi, murmura-t-il penaud. 

Il avait une petite mine adorable et les cheveux en pagaille. Kate tenta de rediscipliner ses cheveux et il apprécia le geste d'un sourire. 

- Tu m'expliques ce qu'il s'est passé, demanda-t-il d'une voix douce et calme en s'installant près d'elle. 

Elle garda un moment le silence. 

- Je voulais prendre la télécommande, chuchota-t-elle d'une voix si faible qu'il en fut chamboulée. 

Elle paraissait si frêle. Ce n'était plus la femme espiègle qu'il avait contemplait les quelques minutes d'avant. Elle n'avait plus ce regard sûr. Elle fuyait son regard, ses gestes... Mais Rick ne dit rien, la laissant s'exprimer comme elle le sohaitait. Elle pouvait prendre son temps, il ferait preuve de patience. 

- J'ai essayé de la prendre mais... j'ai dû perdre l'équilibre et t'entraîner dans ma chute. La suite tu la connais. 

Il ne comprenait toujours pas le sens de ces excuses. La chute, ok, c'était clair maintenant. Mais la suite ? Quoi la suite ? Il lui demanda mais elle ne répondit pas. Elle garda les yeux tournés dans la direction opposée. 

- Kate, insista-t-il en voulant saisir son menton. 

Elle se dégagea et il n'osa pas tenter un nouveau geste vers elle, de peur de la brusquer. 

- Je suis désolée... de t'avoir forcé à m'aider. 

Il fronça les sourcils. Parlait-elle de...? Il soupira et prit fermement son menton entre ses doigts, la forçant à le regarder. 

- Tu n'as pas à être désolée. C'est normal que je t'aide non ? 

Elle ne dit rien. Il savait qu'il y avait plus. Ce silence était on ne peut plus éloquent. Il lui murmra qu'il était à son écoute et qu'elle pouvait tout lui dire. Elle plongea son regard dans ses yeux bleus et passa le bout de sa langue sur ses lèvres sèches. 

- Tout à l'heure tout allait bien, remarqua Castle. 

- Parce que j'avais l'impression que tout était comme avant... Enfin, ça y ressemblait ! Juste nous et nos joutes verbales... Et ensuite... 

- Cette chute t'as rappelés que ce n'était pas tout à fait comme avant, continua-t-il, comprenant ce qu'il s'était passait dans la tête de son aimée. 

Elle acquiesça. Il voulu la rassurer mais ne sut pas quoi dire. Devant son silence, elle regagna son fauteuil, refusant toute aide de sa part. 

- Kate, murmura-t-il, attend... Je me doutes que ce n'est pas facile mais c'est juste une épreuve de plus à passer... 

Il se posta devant elle, stoppant son fauteuil en agrippant les accoudoirs. Il était maintenant penché sur elle. 

- Kate, chuchota-t-il. Il y a plein de choses que tu peux faires malgré ce fauteuil roulant ! Et je te le prouverai ! 

Les larmes coulaient sur les joues du lieutenant. 

- Castle, arrête, pleura-t-elle. Je ne suis même pas capable de me relever alors que veux tu que je fasses ! Tu ne dois pas me donner de faux-espoir !

Il se mit à genoux pour se trouver face à elle et prit son visage entre ses mains, délicatement.

- Katherine Beckett, j'ai promis d'être vos jambes et à partir de demain ce sera le cas, déclara-t-il. Je vais nous concocter un planning d'enfer ! Et oui, il y aura des déceptions comme celle de tout à l'heure. Non, tout ne sera pas facile. Mais une chose ne changera jamais : ma présence à tes côtés. Alors Kate, ne cherche pas à me repousser ou même à me faire changer de but car cela n'arrivera pas ! Compris ?

La jeune femme pinça les lèvres et il essuya ses larmes de ses pouces.

- Bonne nuit Kate, déclara-t-il en déposant un baiser sur son front.

Pendant un quart de seconde, il fut tenté d'ajouter "je t'aime" mais il se retint.

- La fatigue te mine mais ça ira mieux demain. Fais moi confiance.

Il caressa sa joue de son pouce et elle ferma les yeux alors qu'une dernière larme roulait sur sa joue. Elle déposa sa tête tout contre la main de Castle, si rassurante. Et sans prévenir, il la souleva comme un princesse pour la porter dans son lit. Il l'y déposa avec tendresse et prit le temps de la border. Elle garda les yeux fermés tout le long de la manoeuvre puis, sentant qu'il s'apprêtait à partir, elle lui saisit le bras.

- J'ai confiance en toi, Castle, souffla-t-elle doucement.

Cette simple phrase provoqua les bâtements incontrôlés du coeur de l'écrivain. Il se répétait "elle a confiance en moi". Il sentait son coeur se gonfler d'orgueil et d'espoir. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver un moyen de tenir sa promesse ! Mais des idées germaient déjà dans son esprit.

Kate de son côté avait été tentée de rajouter "mais ça ne marchera pas" mais elle s'était ravisée. Combien de fois l'avait-il déjà surpris ? Combien de miracle accomplissait-il auprès d'elle ? La supporter parfois relevait de l'un d'entre eux ! Et c'est en pensant à tout cela qu'elle lui accorda le bénéfice du doute. Peut-être que ... Oui, peut-être... 

 

10 novembre 2015

Merci Alice !! Cela me fait vraiment plaisir !!

Merci Alice !! Cela me fait vraiment plaisir !! Et merci à Megg !! ;) Vous êtes de vrai soutien car vos commentaires me poussent à continuer pour vous faire plaisir tout en espérant être à la hauteur de vos attentes :) ! Merci !!! Voilà donc la suite !! 

Chapitre 10

       Castle avait quitté la chambre de la jeune lieutenant de police alors qu'elle était toujours profondément endormie. Elle ne s'était réveillée que près d'une demi-heure plus tard. Et depuis, l'athmosphère avait changé... 

- Castle, arrête de bouder, ce n'est qu'un jeu, soupira Kate alors qu'elle tentait de cacher son air amusé. 

Il bougonna en regardant le plateau devant lui. C'était son tour de jouer et il fallait vraiment qu'il fasse pencher le score en sa faveur ! Après tout, il était écrivain, non ? Alors pourquoi était-il incapable de gagner au scrable !! Il soupira de frustration. Kate secoua la tête avec un petit sourire au coin des lèvres. Rick s'acharnait sur ses lettres alors que Kate tapotait doucement la table du bout des doigts. 

- Allez, râla-t-elle joyeusement, joue-le ce mot ! Ca fait une dizaine de minutes que tu me fais attendre ! 

Le consultant à la criminel maugréa doucement avant de saisir une lettre, de l'approcher du plateau et....de la reposer avec les autres attendant de rejoindre le jeu ! Kate grogna. 

- Si tu continues tu passes ton tour, bougonna-t-elle finalement, impatiente de mettre sa belle trouvaille sur le plateau. 

- Eh ! Mais c'est pas du jeu, se plaignit Richard comme un enfant. En plus ça ne fait pas parti des règles ! 

La brunette leva les yeux au ciel. 

- Je t'avais dit de mettre le minuteur, objecta-t-elle, mais tu n'as pas voulu tellement tu étais sûr de me battre à plate couture ! 

Elle sourit en repensant à sa petite phrase pleine de prétention : "personne ne bat le grand maître des mots". Cela sonnait comme un défi, pour elle. 

- Mais ça reste injuste, bougonna Castle en croisant les bras de dépis. 

C'est à ce moment là que Alexis et Martha reparurent dans le salon, accompagnées de Roxane. 

- Alors, qui mène, demanda la plus jeune rouquine en s'asseyant près de son père. 

- Elle, geignit-il avec un petit air enfantin. 

Kate sourit clairement. 

- Le grand maître des mots ne serait finalement pas si grand, le taquina-t-elle avec un air espiègle. 

Richard bougonna en pleurnichant presque. Alexis éclata de rire. 

- Vas-y, Kate, bat-le, encouragea-t-elle avec un air de vengeresse. 

Castle se tourna vers sa fille, surpris. 

- Quoi ? Mais t'as pas le droit de tenir avec elle ! Je suis ton père ! 

Alexis secoua doucement la tête en riant avant d'objecter que la "solidarité féminine" l'emportait. Rick se sentait encore plus désespéré. Il devait gagner ! Et c'est là qu'il regretait de ne pas avoir acheté le chien tant demandé par sa fille, ce dernier aurait pu renverser le plateau et l'honneur aurait été sauf ! Mais là... C'était pas prêt d'arriver car il n'avait pas de chien ! Dramatisant, l'écrivain mit une à une les lettres du mot "cadets". Kate soupira de soulagement. 

- Merci de l'avoir laissé le M, l'astocota-t-elle avec beaucoup de plaisir. 

Elle plaça alors le mot "mijotez" avec un grand sourire victorieux. Rick gémit en voyant le "Z". Elle crausait l'écart ! 

        Bien sûr, le lieutenant Beckett remporta la parti et Rick bouba. Mais que quelques minutes, pour la forme. En réalité, il avait également gagné .... Elle avait souris tout le long ! Et pour lui c'était la plus belle victoire ! Il sourit en lui tendant un café... Finalement, c'était lui qui avait gagné ! 

2 novembre 2015

Merci Megg !! Tu me donnes envie d'écrire encore

Merci Megg !! Tu me donnes envie d'écrire encore plus !! Merci ! Voilà a suite !! J'espère que ça plaira ! 

Chapitre 9

Ce n'est que lorsque l'estomac de Kate se mit à crier famine que Rick remarqua qu'ils n'avaient toujours pas pris le temps de se restaurer. Elle rougit et s'excusa. Il trouvait ça adorable. Il regagnèrent la cuisine, elle dans son fauteuil, lui la poussant. Ils restèrent silencieux pendant que l'écrivain préparait des pâtes, denré rapide à préparer. Il décida néanmoins de les accompagner de sa fameuse sauce "à la carbonnara" ! 

La porte s'ouvrit alors sur la bande de rouquine accompagnée de Roxane. Elles riaient à gorge déployée, heureuse de leur pique-nique. Martha et Alexis allèrent directement vers l'écrivain de polars à succès. 

- Tu as l'air en pleine forme, remarqua Martha, souriante. 

Elle lui adressa ensuite un clin d'oeil qui ne passa pas inaperçu. Le lieutenant détourna les yeux, gênée. Avait-elle compris ? Ou sous-entendait-elle autre chose ? Elle naurait su le dire. Finalement, elle s'approcha de Rick et lui proposa son aide. 

- Ca va, je gère la situation, lui répondit-il avec un sourire. 

Kate hocha doucement la tête, silencieuse. Alexis saisis le lards en babillant à propos de leur pique nique. Elle le découpait conscencieusement en fines lamelles. Martha, sur le côté, contempla cette scène. Kate lui semblait mal à l'aise... Elle parcourut la cuisine des yeux... Cette petite scène familiale était adorable mais imparfaite. Voilà le jugement de l'ainée de la famille. Et il était temps pour elle d'ajouter son grain de sel pour que tout redemarre correctement ! La rouquine passe à l'attaque ! 

- Alexis, chérie, j'ai besoin de ton aide pour...choisir la tenue que je porterai ce soir avec Chett, improvisa-t-elle.

Ouh là là ... Elle avait désormais un rendez-vous à programmer pour ne pas paraître louche ! Mais ce n'était qu'une satisfaction supplémentaire après celle de donner un coup de pouce à son fils, parti sur le mauvais chemin ! Après tout, son rôle était bien de l'aiguillé ! Alexis regarda sa grand-mère surprise ? Cela ne pouvait pas attendre ? Mais elle décida de suivre sa grand-mère à l'étage, sans rien objecter. Montant les maches, Martha ajouta : 

- Je suis sûre que Katherine se débrouillera très bien avec la découpe du lard ! 

Puis elle disparut à l'étage, sa petit-fille adorée à sa suite. Kate s'approcha du plan de travail. Il était haut... Très haut. Elle jeta un coup d'oeil angoissé à son partenaire dans la chasse aux criminels. Il semblait absorbé par sa préparation mais il ne fallait pas être un géni pour savoir qu'il l'épiait du coin de l'oeil.

- Laisse, Kate, je m'en occupe, s'exclama-t-il en essuyant ses mains dans un torchon.

La jeune femme secoua la tête.

- Ca ira, dit-elle avec un sourire incertain.

Elle saisit le couteau et commença à couper sur le plan de travail situé en hauteur. Elle peinait réellement à réaliser cette tache et cela la touchait au plus profond d'elle-même. Incapable de couper du lard ! C'était vraiment un comble ! Les larmes apparaissaient dans ses yeux alors qu'elle réalisait son impuissance... Mais elle les contenait désespéremment... Trop fière pour céder ainsi. Elle s'échinait avec la force du désespoir sous les yeux d'un Castle figé. C'était ce qu'il avait redouté dès qu'elle avait voulu l'aider... Il l'avait vu venir gros comme une maison ! Mais bien entendu sa mère n'en avait fait qu'à sa tête en ajoutant son grain de sel là où on ne le lui avait pas demandé ! Cette journée était déjà trop épicée en émotions et voilà qu'elle en rajoutait ! Le coeur de cet homme amoureux battait fort, voyant impuissant le désespoir de celle qu'il aimait. C'était une torture pour lui de la contempler s'acharner ainsi, brisée. Il déglutit difficilement, la poitrine oppréssée par un tel spectacle. 

Kate était maintenant au bord des larmes. Rien n'allait en s'arrangeant ! Rien ! Pourtant, n'y mettait-elle pas du sien ? Elle se mordit la lèvre inférieure et se stoppa, attérrée. C'est alors que ses larems lui brouillaient la vue qu'elle vit se poser sur ses genoux une planche à découper en bois. Elle releva la tête, surprise. Rick lui souriait tendrement. 

- Tu verras, ça ira mieux comme ça, chuchota-t-il en caressant doucement sa joue. 

Il déposa le lard sur la plache et plaça sa main au dessus de celle de Beckett. Il la guidait doucement en impliquant au couteau ses mouvements doux et précis. Elle sentait le souffle de Castle contre sa joue et elle retint sa réspiration. 

- Tu vas doucement pour faire de fines tranches, murmura-t-il. 

Elle hocha la tête et il lâcha sa main, la laissant couper librement. Kate découpa concenscieusement chaque lamelle et plus elle coupait plus le sourire apparut plus tôt sur son visage s'agrandissait. Elle n'était pas totalement impuissante. Et chaque coup de couteau dans la viande le lui prouvait. 

Ils passèrent à table et elle dégusta les pâtes avec délice. Le petit goût spécial de ses pâtes la transportait. Castle la regardait en souriant. Elle était magnifique à ses yeux. Vraiment magnifique. Elle sentit son regard sur lui et ils se contemplèrent. Longuement. Le repas fut avaler rapidement. Les estomacs affamées étaient maintenant rassasiés. Kate saisit une assiette pour aider Rick à débarasser. Il la lui prit doucement des mains. 

- Tu devrais penser à te reposer, murmura-t-il. Tu en as besoin. 

Un soupir s'échappa de la jeune femme. 

- Je vais bien, rétorqua-t-elle en saisissant la deuxième assiette. 

Cette fois, il eut plus de mal à la lui retirer des mains. Elle avait une sacré poigne et ne se laissait pas dicter sa conduite si facilement. Ils s'affrontèrent du regard. 

- Je VAIS t'aider, déclara Kate, un air de défi sur le visage. 

Castle ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Le lieutenant était debout depuis tôt ce matin ! Elle avait besoin de repos, les médecins avaient été clairs sur ce point ! 

- Kate, soupira-t-il devant sa détermination, je peux très bien débarrasser ! 

- Moi aussi, répliqua-t-elle séchement. 

Castle se sentait sur un terrain glissant. Il n'avait jamais remis en cause sa capacité de le faire... Presque pas... Pas tout à fait... 

- Laisse moi t'aider, gorgna Kate en prenant un verre. 

L'écrivain voulut le récupérer. Ils se l'arrachèrent succèsivement avec colère. Le verre finit par s'envoler et s'écrasa par terre avec fracas. Le silence... Des bruits de pas précipités dans l'escaliers et deux figures rousses inquiètes apparurent sur le pallier. Dans la cuisine, Rick et Kate se contemplaient en silence. Aucun n'osait prendre la parole. 

- Je suis désolée, murmura Kate, subitement embarrassée par ce comportement puéril. Je vais ramasser...

Elle avançait déjà son fauteuil lorsque son écrivain favori s'interposa. 

- Non... Je m'en occupe, Kate... Va te reposer s'il te plait.. 

La brunette scruta un moment le visage de Rick cherchant quelque chose qu'elle ne trouva pas puisqu'elle amorça un demi-tour maladroit et furieux. Elle s'avança vers la chambre et la porte claqua derrière elle. Castle soupira de lassitude. Mas pourquoi était-elle aussi têtue ? Il voulait simplement le meilleur pour elle ! Il saisit la balayette et commença à ramasser. Alexis voulut descendre pour l'aider. Sa grand-mère la retint, l'air consterné. Tous les deux avaient besoin de réfléchir. Elle soupira et entraîna sa petite-fille avec elle en remontant. Peut-être que finalement, elle ferait mieux de rester ce soir pour jouer les chaperons et garder une athmosphère de paix dans cette cohabitation qui s'avérait légèrement difficile. 

Castle termina la vaisselle et décida qu'il était temps d'aller voir comment se portait sa protégée. Il entra dans sa chambre à pas de loup. Ce fut la respiration calme et profonde d'une Beckett endormie qui l'accueillit. Il sourit en la voyant détendue et sereine dans le sommeil. Il avait eut raison de l'envoyer se reposer, même si ça n'avait pas été facile. Sa mère vint le rejoindre et contempla elle aussi la belle endormie. Son fils la regardait avec fascination. 

- Que vois-tu maintenant lorsque tu la regardes, demanda-t-elle subitement à son unique enfant. 

Rick fut surpris par la question. Ce qu'il voyait ? 

- Je vois une personnes sereine et belle. Je vois la femme que j'aime, enfin détendue. Je vois une femme qui traverse une période difficile, de souffrance et de questionnements. Je vois le plus grand mystère de mon existence. Une femme fragile et forte à la fois... Je vois Katherine Beckett, l'amour de ma vie... 

Martha sourit devant cett déclaration maladroite pour un si grand écrivain. Devant elle, AVEC elle, il perdait ses mots, son langage... tout ! Elle avait le don de le mettre dans tous ses états d'un seul regard. Mais plus encore, c'est un mot qu'il avait utilisé pour la décrire qui était présentemment important. Elle devait lui ouvrir les yeux pour que dorénavant cette cohabitation se passe bien. C'était son rôle. 

- Richard... 

Il tourna la tête vers elle, cessant enfin sa contemplation immobile. Elle lisait la fascination dans ses yeux bleus... 

- Tu as untilisé le mot "femme", lui fit-elle remarqué avec douceur. 

- Bien sûr, répondit-il surpris. 

C'était évident ! Il ne voyait pas où elle voulait en venir. Martha sourit. 

- Alors pourquoi t'entêtes-tu à la traiter comme une enfant ? 

Castle ouvrit la bouche et la referma plusieurs fois. Il ne savait pas quoi réondre. Jamais ça n'avait été son intention. Martha quitta la chambre, le laissant réfléchir. Il s'assit sur le lit près de Kate qui gémit doucement dans son sommeil. Il sourit et passa sa main dans ses cheveux doux. 

- Kate, chuchota-t-il pour ne pas la rêveiller. Je ferais sans doute encore beaucoup d'erreurs dans mon comportement avec toi. Mais je n'abandonnerai jamais. Je passerai ma vie à te montrer à quelle point tu peux être heureuse. Et cela... Juste parce que je t'aime. 

1 novembre 2015

Salut à tous ! Je suis très contente de vous

Salut à tous ! Je suis très contente de vous annoncer que je reprends cette fanfiction :) !! Alors voilà la suite ! N'hésitez pas à laisser des commentaires :) !! Merci !! 

Chapitre 8

      Roger donnait ses instructions et montrait tranquillement à Castle les étirements journaliers que devaient effectuer sa muse. Castle répétait les mouvements avec application, scrutant le visage de Kate à la recherche du moindre signe de douleur. Il ne rencontra que l'adorablement effrayant air boudeur de la jeune femme. Pourtant, elle gardait le silence. Castle décida qu'il était temps d'arrêter et le kinésithérapeute quitta l'appartement pour le plus grand bonheur de l'écrivain. Il s'installa près de Kate.

- Qu'y-a-t-il, Kate ? Mon idée te déplaît ?

Il avait l'air inquiet que ce soit réellement le cas. Le lieutenant soupira bruyamment mais ne répondit pas. Visiblement, elle trouvait cette question des plus inadaptées.

- Kate, insista-t-il anxieux.

- Bien sûr que ça m'embête, râla la brunette en roulant des yeux,exaspérée.

Ces quelques mots blessèrent l'auteur de romans policier. Il faisait tout cela pour elle ! Rien que pour l'aider, elle ! Il pinça les lèvres de frustration. Kate se redressa sur les coudes. 

- Cela n'a rien à voir avec toi, Castle, tenta de se rattraper Katherine devant l'air peiné de son écrivain. 

- Tu ne veux pas de moi pour t'aider à faire tes exercices mais ça n'a rien à voir avec moi, s'exclama-t-il de manière sarcastique. 

Son interlocutrice souffla d'agacement. Mais pourquoi ne la comprenait-il pas ? C'était trop dur de se mettre à sa place ne serait-ce qu'un instant ? 

- Si je te dis que ça n'a rien à voir avec toi, s'énerva-t-elle en tapant du poing sur le matelas. 

Richard se releva. 

- Je t'attends dans la cuisine, déclara-t-il en se dirigeant vers la porte. 

Un sentiment de panique prit brutalement possession de Kate. Allait-il l'abandonner ? 

- Castle, s'écria-t-elle précipitemment pour le retenir. 

Il ne pouvait pas partir. Pas comme ça. Il se stoppa mais refusa de se tourner vers elle. Il ne voulait pas qu'elle lise dans ses yeux toute sa déception, son amertume. A chacun de ses refus, il souffrait davantage mais toujours il revenait tendre l'autre joue à la jeune femme. Cela devenait pathétique. Katherine prit cela pour de la réticence. Il ne voulait plus revenir près d'elle... 

- Castle, murmura-t-elle, je... 

Elle déglutis difficilement. Elle devait se livrer à lui si elle ne voulait pas le voir partir. 

- Je peux t'expliquer, chuchota-t-elle de manière presque inaudible. 

L'écrivain ne bougea pas plus. 

- Je me sens... comme un poupée, dit-elle les yeux rivés sur les muscles tendus du dos si parfait de l'homme qu'elle aimait. Comme un pantin. 

Castle fit volte-face, surpris. Ses yeux se plongèrent dans le regard inquiet de la jeune femme. 

- Je... Vous êtes tous là mais... c'est dure de vous laisser agir autour de moi parce que je ne veux pas vous inspirer de la pitié... Mais c'est inévitable ! Vous voulez tous m'aider et cela montre pour vous votre amitié... Mais pour moi ça signifie que je ne peux pas me débrouiller seule ! J'ai besoin de quelqu'un pour m'aider dans tous les actes de la vie quotidienne. Et ... Je ne suis plus qu'une poupée entre vos mains ! 

- Comment peux-tu penser cela, répondit un Richard totalement estomaquée. Tu n'es pas une poupée ! Pas du tout ! Personne ne te voit comme tel ! 

Il vint s'asseoir sur le matelas à ses côtés et posa une main douce sur l'épaule de la jeune femme. Il y exerça une légère pression. 

- Mais c'est comme ça que je l'ai ressentis quand Roger et toi, vous vous êtes mis à parler de moi, à me faire faire des mouvements sans même me demander mon avis, pleura-t-elle brusquement. Je n'ai pas eu mon mots à dire, Castle, lorsque VOUS avez décidé de ce que je ferai tous les jours ! Ou plutôt ce que TU me feras faire tous les jours ! 

Il en resta cois. Il avait fait preuve d'une énorme indélicatesse alors qu'il faisait de son mieux pour qu'elle se sente mieux. Malheureusement, il n'avait pas pensé à ce qu'elle ressentirais sur le moment. Enfin si... Mais il pensait qu'elle serait heureuse de le voir s'impliquer ainsi pour elle. Il était complètement à côté ! Et Castle en avait honte. Il n'osait même plus la regarder en face. Il avait fait fait tout ce qu'elle ne voulait pas qu'on lui fasse et cela dès le premier jour. Il était vraiment en dessous de tout ! Totalement ! 

Les larmes de son aimée tombaient sur les draps. Kate était à fleur de peau depuis l'accident. Tout était hors de contrôle et c'était la pire chose possible pour une maniaque du contrôle comme elle. Elle était forcée de s'en remettre aux autres, de lâcher prise. C'était beaucoup. C'était trop rapide. Elle n'était pas prête pour une telle chose ! Mais qui l'était ? Kate détestait être la demoiselle en détresse et ajourd'hui elle avait pleinement acquis ce rôle, pour son plus grand déplaisir. 

C'est avec beaucoup d'hésitation que Richard la prit dans ses bras. 

- Je suis désolée, Kate, chuchota-t-il. Je te promets de faire attention pour que ça ne se reproduise plus. 

Il avait la gorge nouée et cela s'entendait. Il n'avait jamais voulu qu'elle se sente comme un poupée de cire ! Jamais ! Au contraire, il voulait qu'elle voit que la vie de son fauteuil pouvait valoir la peine d'être vécue !  Cela commençait de la pire manière possible. 

Le lieutenant Beckett sécha ses larmes, honteusement. Elle détestait se sentir si faible, si pleurnicharde. Mais que pouvait-elle faire maintenant ? Pas grand chose, elle en était certaine. Elle se sentait misérable tellement cette situation lui était insuportable. Elle si indépendante devenait totalement dépendente des autres et c'était quelque chose de presque insuportable pour elle. Aujourd'hui, à l'instant, elle s'était sentie humiliée. Vraiment. Cela lui démontrait qu'elle avait eut bien raison de garder le monde loin d'elle. Un monde qui ne voyait qu'un handicap physique. Une poupée. 

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