Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
Publicité
Archives
2 avril 2016

Salut à tous !! Merci Meg pour tes commentaires,

Salut à tous !! Merci Meg pour tes commentaires, ça fait toujours plaisir ! N'hésitez pas à commenter, j'aimerais vraiment savoir ce que vous en pensez ! 

Chapitre 19

        Castle contemplait Kate qui lisait tranquillement sur le divan. Elle n'avait pas mangé grand chose aujourd'hui. Et même avec des supplications, elle n'avait pas daigné en avaler davantage. Dire qu'il avait passé du temps derrière les fourneaux pour nourrir la poubelle ! C'était bien la peine de se donner tant de mal ! L'écrivain s'exila dans la cuisine où se trouvait Roxane, dégustant un thé à la citronelle. 

- Vous croyez que voir un psycologue l'aiderait, demanda-t-il d'emblée. 

La blondinette releva le nez, un petit sourire amusé desiné sur ses lèvres roses. 

- Si vous réussissez à la traîner jusque là-bas, moi, ça ne me dérange pas, répondit-elle. C'est pas faute d'avoir essayé ! 

Castle voyait bien qu'elle préférait en rire puisqu'elle s'inquiétait réellement pour la jeune femme. Et lui aussi. Elle n'avait pas voulu sortir ce matin. Et il n'osait pas trop lui proposer une promenade si rapidement après une réaction aussi catégorique. Alors le psycologue... Il pouvait bien essayer ?! Il allait lui en parler de ce pas !

Le maître du macabre s'installa à côté de sa muse, la regardant, légèrement angoissé. Il resta ainsi pendant quelques minutes, cherchant le bon angle d'approche.

- Crachez le morceau, Castle, s'exaspéra la brunette sans relever les yeux de l'ouvrage.

Oups ! Il avait été repéré ! Maintenant, il fallait mieux se jeter à l'eau ! Au risque de s'y noyer... 

- Je me disais qu'il serait peut-être bien pour vous de parler avec un spécialiste de ce que vous ressentez en ce moment, de vos difficultés et..

Le livre se referma en un bruit sec.

- Vous me proposez d'aller voir un psychologue, fit-elle remarquer, les lèvres pincées.

- Euh... Oui, avoua son interlocuteur qui avait tenté de noyer le poisson pour ne pas se noyer lui-même.

- Pas question, conclut-elle en reprenant la lecture. Je n'en ai pas besoin !

Elle se braquait de nouveau ...  Il voulut lui prendre la main mais elle la retira de son étreinte en le fusillant du regard. Mais il n'y avait pas de mal à parler à un psychologue ! 

- Kate, regarde-moi s'il-te-plait, chuchota-t-il alors qu'elle l'ignorait au profit de sa lecture. 

Elle ne daigna pas s'exécuter. C'était plus difficile qu'il ne l'aurait cru.. Et en plus elle l'ignorait ! Tant pis... Il n'avait pas le choix ! Après avoir pris une grande inspiration, il lui arracha le livre des mains. Elle réagit aussitôt par une exclamation indignée. 

- Kate, j'aimerais vraiment que nous en discutions ! 

Elle tendit la main vers son précieux ouvrage et dans l'opération, s'étala sur son acolyte. Il en resta surpris et immobile alors qu'ils se retrouvaient l'un sur l'autre avec comme seul rempart entre leurs peaux que de légers tissus. Le lieutenant semblait elle aussi surprise par son geste impromptu et rougit. Elle se redressa rapidement pour se retrouver assise sur les genoux, en face d'un Castle déboussolé. Elle regardait ostensiblement vers la gauche, visiblement gêné. 

- Kate, murmura Castle sans oser le moindre geste. 

Une larme coula sur la joue de la jeune femme... Elle pleurait ! Les entrailles de Castle se serrèrent brutalement. Il la faisait pleurer ! Mais ce n'était pas ce qu'il voulait ! Il se rapprocha précotionneusement de sa muse jusqu'à la prendre dans ses bras. Elle le repoussa un moment avant de fondre en larme tout contre lui. 

- Tu crois vraiment que je souhaite parler à un inconnu de tous.... ça ?! Je veux juste oublier .... 

Elle enfouit son visage dans ses mains. 

- Alors parle-moi, conclut Castle, parle-moi de tout ça. Tu ne peux pas tout garder pour toi, tu vas finir par imploser ! 

Elle se redressa si brutalement que le jeune homme sursauta. 

- Mais que veux-tu que je te dises, hurla-t-elle brusquement. Veux-tu que je te parle de ces rêves que je fais chaque soir ?! Des cauchemars où je ne peux plus bouger du tout ou de ceux où je cours de toute mes forces ?! Tu veux que je te parle de la façon dont je me réveille tous les matins, désespérement incapable de bouger, de me lever ? Que veux-tu Castle ! 

Elle le fixait, les yeux larmoyants et foudroyant à la fois. Elle semblait osciller entrer colère, peur et tristesse profonde. Castle sentait sa gorge se contracter, l'empêchant d'articuler le moindre son réconfortant. 

- Je veux juste oublier que je ne peux pas marcher, pleura-t-elle tout en hurlant toujours. Je ne peux pas courir, je ne peux pas faire les choses les plus banales de ma vie et... 

Le reste ne fut que succession de sons totalement incompréhensibles, entrecoupés de sanglots, de cris de rages et de respirations pentelantes. Castle sortit enfin de sa létargie pour la saisir par les épaules et tenter de la calmer. L'écrivain la pressa tout contre son torse, l'embrassant sur le haut du crâne et la berçant doucement. Elle pleura longtemps avant de réussir à maîtriser de nouveau ses sentiments et afficher un visage de nouveau totalement impassible. Castle sentait le changement, elle se laissait aller tout contre lui en pleurant avant de tendre chacun de ses muscles pour se montrer forte. Elle s'éloignait... Il devait la retenir ! 

- Kate, je suis désolée, susurra-t-il dans le creux de son oreille, je ne voulais pas te blesser. Je voulais juste que tu saches que tu pouvais t'adresser à moi, te reposer sur moi... Je... Je souhaite tellement que tu ailles bien. 

Elle se redressa et il voulut la retenir. 

- Kate, je t'en prie. Il faut que tu te confies parfois, sur ce que tu ressens. C'est important pour que tu te sentes mieux, pour que tu acceptes de vivre heureuse malgré les difficultés. Si tu gardes tout en toi, tu vas finir par avoir un ulcère ! 

Il avait désespérement crié les derniers mots. D'abord, elle le regarda, ahurie, avant de sourire de manière espiègle. 

- Si j'ai un ulcère, je pourrais revenir en convalescence chez toi, s'exclama-t-elle avec un air mutin. 

Castle secoua doucement la tête, amusé, avant de se jeter sur elle en s'écriant qu'elle devait arrêter de dire des bêtises. Et il se mit à la chatouiller, sans jamais cesser malgré les demandes de sa muse préférée. Elle se retenait de rire mais cela ne put durer très longtemps et elle finit par laisser s'échapper quelques gloussements tout en se tortillant sous les assauts d'un Castle déterminé. Finalement, il se stoppa pour contempler le visage légèrement rougit de la jeune femme. Elle était essouflée et ébouriffée ce qui ne la rendait que plus belle aux yeux de l'écrivain. 

- Vous n'avez certainement pas besoin d'un ulcère pour venir vous reposer chez moi, déclara-t-il en remettant un mèche rebelle derrière l'oreille du lieutenant, surpris. 

Kate sourit simplement. 

- Allez lieutenant Beckett, s'exclama Castle en se redressant, le barbecue nous attend ! 


Kate le regardait allumer le feu, les cheveux en bataille et l'air concentré. Elle sourit puis grimaça devant la quantité de nourriture que rapporta Roxane. 

- Castle, vous avez prévu de nourrir une cinquantaine de personne, s'écria-t-elle, étonnée. 

- Non lieutenant, rit-il, juste une petite centaine. 

Elle secoua doucement la tête, sachant pertinemment qu'il n'aurait pas invité une centaine de personne dans leur havre de paix. 

- Martha et Alexis ont prévu de nous rejoindre ce soir, expliqua-t-il. Elles ne devraient plus tarder. 

Il donnait ses explications tout en regardant sa montre et en surveillant son feu par inttermitence. Elle hocha la tête et le rejoignit. 

- Je peux vous aider ? 

Il lui donna quelques brochettes de légumes à faire et elle s'éctiva conscencieusement. Et très vite, le reste de la famille Castle fit son appartition. Martha, toujours aussi exubérante, les salua avec frasque. Elle embrassa Kate sur les deux joues. 

- Richard, mais il faut la nourrir notre Katherine, quand même ! 

Elle tapota la joue de la jeune femme avec un air maternel. 

- Ne vous inquiétez pas, ma chère, je vais faire en sorte qu'il vous donne à manger de manière correcte ! Comme si je ne lui avais rien appris à ce garçon ! Toute sa vie avec sa pauvre mère et il ne peut même pas nourrir sa femme ! Quel comble ! 

Sa femme ?! Kate et Rick échangèrent un regard surpris. 

- Mère, nous ne sommes pas mariés, alors donne nous un coup de main et cesse de dire des bêtises, soupira l'écrivain en lui tendant une brochette. 

Il sourit à la jeune brunette qui était déjà de nouveau concentré sur ses légumes. Elle était magnifique... Et Dieu, qu'il aurait aimé pouvoir dire "ma femme" avec tant de légéreté que sa mère ! Mais avec plus de véracité, cela allait de soi... 

La soirée continua donc ainsi, la nuit tombant légèrement autour d'eux. Ils s'amusaient et emplissaient leur narine de l'odeur si caractéristique du barbecue partagé dans la joie. Kate grignota sa brochette en regardant Castle évoluer avec les siens. Elle se sentait chanceuse d'avoir une place, si petite soit-elle, dans cette famille, qui lui rappelait par certain côté celle qu'elle avait eu... Une nouvelle famille pour un nouveau départ... Peut-être...Elle sourit tendrement.

Castle vint la rejoindre et lui tendit un verre de vin. Elle l'en remercia. 

- Il va falloir manger plus que ça ou ma mère va vous sortir le grand jeu, la taquina-t-il en amenant sa chaise près d'elle. 

Elle haussa vaguement les épaules. Elle avait du mal à manger ces temps-ci, malgré la bonne volonté dont elle faisait preuve, de temps en temps seulement. Mais elle porta de nouveau la nourriture à ses lèvres et en mastiqua une nouvelle bouchée. Il la regardait avec fierté. Elle était bien courageuse, se dit-il, et cela le faisait fondre d'amour pour elle. Un peu de sauce coula sur le menton de Kate et il la lui essuya avec une serviette. Elle le remercia et il lui laissa le bout de tissu. 

- Mince, la cuisson, s'écria-t-il alors qu'une odeur de brûlée commencée à se déployer. Décidement, vous me faîtes perdre la tête, Beckett ! 

Elle rougit alors qu'il s'éclipsait rapidement. C'était une douce soirée et elle leva la tête vers les étoiles.

Soudain, quelques gouttes d'eau attérirent sur son visage et elle sursauta. Castle venait de sauter dans la piscine tout habillé ! Et il l'avait légèrement éclaboussée ! Elle s'essuya du dos de la main et secoua la tête alors que l'écrivain jetait sa fille dans la piscine en criaint comme un astèque. La rouquine gloussa et tenta de le tirer dans l'eau avec elle. Il la laissa réussir sa manoeuvre. Alexis rit sans se rendre compte que son père l'avait laissée gagner. Mais Kate le voyait bien, et l'enfant boudeur laissait place au père prévenant et drôle. Cela la touchait plus qu'elle n'aurait pu le dire. 

Une ombre se dressa devant elle... Castle la regardait avec un air espiègle. 

- N'y pense même pas, glapit-elle. Non ! 

Il la souleva alors qu'elle tentait de s'échapper en le sommant de la laisser tranquille. 

- Lâche-moi, s'époumona-t-elle tout en s'agrippant, de manière totalement contradictoire, à son ravisseur. 

Il se touvait désormais dans la piscine et se stoppa. 

- Tu veux vraiment que je te lâche maintenant, questionna-t-il alors qu'il la tenait fermement au-dessus de l'eau turquoise.

Elle regarda l'eau sous elle avec un air craintif et secoua la tête.

- Ne me lâche pas, gémit-elle en s'agrippant davantage à lui. 

- Jamais, répondit-il. 

Et il plongea avec elle. Il y eut juste un petit cri avant que les deux disparaissent sous l'eau. Puis, ils remontèrent à la surface et il fut évident que Kate s'était lovée dans les bras de Castle. Elle était trempée et lui aussi. Roxane se précipita vers la jeune femme avec des serviettes. 

- C'est malin, râla-t-elle, vous allez la rendre malade. 

Rick secoua la tête en opposant à cela que Kate était bien trop coriace. Et il entreprit de la couvrir et de la frictionner avec les serviettes. Kate, elle, n'avait rien dit jusque là. Cela inquiéta un peu Castle, mais le sourire qu'elle tentait de dissimuler, était bien là pour le réconforter. Il n'avait pas laissé l'accidentée handicapée de côté, loin de là, il avait fait d'elle une personne à part entière en la faisant participer à ses espiègleries, comme il l'aurait fait avec le lieutenant Beckett, celle d'avant l'accident. Et elle l'aimait pour ça. 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
C'est toujours un plaisir de te lire , tu écrit bien et ce chapitre en ai la preuve .<br /> <br /> Chapitre génial!!!!!<br /> <br /> A très vite pour la suite
Publicité