Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fanfiction Castle
Fanfiction Castle
Publicité
Archives
14 mars 2016

Merci Meg ! Allez, la suite ! Chapitre 16 C'était

Merci Meg ! Allez, la suite ! 

Chapitre 16

        C'était pas possible ! Castle voulait brûler ce magazine ! La tête entre les mains, le regard effaré vers ce papier de malheur, il semblait au comble de l'angoisse. Martha et Alexis le fixaient, soucieuses. 

- Il ne faut pas qu'elle voit ça, déclara-t-il avec un geste rageur vers l'article en question. 

Sa mère posa une main sur son bras. 

- Tu ne devrais pas lui cacher, Kido, tenta-t-elle de tempérer. Elle mérite de savoir. 

- Grand-mère a raison, renchérit sa fille, elle doit savoir. 

Il secoua la tête vigoureusement. 

- Vous ne comprenez pas, s'exclama-t-il, la détresse présente dans sa voix. Elle ne voudra plus sortir en sachant cela ! Elle va de nouveau se terrer dans son trou, se refermer sur elle-même ! Elle ne supporte pas ce fauteuil alors... Non ! Elle ne doit pas savoir ! Et vous ne lui direz pas ! 

Les deux femmes finirent par se résigner devant l'air autoritaire de Rick. Elles sentaient qu'il voulait la protéger. Mais ce n'était pas la bonne manière. Il devait l'aider à faire face, pas la cantonner à l'ignorance. Elle n'apprécierait pas... 

Il entendit du bruit derrière la porte d'où, il le devinait, sortirait bientôt sa muse. Sans réfléchir, seulement mu par cet instinct de conservation propre à tout homme, il bondit pour cacher le magazine, tant déstesté, dans les coussins du divan. Il eut juste le temps de se redresser lorsqu'elle apparut. Elle était belle.... Légèrement maquillée, vraiment attirante. Elle sourit en saluant la famille Catsle au grand complet. 

- Alors, Castle, qu'est-ce qui est prévu pour aujourd'hui ?

Elle avait une voix enjouée et l'air reposé. Il s'en réjouit intérieurement et jetant un dernier coup d'oeil à l'improbable cachette, se dirgea vers elle. 

- Tout d'abord, le petit-déjeuner est servi, votre altesse, plaisanta-t-il en l'emmenant jusqu'au bar. 

Elle rit simplement. "votre altesse"... Il avait des idées farfelues parfois ! Mais elle adorait ça ! Elle s'installa le plus confortablement possible, essayant de passer outre le fait que ces jambes pendaient incontrollablement. Cela la destabilisa légèrement mais elle reprit rapidement contenance. Aujourd'hui, elle était bien décidée à profiter de sa journée sans aucun soucis ! Elle le voulait vraiment ! Décidée, elle saisit sa fourchette pour déguster les délicieux et odorants pancakes que Castle venait de plasser devant elle. Le coulis rouge sur ce met délicieux l'intrigua et elle plongea son doigt dedans avant de le sucer silencieusement. De la confiture de cerise.... L'attention était adorable ! Elle aimait tellement les cerises ! 

       Finalement, elle se retrouva installée sur le canapé, assise face à Castle, qui lui sourit. 

- Devine le programme d'aujourd'hui, demanda-t-il en lui saisissant la main délicatement. 

Un air de pronfonde réflexion s'imprima sur son visage. 

- Ne cherche pas à te souvenir du planning, je l'ai changé ! 

Une mour boudeuse le fit sourire. Elle se plaignit qu'elle ne savait pas mais refusa tout de même de donner sa langue au chat. 

- Dis-moi simplement ce que tu rêves de faire, sans réfléchir. 

- Un saut en parachute ! 

Cette exclamation prit l'écrivain de court et il la fixa, incrédule. Elle souhaitait...?! Kate rougit. 

- Je sais que...Mmh... Ainsi... Enfin...

Elle eut un geste écasif vers ses jambes en concluant que ce n'était pas possible. Castle saisit le visage de sa muse entre ses mains. 

- Si tu veux faire un saut en parachute, tu en feras un. Simplement, pas aujourd'hui car j'ai déjà organisé la journée mais bientôt ! Promis. 

Un sourire apparut progressivement sur ses lèvres. Un saut en parachute... Elle en rêvait ! Le maître du macabre annonça qu'il était de temps de se mettre en route vers une journée surprenante et il aida Kate à enfiler son manteau. Elle s'exécuta en souriant. Elle avait hâte d'y être. 

        Dans la voiture, la jeune femme contemplait le paysage, curieuse de deviner leur destination. Et Castle ne laissait rien filtrer ! Elle sentait la frustration de ne pas savoir augmenter en elle... La maniaque du contrôle était de retour et commençait sérieusement à s'angoisser ! Castle le sentait et se dépêcha de s'arrêter. Il cherchait simplement une belle vue .... Et il en avait une ! Ils étaient en pleine cambagne et Kate contemplait un magnifique champ de fleurs. Catsle déchageait la voiture et elle alla spontanément lui offrir son aide. S'offrit alors à sa vue... Deux chevalets et des toiles ! L'écrivain parut gêné par le regard inquisiteur de sa muse. 

- Ton père a dit que tu adorais la peinture, j'ai juste pensé que ... 

- Merci. 

C'est tout ce qu'elle dit avant de prendre les toiles et de se diriger avec Castle, dans le champs, afin d'en immortaliser la vue. Elle prenait son temps, multipliant les tâches colorées sur la toile à l'origine vierge. Les heures passèrent et tous les deux profitaient seulement du soleil, de la nature et de l'odeur légèremet âcre de la peinture. Kate chantonnait en réalisant son oeuvre alors que Catsle semblait en plaine galère, tournant la tête dans tous les sens pour saisir le meilleur angle. Finalement, curieuse, la brunette jeta un coup d'oeil vers l'oeuvre de son voisin... Et éclata de rire ! 

- Alors Castle, le taquina-t-elle, pas aussi doué avec la peinture qu'avec des mots ? 

L'homme grommela quelques explications, mécontent de voir l'écart entre son oeuvre et la belle peinture figurative de Kate. La sienne relevait davantage de l'art abstrait... 

- On ne peut pas être doué dans toutes les formes de l'art, continua Kate en pouffant. 

Il commença à se plaindre en lui demandant de cesser ses moqueries. Cela poussa davantage Kate. 

- Oh aller, Castle, avouez que vous ne savez pas peindre ! En tout cas pas mieux qu'un enfant de 4 ans ! Et...Hiiii ! 

L'écrivain venait de donner un coup de pinceau sur la joue de sa jeune compagne. Elle ouvrait de grands yeux surpris et éclata d'un rire scandalisé. S'armant de son propre pinceau, délaissant et la toile, et la vue, elle se mit en tête de colorer en rouge la joue de son nouvel adversaire. C'est ainsi que l'instant peinture dégénéra en...bataille de peinture ! Et en cascade de rire ! Les deux finirent allongés sur le sol, couvert de peinture et mort de rire. Lorsqu'ils céssèrent enfin, Castle s'assit et aida sa muse à en faire autant, appuyé sur lui, lorsque tous les deux furent aveuglés brusquement par un flash sortit de nulle part... Le temps qu'ils retrouvent leurs esprits et ils étaient encerclés par des paparazzi armés de leur appareil photo et de leur enregistreur. Kate s'agrippa instantanément à Castle. 

- Mademoiselle Beckett, parlez-nous de votre accident ? 

- Mademoiselle, êtes-vous infirme à vie? 

Mademoiselle, Beckett, par ici, s'il vou plait, cécité temporaire, les magazine, Beckett, chez Casle, de la police, Beckett, BeckettCastles'ilvousdreporuhnciknhe....

Castle serra instentanément la jeune brune contre lui et se redressa, la tenant dans ses bras alors qu'elle semblait de plus en plus effrayée. Elle cacha son visage dans le cou de Castle alors qu'il peinait à regagner la voiture. Les vautours les encerclaient, à la recherche d'un os-information à ronger. Après plusieurs minutes d'avancée laborieuse, Castle put enfin déposer le lieutenant à l'abri des flash dans la voiture et repartir chercher tout leur attirail. Pas un de ces charognards ne prit la peine de l'aider... Et il les en félicitait ! Il était énervé de les voir tourner maintenant autour de la voiture et de lui-même, ne cessant de faire reigner leur brouhaha incessant. 

- Cela suffit, gronda-t-il brusquement. Aucune déclaration supplémenaire ne sera faite !

Il agita une main rageuse comme pour chasser des insectes indésirables avant de claquer le coffre et gagner le siège conducteur. Il mit sa ceinture, surveillant sa protégée du coin de l'oeil. Elle scrutait les paparazzi d'un oeil apeuré, les mains agrippant le fauteuil... Qu'allaient-ils tous écrire ? Que voulaient-ils ? Pourquoi ne pas la laisser enfin tranquille ! Elle qui venait de décider de profiter de sa journée ! Une larme coula sur sa joue alors qu'elle reniflait. Un caresse sur ses joues chassa ses pleurs. 

- Tout va bien, Kate, chuchota Castle. On va rentrer... D'accord ? On rentre... 

Il fit rugir le moteur de la voiture et les indésirables s'écartèrent d'eux-même. Alors qu'il conduisait, il entendait la jeune femme assise à ses côtés pleurer. Elle semblait avec perdue le contrôle de ses émotions et laissait libre court à ses larmes. Il tentait des mots de réconfort en lui caressant le dos de temps en temps, quand la circulation le lui permettait, mais rien n'y faisait... 

Ils finirent par entrer dans l'appartements, Kate reniflant et Castle tentant de la réconforter. 

- Pourquoi étaient-ils là, demanda-t-elle d'une voix tremblante. Que voulaient-ils Castle ? 

Ce dernier se stoppa pour faire face à sa muse, les yeux larmoyants, suppliant Castle de lui dire autre chose que ce qu'elle savait. Il se prit la tête entre les mains. 

- Je suis désolée, souffla-t-il. Tout est ma faute... 

Il se laissa choir dans le divan et Kate vint l'y rejoindre. Posant une main sur son genou, elle chercha son regad. Elle lui demandait de quoi il parlait... Elle se sentait totalement perdue et, même si elle ne l'aurait avoué pour rien au monde, elle aurait aimé qu'il la prenne simplement dans ses bras...

- Catsle ?

Il leva des yeux bleus humides vers elle avant d'aller rechercher le magazine tant abhorré, derrière les coussins. Il le lui tendit, redoutant sa réaction. Kate le tenait entre ses mains, fixant avec effroi le magazine. Elle se contempait, elle, sur cette page de "une". Elle... Et son accident faisaient les journeaux à sensation ! Son coeur s'accéléra brutalament à la pensée du nombre de personnes qui avait dû voir cet article ! La photo... C'était celle du restaurant ! Et le regard se focalisait sur le fauteuil roulant dans lequel elle se trouvait... Mue par une rage soudaine, le coeur battant la chamade et des larmes sur ses joues, elle lança avec un cri le foutu papier à travers la pièce. Puis, sans un mot, elle s'exila dans la salle de bain. Elle sentit les larmes la submerger alors qu'elle se pliait en doux de douleur intérieure. Ses épaules se soulevaient à intervalles réguliers et elle pleurait bruyament.... Castle vient la retrouver et passa une main dans ses cheveux. Elle le repoussa avec violence en lui hurlant de partir, de la laisser tranquille. 

- Kate, je t'en prie. 

- VA-T-EN ! 

Elle avait le visage baigné de larmes et la force de son cri fit reculer l'écrivain. Elle répéta doucement sa demande et il s'exécuta, ne voulant pas l'accabler davantage. Il attendit derrière la porte, l'écoutant pleurer longuement et chaque sanglot le déchirait entièrement. Il aurait voulu prendre sa douleur sur lui et la soulager de tous ses maux... Elle pleurait sans s'arrêter et semblait ne jamais pouvoir s'en remettre...

La brunette, les bras autour d'elle-même en un effort de réconfort, se balançait d'avant en arrière. Elle voulait oublier, la douleur de son être entier qui refusait la réalité. Elle ne marchait pas ! Elle était... Elle était... Elle ne pouvait même pas le prononcer ! Et maintenant, tous, ils le savaient. Ce qu'elle avait redouté.... Un nouveau sanglot la secoua... Elle ne pouvait pas vivre ainsi. Elle n'y arriverait jamais... La pitié dans leur regard, dans leur pensée, ellle en vomissait par avance. Elle n'en voulait pas ! D'une main tremblante, le lieutenant ouvrit le placard où elle savait que Castle rangeait les médicaments. Elle voulait cesser d'avoir mal, cesser d'avoir peur... 

- KATE ! 

Elle sursauta, lâcha la boîte qu'elle avait saisit avec tant d'effort. Castle... Il se précipita vers elle, la regardant comme il ne l'avait jamais fait. Sous son regard incrédule et accusateur, elle s'effondra de nouveau. Le jeune homme la prit dans ses bras alors qu'elle se mit à se débattre. 

- Lâche-moi ! Lâche-moi, je te dis ! 

Il la déposa dans son lit, s'installant près d'elle, lui caressant le visage alors que ses propres larmes coulaient désormais. L'une d'entre elles s'écrasa sur la peau pâle du lieutenant Beckett, la réveillant brusquement de cet état de replis sur soi dans lequel elle tentait de trouver la paix. La brunette leva la main pour essuyer les pleurs de Castle. Il la contempla, une douleur sourde le broyant. 

- Kate, gémit-il. Ne fais plus jamais ça... S'il te plait... 

Les perles salées dévalèrent de nouveau la pente douce des joues de la jeune femme. 

- Je suis désolée, pleura-t-elle. Castle... Ne part pas... 

Elle tira sur la chemise de son écrivain favori et il se retrouva allongé près d'elle. Il la prit délicatement dans ses bras et tous les deux pleurèrent ensemble, longtemps. 

- On va s'en sortir, chuchota finalement Castle d'une voix roque. On va s'en sortir. Je veillerai sur toi... 

Il l'embrassa sur le front alors qu'elle avait les yeux fermés et que quelques larmes s'échappaient toujours de derrières ses paupières closes. 

- Ce qui s'est passé aujourd'hui ne se reproduira plus, murmura-t-il en l'embrassant sur la temps. Je m'en occupe... D'accord, ma chérie ? Je m'en occupe... 

Le jeune femme se contenant d'hocher difficilement la tête, réprimant un sanglot. 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
super chapitre !!!! <br /> <br /> tout plein d'émotion
Publicité