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Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
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25 avril 2016

Merci Mam et Meg pour vos commentaires ! Cela m'a

Merci Mam et Meg pour vos commentaires ! Cela m'a vraiment fait plaisir d'avoir des retours ;) ! Voilà la suite, en espérant que ça vous plaise toujours autant ! 

Chapitre 22

        Ils étaient rentrés depuis quelques heures et Castle avait forcé Kate à se reposer un peu. Il voulait qu'elle se ménage et qu'elle prenne soin d'elle. C'était nécessaire à sa convalescence. Il avait donc profité de la sieste forcée de sa chère muse pour prendre du temps pour lui et pour... écrire ! Et oui, Nikki allait s'ennuyer sans lui pour lui faire savourer des aventures hors du commun ! Absorbé comme à chaque fois, il n'émergea de son "petit monde" que plusieurs heures plus tard. Erinté, il se leva en s'étirant. Il devait aller voir Kate, prendre de ses nouvelles et veiller sur elle. Il descendit tranquillement les escaliers avant de gagner sa chambre, ouvrant précotioneusement la porte pour découvrir... Un lit vide ! VIDE ! La panqiue le prit brutalement, son coeur accelera son rythme en une fraction de seconde décisive. Où était Kate ? Il sortit de la pièce en hurlant son nom. 

- Kate ! Kate ! 

La peur lui tordait les entrailles... Sa chère muse... Il n'aurait pas dû la quitter des yeux ! Il... 

- Castle, mais enfin pourquoi criez vous, s'étonna Roxane en rentrant à l'intérieur, surprise et contrariée. 

Elle croisa les bras en pinçant les lèvres. Il fallait sérieusement qu'il cesse de materner la jeune femme ainsi.... 

- Où est-elle, demanda-t-il sans tenter de se calmer. 

- Mais enfin, là où vous avez accepté qu'elle soit, déclara Roxane comme s'il s'agissait d'un évidence. 

Castle fronça les sourcils. Elle aurait dû être dans son lit ! Mais elle n'y était plus, c'était certain... Roxane commençait à comprendre, une drôle d'expression venait de s'afficher sur son visage pâle. 

- Elle m'a dit que vous étiez d'accord, vous n'y voyiez pas d'inconvénient et... 

- Roxane, dîtes-moi simplement où elle est, s'exaspéra l'écrivain, devinant finalement que le lieutenant avait encore fait des siennes. 

Elle allait le rendre chèvre ! Il sentait tout son corps frémir de peur pour sa dulcinée... Et elle le faisait tourner en bourrique ! 

- Et bien... 

La blondinette sentait que sa protégée n'en avait fait qu'à sa tête, une fois de plus. Elle fut tenter de la protéger en évoquant la solidarité féminine mais elle avait un travail à faire et elle devait le faire correctement. Castle ne voulait que le bien de Katherine, elle le savait. 

- Dans la piscine, avoua-t-elle, finalement, penaude. 

L'écrivain s'élança comme un forcené, son coeur battant la chamade, pour gagner la piscine. Seule Kate peuplait ses pensées... Il fallait que rien ne lui soit arrivé ! Il le fallait... 

Il arriva au bord de la piscine, l'aide-soignante sur les talons. Tous deux scrutèrent la surface de la piscine, paisible. 

- Où est-elle ? Où est-elle ? 

C'est alors que telle une naïade, Kate sortir de l'eau et se hissa à la force des bras sur le bord de la piscine. 

- Roxane, je vous l'avez dit que je pouvais très bien le faire, s'exclama-t-elle en riant. Vous n'avez pas besoin de me fixer ainsi, je m'en sors toujours très bien et... 

Elle se stoppa. Son regard venait de croiser celui, réprobateur, de Castle. Elle se mordit la lèvre inféireure, embêtée. Oui, elle s'était doutée qu'elle allait devoir lui expliquer mais... Pas maintenant ! Castle fit le tour de la piscine en s'armant d'une serviette éponge. Il se plaça face à sa muse, la dominant de toute sa hauteur. La jeune femme leva les yeux vers lui... Il s'accroupit devant elle et entreprit de la frictionner sans un mot. Il essuya ses cheveux, les ébouriffant par la même occasion. 

- Castle, murmura-t-elle. 

- Ne dîtes rien, la stoppa-t-il directement. 

Elle tenta de protester et il secoua la tête, l'incitant au silence. D'un claquement habile de la langue, il la prévient qu'il ne fallait pas aggraver son cas. Mais c'était sans compter sur le lieutenant Beckett et sa ténacité... Elle stoppa les geste de l'écrivain en déposant une main humide sur sa peau sèche et chaude. 

- Venez avec moi, souffla-t-elle. Vous voyez bien que tout va bien ... 

Il la souleva sans même lui demander son avis et l'emmena dans le salon. 

- Castle, râla-t-elle, arrête et laisse moi t'expliquer ! Le problème vient de la piscine alors je pense que nous devrions y retourner pour le résoudre ! Comme avec les scènes de crime, on y retourne pour comprendre ce qu'il s'y est passer et résoudre les meurtres ! Et on le fait toujours ensemble ! 

Il se stoppa net. Son visage se pencha vers celui de sa muse, sa Kate, le contemplant de ses grands yeux verts. Elle attendait qu'il dise quelque chose lui aussi mais il resta silencieux. 

- Je ne veux pas te faire du mal, murmura-t-il finalement, douloureusement. Je ne l'ai jamais voulu. 

Elle hocha la tête. 

- Je sais, souffla-t-elle en lui caressant la joue du bout des doigts. Je l'ai toujours su. 

Il la serra contre lui et exécuta un demi-tour. Il s'approcha de la piscine et s'arrêta juste devant. Comme sur les scènes de crimes, pensa-t-il en revoyant dans son esprit, Kate face à ces scènes devenues si triviales. Oui... Ensemble... 

La jeune femme entoura le cou de son écrivain favori de ses bras et se lova tout contre lui alors même qu'il s'immergeait dans l'eau. 

- J'ai confiance en toi, chuchota Kate. 

Elle se laissait aller dans ses bras, soulagée et sereine. Lui, il était stressé, totalement, mais la respiration calme de Beckett avait sur lui un effet appaisant. De plus en plus paisible, il caressait doucement le dos de Kate en un geste doux. Se sentant en confiance, Kate se pencha en arrière et s'allongea sur l'eau, flottant doucement. Castle la soutenait tendrement, une mains dans le creux de son deux, l'autre sous ses genoux. Elle sourit distraitement.... Elle se sentait bien .... 


Kate était installée dans la salle de bain, se séchant les cheveux de geste souples et rapides. Castle la contemplait depuis la porte, fasciné. Elle était belle, sûre d'elle dans ses geste... L'écrivain s'appuya tout contre le bois de l'embrasure de la porte. Grâce à elle, il se sentait mieux, plus calme...Plus confiant... Il avait pu la soutenir, elle l'en avait convaincue ! Et même s'il n'était pas forcément parfait avec elle, qu'il risquait de la blesser encore, il voulait continuer à prendre soin d'elle. Peut-être devait-il penser encore un peu à sa décision de tout stopper avec sa muse ? Leur donner un peu de temps, à tous les deux... Il sourit. 

Le lieutenant sentait une présence dans son dos, des yeux la fixant. Elle fit volte-face brutalement. Castle...Ce n'était que lui... 

- Tu m'as fait peur, murmura-t-elle en lui souriant. Tout va bien ? 

Son acolyte hocha la tête. 

- Merci pour tout à l'heure, déclara-t-il en la rejoignant, comblant de quelques pas la distance les séparant. 

Il saisit le sèche-cheveux avant de caresser la chevelure humide de son amie et de réchauffer doucement chaque mèche du souffle chaud. Elle le regarda surprise. 

- J'avais pris l'habitude de sècher les cheveux d'Alexis, expliqua-t-il en souriant. La première fois, c'était horrible ! Vous auriez dû voir la touffe de cheveux roux emmelé qu'elle avait sur le crâne ! 

Kate rit en imaginant la tête de l'enfant. La pauvre... Mais visiblement, Richard s'était amélioré ! Il s'occupait d'elle avec tant de douceur et d'abilité. Elle décida donc de le laisser faire et s'enroula davantage dans sa serviette. La voyant frissoner, Rick réagit immédiatement et passa le souffle chaud sur le cou de Kate, son visage, et soulevant le rempart de tissu, sur les épaules de la jeune femme. Elle ferma doucement les yeux, savourant la sensation de bien-être procuré par la tiedeur. Castle, emporté dans son mouvement, déposa ses lèvres sur la peau douce de sa muse. Un soupir s'échappa de la jeune femme. L'écrivain continua à parceler le cou de la brunette de baisers brûlants. Brusquement, il se stoppa. Kate venait de récupérer le sèche-cheveux. Elle lui sourit de manière à le congédier, il le voyait bien. Il déglutit difficilement avant de lui sourire aussi, tant bien que mal. Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il secoua doucement la tête pour se sortir l'image de la peau de Kate de l'esprit. Il devait se faire pardonner... 

- Préparez-vous, Kate, s'exclama-t-il. Nous sortons ce soir. 

La jeune femme sursauta, surprise. La porte claqua derrière lui et elle se retrouva seule dans la salle de bain, silencieuse. Seul le bruit du sèche-cheveux l'accompagnait... Elle porta la main à son cou, troublée. Et son coeur dansait à un rythme soutenu.. 

        Elle se maquillait, de manière beaucoup plus pronocé que d'habitude. Smoky eyes et tout le reste... Elle sourit à son reflet. Il avait dit qu'ils sortaient... Et ça la réjouissait ! Oui, elle s'engoissait un peu (bon d'accord, beaucoup) mais elle était également toute excitée à l'idée de passer du temps avec son ami. Il veillerait sur elle, elle le savait. Roxane entra dans la pièce, souriante. 

- C'est celle-ci que vous vouliez ? 

L'aide-soignante brandissait fièrement une belle robe bleu marine. Kate hocha vigoureusement la tête. Oui, c'était cela ! Aidée de sa fidèle aide, elle enfila la petite merveille. La robe bleue était réalisée avec deux tissus : du stretch couvrait sa poitrine, et une jupe de satin s'étendait par dessous. Entre les deux, un joli noeud bleu marine cintrait délicatement la taille fine du lieutenant. Le bas s'évasait doucement... Le visage de Kate se voila. Comme une enfant, elle mourrait d'envie de tourner sur elle-même pour s'amuser à contempler sa robe valser. Il fallait qu'elle se sorte cette idée saugrenue de la tête... Elle n'avait plus cinq ans ! Mais rien à faire, son esprit restait focalisé sur ce souhait irréalisable... La brunette lissa le satin luisant du plat de la main puis réajusta sa coiffure. Elle arborrait un chignon tressé bas avec un faux effet désordonné. Une mèche tombait néanmoins le long de son visage, soulignant adroitement ses formes faciales délicates. Elle sourit à Roxane à travers le miroir... Tout semblait parfait ! 

La blondinette guida sa protégée hors de la chambre. Castle l'attendait dans le salon. Il portait une chemise d'un gris perle sympathique, accordée à une cravatte d'un bleu profond. Il sourit à son amie lorsqu'il la vit... Elle était tellement belle... Magnfique ! Il tendit la main vers elle afin de l'aider à enfiler sa veste. Son parfum de cerise lui titilla agréablement l'odorat. Elle était sur son trente et un... Il espérait être à la hauteur ! 

C'est ainsi qu'ils se rendirent à pied sur les lieux de la soirée. Kate, du haut de son fauteuil, contemplait les lettres lumineuses à l'entré du club d'apprence sélecte ... Nirvana... Il l'avait emmené... Dans une boîte de nuit ? Elle leva les yeux vers lui. Il lui adressa un clin d'oeil fugace. 

- Vous verrez, c'est génial, l'encouragea-t-il en la poussant déjà vers l'entrée. J'y avais mes habitudes... C'était le bon vieux temps ! 

Elle haussa vaguement un sourcil. Il lui adressa un sourire rassurant et ils entrèrent. La musique était déjà à fond et la fête battait son plein... Les lumières se succèdaient à un rythme rapide et beaucoup de jeunes et de moins jeunes se déhanchaient déjà sauvagement sur la piste. Kate se mordit la lèvre inférieure... Elle sentais l'angoisse monter en elle, sans pouvoir la stopper... Tous ces gens... Elle se sentait étouffée. Elle serra violemment ses accoudoirs et inspira profondément. Elle était là pour s'amuser. 

- Tu veux un verre, demanda-t-elle à Castle, qui n'attendait visiblement que son feu vert. 

Il sourit, victorieux, avant de s'approcher du bar, guidant habilement le fauteuil de Kate à travers la marée humaine. Mais les gens, bien qu'éméchés pour certains, avaient souvent l'obligeance de se décaler et même de les aider à passer, déplaçant les chaises, parfois. Le lieutenant les remerciais d'un sourire, tentant de ne pas paraître trop crispée. 

- Que veux-tu boire, demanda gentiment son acolyte galant. 

Elle réfléchit un instant avant de demander un simple verre de vin rouge, cela la mettrait à l'aise. Cela lui rappèlerait ses habitudes... Il hocha la tête, passa commande de manière autoritaire avant de l'accompagner à une table à l'écart, située un peu en hauteur... Kate retira sa veste en cuir et la déposa, bien pliée, sur ses genoux. Castle revint vite avec leur boisson. Elle avala une gorgée de la sienne. Castle fit de même, contemplant la jeune femme par dessus son verre de wisky. Tout deux se regardèrent un moment à travers leur verre. Kate vit soudainement son ami se lever. Surprise et déboussolée, elle le vit contourner la table et le suivit des yeux avec angoisse. La bouche entrouverte, les yeux écarquillés, elle le vit lui tendre la main. 

- Tu veux danser ? 

Kate sentit ses mains trembler brutalement... Elle voulait mais... 

- Je... euh... 

Comment aurait-elle pu ? Elle baissa la tête, silencieuse. L'écrivain saisit doucement la main de Kate et la baisa doucement. Elle leva les yeux vers lui... L'océan et l'émeraude se cherchèrent, se rencontrèrent...se mélangèrent... Et avant qu'elle n'ait le temps de réaliser ce qu'il venait de se passer, son corps était préssé contre le torse musclé de son ombre fidèle. Il la tenait dans ses bras et c'est ainsi qu'ils gagnèrent la piste de danse. Beckett passa ses bras autour du cou de son partenaire et déposa sa tête sur son épaule, se laisssant transporter par la musique. Ils dansèrent ainsi, au milieu des gens se démenant furieusement sur le morceau de rock endiablé. Et eux, dans leur bulle, complètemet décalés, se balançaient sur une musique personnel, une musique silencieuse qu'eux seuls semblaient entendre. Les yeux de la brunette se fermèrent, révèlant son bien-être intérieur. Elle était calme, dans ses bras. Elle était bien, dans ses bras. Elle aimait être dans ses bras... 

Ils finirent par retrouver leur table, leur calme, leur coin... Mais l'avaient-ils vraiment quitté ? Peut-être pas... Kate sourit à son acolyte. Elle fit tourner son verre vide entre ses doigts... 

- Merci pour cette danse, cria-t-elle pour qu'il puisse l'entendre. 

- Always, articula-t-il, silencieusement, et elle lut sur ses lèvres. 

Five years old, bringing comedy 

Everytime I look at you I think man, a little me 

Castle sortit son téléphone portable précipitement. 

- Euh... C'est Alexis, babilla-t-il. Euh... 

- Répondez alors, l'encouragea Kate avec un geste pour appuyer ses dires. Allez-y ! Ne vous inquiètez pas pour moi ! 

Elle sourit courageusement et le regarda s'éloigner, son portable déjà vissé à son oreille. C'était Alexis.. Il ne devait pas la faire attendre ! 

- Alexis, c'est papa, s'éxclama l'écrivain dès qu'il eut décroché. 

La rouquine émit un petit rire à l'autre bout du fils. 

- Je sais, c'est moi qui t'ait appelé. Euh... Tu écoutes de la musique ? Je ne veux pas te déranger, tu sais... 

Son père secoua la tête alors qu'il savait bien que son enfant ne pouvait pas le voir. 

- Je suis sortis avec Kate mais parle, pumpkin, je t'écoute. Tu sais que tu peux tout me dire ... 

Un râclement de gorge à l'autre bout et un petit soupir... Mais que se passait-il ? Qu'avait-elle ? 

- En fait, papa, j'arrive dans les Hamptons, annonça-t-elle finalement. Je voulais te prévenir... 

- Tu arrives ?! Mais je n'ai rien préparé pour toi, s'exclama Castle. Pas de petit plat, rien... 

Elle rit doucement. 

- Ne t'inquiète pas, papa. Je vais arriver et me préparer ce qu'il faut. Amuse-toi bien avec Kate ! A tout à l'heure ! 

Elle racrocha après qu'il lui ait transmis un baiser. Il s'inquiètait un peu... Beaucoup ! Elle débarquait comme ça, pourquoi ? Il se le demandait. En soupirant, il rangea son portable dans la poste de sa veste, regagnant l'intérieur du club... Ses yeux se posèrent immédiatement sur sa dulcinée... Elle discutait avec un homme qu'il n'avait jamais vu. La jeune femme qu'il ne quittait désormais plus des yeux porta un verre à sa bouche. De la vodka bleue... Il avait dû lui offrir un verre ! Et elle semblait apprécier... Il était certain que ce blanc-bec la draguait ! Mais, cloué sur place, il ne parvenait pas à aller stopper son entreprise. Pourtant, il devait s'interposer !

Kate rit. Elle pencha sa tête en arrière dans ce mouvement d'allégresse. Cela le blessa... Il la faisait rire... Un parfait inconnu ! Curieux et jaloux, il se rapprocha... Il voulait savoir ce qu'il disait. 

- Vous aviez raison, c'est amusant, sourit sa muse. 

- Je vous l'avez bien dit. 

Il sourit, contemplant la jeune femme. Elle avala une nouvelle gorgée alcoolisée.

- Vous êtes vraiment belle, la complimenta-t-il. Et très sympathique. Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un comme vous ici. 

Kate rougit et le remercia, gênée. Castle, lui, fulminait, mais n'arrivait toujours pas à se convaincre d'intervenir. 

- Vous voulez danser ? 

Kate sursauta, surprise. Elle baissa les yeux sur son fauteuil. 

- Je ne peux pas. Je suis désolée. 

Il regarda lui aussi le fauteuil roulant de la jeune femme. 

- Ce n'est qu'un détail, sourit-il. Nous pouvons trouver une solution. 

En disant cela, il s'était levé et penchét sur elle. 

- Non... Je... Cela ne m'intèresse pas. 

De son bras, elle tenta de stopper la progression de son interlocuteur qui malgré tout, continuait à insister, à vouloir "l'aider"... Elle émit un couinement lorsque les bras de l'homme se refermèrent sur elle. 

- Je vous dit de me lâcher, hurla-t-elle,brusquement terrifiée, et d'un geste, frappa son agresseur. 

L'homme fut brutalement projeté en arrière. L'écrivain venait de le bousculer violemment. Il voyait rouge et fou de colère, donna un sauvage coup de poing dans le thorax de son rival de courte durée. 

- Castle, cria Kate, effarée. Cessez ! Castle ! 

Mais le second coup était déjà parti... L'intervention de la sécurité ne tarda pas et l'acolyte du lieutenant Beckett dû gagner la sorti, excorté par les adorables armoires à glaces en fonction. Et, naturellement, il emmena sa muse avec lui. 

       Tout deux se retrouvaient donc sur le trottoir, silencieux. La respiration de Castle était saccadée, dû à sa colère encore bien présente. 

- Je suis désolée, murmura-t-il alors qu'il était évident que si l'autre était toujours face à lui, il lui collerait encore une droite. 

Kate réprima un sourire. Ces excuses sonnaient tellement faux ! 

- Ne vous sentez pas obligé de dire ce que vous ne pensez pas, rétorqua-t-elle. 

- Nous devrions rentrer, déclara Castle pour couper court à la discussion. Alexis arrive. 

Kate hocha la tête et un taxi fut arrêté pour les emmener à la villa. Castle installa Kate sur la banquette arrière avant de venir l'y rejoindre. Il donna rapidement l'adresse au chauffeur. La jeune femme regardait par la fenêtre le paysage plongé dans la nuit, défilant à vive allure. 

- Je suis désolée d'être intervenu si violemment, reprit finalement Richard. Vraiment. J'aurais dû être plus diplomate... Vous allez bien ? 

La brunette hocha simplement la tête. 

- Un peu chamboulée, c'est tout, répondit-elle. Cela faisait un bout de temps qu'il telle chose ne m'était pas arrivée. 

- C'est déjà arrivé, s'étonna Castle. 

Elle haussa vaguement les épaules. 

- Je... Je m'étais saoulée, confessa-t-elle finalement. Si Esposito et Ryan n'était pas intervenus, tout cela aurait pu mal se terminer. 

- Mais... J'étais où moi, questionna l'écrivain confus. 

- Dans les hampton, avoua-t-elle d'une voix se voulant neutre. 

- Dans les hamptons ?! 

- Avec Gina, complèta-t-elle finalement. 

Oh ! C'était donc ça. Kate évitait maintenant son regard tout en essayant de paraître naturelle. Mais la rougeur de ses joues la trahissait... Castle baissa les yeux... Tout s'éclairait maintenant. La réaction des gars à son retour... C'était pour ça ! 

- Je suis désolée, dit-il, sincèrement. 

- Ne le soyez pas, murmura Kate. Vous ne m'avez pas forcée à boire... 

Elle soupira. 

- Et aujourd'hui, je suis aussi impotante qu'une femme saoule, déplora-t-elle en déposant son front contre la vitre, rafraichissant ainsi sa peau brûlante sur la glace froide. 

Castle saisit les doigts de Beckett dans les siens. 

- Ne dîtes pas ça... Je crois que vous l'avez frappé encore plus fort que moi ! Il doit déjà être aux urgences avec le nez cassé ! Sans mon intervention, vous l'auriez terrassé, soyez en sûre ! 

Kate rit. 

- N'exagérez pas quand même ! 

Il leva les yeux au ciel, prenant un air scandalisée. 

- Moi, exagérer, c'est impossible, vous me connaissez... 

Elle éclata encore de rire. 

- Justement, Castle, justement, gloussa-t-elle doucement, serrant sans s'en rendre compte, la main de l'écrivain dans la sienne. 

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Commentaires
M
toujours au top !!!!
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